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Humour et critique sociale sur Instagram, la suite, level 2

Je continue cette série sur les humoristes que je découvre sur Instagram. Je me suis aperçue que vous étiez de bons clients des deux précédents épisodes : Humoristes du quotidien, Humoristes et critique sociale : je vous en remercie.

J’ai un peu délaissé la thématique Mamans au bout du rouleau ou en compétition de Philippine Delaire, Mélanie Sitbon et Elodie Arnoult. Même si je continue à regarder religieusement la vidéo quotidienne de Diane Segard. Je découvre qu’elle rejoint l’équipe du vendredi et du samedi de C’est à vous sur France 5 !

Valérian, Claude et Josette : Les octogénaires dominent Tiktok

J’aime tellement ce compte familial qui est devenu un vrai phénomène de société. Il témoigne de la complicité entre un petit-fils de la génération Z avec ses grands-parents octogénaires qui ont connu la seconde guerre mondiale.

Claude et Josette sont savoureux quand ils emploient des expressions d’aujourd’hui couplé à leur romantisme d’autre fois. Je déplore les partenariats commerciaux avec Google ou Amazon un peu trop flagrants mais j’aime leur poésie et l’humour déjanté de Claude ! Je trouve que Tiktok est beaucoup plus ouvert aux personnes âgées que la télévision ou le cinéma. C’est un des rares atouts des réseaux sociaux. Claude et Josette ont participé au documentaire de Laure Adler, La révolte des vieux dont j’avais déja parlé ici !

Les normales, un trio de comédiens qui cartonnent au festival d’Avignon.

C’est l’algorithme qui m’a fait découvrir ce trio composé d’une femme Alicia et de deux hommes : Romain et Kévin. Ils font des sketchs assez variés sur la vie quotidienne, la société française , la politique : L’amour est à Matignon pour parodier la télé(calamité) L’amour est dans le pré. C’est parfois assez grinçant mais ce sont de très bons comédiens. Ils proposent leur spectacle d’humour chaque année au festival d’Avignon et font des collab’ avec d’autres humoristes comme Philippine Delaire.

Greg Duth, le gars pas encore déconstruit.

Il se définit lui même comme un petit producteur local de connerie d’origine non contrôlée. Ses vidéos de la vie quotidienne reprennent toujours le même procédé de l’arrêt sur images vers le noir et blanc. Il incarne le gars lamba pas encore déconstruit qui essaye de noyer le poisson pour ne pas se faire tailler les oreilles pour sa nana. Il me fait pas mal penser à Jean d’Un gars, une fille, ce type un peu beauf sur les bords des années 1990.

@gregduth

FEMME vs MÈRE 😱 RESERVE TA PLACE POUR LE SPECTACLE (LIEN EN BIO) Abonne-toi pliz 🎶 Generique de fin : @c_lenfan – On a le temps Musique voix off : Arthur H – Lily Dale 🗣️❤️

♬ son original – Greg Duth

Roman Doduik, le gendre maudit d’Elie Semoun

C’est l’un des plus médiatisés puisqu’il joue aussi au cinéma notamment dans Ducobu avec Elie Semoun. C’est d’ailleurs grâce à cette chère Miqueline que j’ai découvert Roman dans des réels désopilants. Roman joue le gendre d’Elie et c’est très drôle ! Il se moque souvent de lui et de ses quatre films Ducobu. Donc j’ai regardé Ducobu cet été sur Netflix avec ma fille et ce n’est pas si mal !

Antonin Ecce et Nicolas Zog, les pires Parisiens d’Instagram

@le.zog

Trop cool ! Et merci à @antoninecce #management #toxic

♬ son original – Nicolas Zog

J’aime bien ces deux comédiens qui collaborent souvent pour créer des sketchs efficaces avec un langage mainstream issu de l’entreprise tellement horripilant. Ils illustrent bien ce que j’ai voulu exprimer à travers cet article. Ils ont une petite musique d’ambiance et toute une gestuelle pour vendre un message totalement toxique ou creux bien révélateur de la société actuelle. Je les trouve très bons et même militants indirectement.

Grâce à l’humour, leurs vidéos m’aident à prendre conscience qu’en consommant toujours autant de réseaux sociaux, il faut sans cesse alimenter son esprit critique, l’autodérision car la société de consommation est un véritable rouleau compresseur peu épanouissant.

Je vais terminer cet article avec un compte que j’affectionne tout particulièrement : celui dAlizon Defrance. Elle fait du stand-up mais aussi des vidéos lifestyle avec son chat roux Felipe. J’aime bien ses vidéos humoristiques sur les mois de l’année, les moustiques… car cela m’aide à m’évader car c’est léger et drôle !

Retrouvez-ici les précédents articles consacrés à ces humoristes que j’ai découvert sur Instagram.

Humour et critique sociale sur Instagram

-Ces humoristes du quotidien découverts sur Instagram

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Revue de presse : ce qui m’a marqué en juin : des récits inspirants et résilients !

Comme je travaille depuis début janvier dans un groupe de presse désormais, cela me tenait à coeur d’initier une sorte de revue de presse dans ce blog pour marquer les faits d’actualité qui m’ont émue en juin !

Tout début juin, deux jeunes sportifs à peine âgés de vingt- ans ont suscité toute mon admiration : Loïs Boisson et Désiré Doué.

Loïs Boisson, la résilience tatouée au corps pour tutoyer les sommets

Loïs Boisson a 21 ans, elle a été invitée à jouer le tournoi de Roland Garros pour sa persévérance et sa résilience après une sérieuse blessure qui avait anéanti tous ses espoirs l’an dernier. Elle est revenue invincible sur la terre battue puisqu’elle est arrivée à se hisser en demies-finales face à l’une des trois meilleures joueuses mondiales : l’Américaine Coco Gauff.

Cette dernière fut finalement la plus forte puisqu’elle a remporté le tournoi. Coco a également été très fair-play quand la Française, favorite du public s’est inclinée face à son tennis savant et puissant. Certes, Loïs Boisson n’a pas passé le premier tour du tournois anglais de Wimbledon mais peut-être que c’était un mal pour un bien comme s’il fallait qu’elle gravisse les marches du tennis de haut niveau marche après marche pour exploser plus tard.

Témoigner de sa foi devant les caméras du monde entier : la gratitude de Doué (le bien nommé)

Quant à Désiré Doué, je ne le connaissais pas avant la finale de la ligue des champions. C’est un jeune joueur du PSG qui a été choisi par le sélectionneur espagnol Luis Enrique alors qu’un autre attaquant aurait pu jouer la finale à son poste. Il a été décisif sur le premier but et ensuite il a marqué les deux buts suivants, son équipe a gagné 5-0 contre l’Inter de Milan.

La victoire est d’autant plus belle que c’est un succès collectif d’une équipe sans têtes d’affiche. L’humilité et l’esprit d’équipe ont primé grâce à l’autorité de l’entraineur. Il faut dire comme l’a souligné le pasteur de l’église que je fréquente (un fan inconditionnel de foot) que le PSG a vécu par le passé des matchs humiliants en Ligue des champions les années précédentes. Et donc cette victoire historique en finale de Ligue des champions a une saveur particulière pour le club.

J’ai été très touchée par son discours à la fin du match. Face aux caméras du monde entier, il a remercié le Seigneur pour son aide et sa bénédiction. Cela contraste tellement avec les scènes d’émeutes qui ont donné un goût amer à cette si belle fête. Je vous recommande de lire l’interview de Fabien Truong, sociologue qui a répondu aux questions de Lucia Caneque Bueno pour le journal La Vie. Le football brasse des milliards d’euros, il serait temps que les clubs et les sponsors mettent en place un fonds d’indemnisation pour les commerçants qui sont les victimes collatérales des casseurs.

Désiré Doué à la finale de la ligue des champions, c’est l’un des plus beaux témoignages chrétiens de cette année avec celui de Pete Doherty.

« Sans Dieu, je serais mort depuis longtemps »

J’ai beaucoup partagé cette story sur les réseaux sociaux car l’histoire de Pete Doherty est un très beau témoignage de rédemption. Il y a vingt ans, cette rock star anglaise s’abimait la santé en promenant sa silhouette décharnée par la drogue, ses cernes et sa mauvaise humeur comme des vilaines traces de son errance.

Il reste un musicien et un chanteur de génie mais il a trouvé sa voie : il s’est réconcilié avec ses parents, Dieu lui a sauvé la vie même si le chemin de la guérison reste encore long, il est devenu père. Il est aidé par une épouse aimante et par l’amitié d’un prêtre Didier Roquigny.

Cette histoire m’a beaucoup encouragée dans ma foi quand je prie pour ceux qui nous le demandent à la fin du culte le dimanche à l’église.

J’ai également écouté une autre belle histoire de victoire contre l’alcool avec le podcast des Lueurs : Boire pour oublier ? Quand l’addiction révèle nos plus grandes failles, avec Laurence Cottet.

J’avais découvert son histoire dans le média Brut. C’est l’histoire d’une femme qui a un poste à responsabilité dans un grand groupe de BTP. Lors d’une fête professionnelle où l’alcool coule à flots, elle tombe ivre morte par terre devant un parterre de 600 invités. On la cache dans un coin, on la laisse seule face à son sort et on la licencie en catimini sans ménagement. Ce qui devait être le moment le plus humiliant de sa vie s’est avéré être sa planche de salut pour renaître car elle se suicidait à petit feu.

Cette émission dure une heure en moyenne et comme c’était déjà le cas avec l’interview de Samuel Le Bihan, je n’ai pas vu le temps passer. Jonathan Langlois a un véritable talent pour écouter ceux qui ont souffert car il a lui-même souffert et il sait poser les bonnes questions. C’est un véritable joyau relationnel ces Lueurs. Surtout, ce média soutenu par le diocèse de Paris ose parler de foi et de spiritualité avec des personnalités publiques qui viennent un peu pour ça !

Et pour terminer sur une note plus légère mais toute aussi réfléchie, je me suis régalée à lire la revue Vieux, numéro 5 consacrée au corps qui vieillit.

C’est un chouette trimestriel qui ne parle pas seulement aux vieux. C’est drôle mais aussi philosophique. Son interview fleuve de son acolyte de toujours José Garcia est un vrai bonheur à lire. On sent leur complicité à travers les didascalies en italique dans l’interview mais c’est aussi profond et authentique. J’ai aussi beaucoup apprécié l’interview de Franck Dubosc, notre Patrick Chirac national. Il parle de son sketch plein d’autodérision aux derniers Césars, de son père et de sa loyauté à toute épreuve … Un excellent moment de lecture !

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29 jours en février et pourtant un mois compte triple à cause de la grippe.

Mars arrive avec ses rayons de soleil et ses jours qui rallongent. J’espère que mars tranchera avec notre mois de février rendu difficile par la grippe , la pluie et le manque de soleil les week-ends.

Heureusement écrire dans ce blog a été un véritable réconfort pour moi.

Voici un court résumé de ce qui a été chroniqué ici en février :

– L’essai de Thérèse Hargot : Tout le monde en regarde ou presque. Comment le porno détruit l’amour, publié par Albin Michel. J’avais lu en 2016 son premier livre Une jeunesse sexuellement libérée ou presque. J’aime beaucoup ce genre d’essais qui sondent la société actuelle avec des titres de chansons pour illustrer les chapitres. L’expertise de Thérèse Hargot vient du fait qu’elle est une sexologue qui reçoit ses patients dans son cabinet. Les témoignages recueillis dans son livre viennent du terrain.

– l’autobiographie de Florent Pagny : Pagny raconté par Florent écrit avec Emmanuelle Cosso, éditions Fayard.

Je me suis régalée à lire cette autobiographie sincère et pleine d’humour. J’aime beaucoup quand les gens célèbres continuent à faire preuve d’auto-dérision. Je me suis rendue compte à quel point j’aimais bien les chansons de Florent Pagny, Zazie, Pascal Obispo… car ils ont ponctué mes boums de préadolescente en CM2. L’envie d’aimer , Savoir aimer for ever ! L’occasion parfaite de créer une nouvelle page thématique dans ce blog : Toute la musique que j’aime…

Puis j’ai préparé un peu en avance la cérémonie d’entrée au Panthéon du couple Manouchian en lisant la BD Missak Manouchian, vie héroïque pour le 21 février !

C’est bien marrant car j’ai au moins trois collègues et leurs conjoints qui veulent lire la BD, preuve que l’histoire de ce résistant courageux, réfugié arménien touche encore 80 ans après son exécution. J’ai beaucoup aimé cette cérémonie à la télévision, cela donne une bonne piqure de rappel à ce que c’était la résistance durant la seconde guerre mondiale.

Portée par cette superbe cérémonie d’hommage aux résistants, j’ai lu un superbe essai Quelle fraternité pour notre siècle, publié par la maison d’édition dans laquelle je travaille : les éditions Bibli’o. J’ai la grande chance de découvrir ces livres en avant-première quand ils ne sont encore qu’à l’état d’embryon. Cette étude des relations dans les fratries de la Bible m’a vraiment bien parlé et inspirée.

C’est un livre utile qui redonne foi en l’humanité capable fort heureusement de fraternité encore et toujours. Tant que l’individualisme sera mis en échec…

Et enfin, la cérémonie des Césars m’ a donné une belle claque salutaire comme prise de conscience. Même si nous ne sommes pas directement touchés par les abus sexuels au sein de notre famille, de notre lieu de travail ou même dans la rue, il faudra secouer le cocotier pour ne plus faire le jeu de l’omerta, l’autruche tout simplement.

On ne compte plus les jeunes filles qui prennent la parole pour dénoncer l’impensable : Flavie Flament, Vanessa Springora , Judith Godrèche, Sarah Abitbol… dans des livres et des films forts pour sensibiliser le grand public au fléau de l’inceste et de la pédophilie. Comme disait Karin Viard, il est bon de voir la honte changer de camp.

C’est peu dire que l’ambiance est assez pesante actuellement mais qu’il faut se positionner au nom de notre humanité et de notre fraternité. Vivement le retour de nos déjeuners au jardin du Luxembourg avec les collègues pour savourer le printemps, cette renaissance !.

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Se mettre enfin dans le mood de l’automne…

L’ automne est enfin là. A Paris, la transition a été brutale en moins d’une semaine vers le 12 octobre, nous avons perdu une dizaine de degrés. Il a fallu trouver les pulls en haut de la penderie en toute hâte.

Mais le vrai bénéfice a été de se mettre dans un bon mood chocolat chaud, lectures et séries Netflix… Septembre et octobre sont de loin les deux mois de l’année que je préfère. L’automne, c’est la période de créativité toute azimut sur les réseaux sociaux pour le bullet journal mais il faut que je trouve une idée un peu originale cette année.

Dessin inspiré par @Unbulletdanslocean

Fana d’autobiographies de célébrités ou d’anonymes.

En octobre, à mon grand désespoir, je n’ai pas lu grand chose. Lire un livre dans les transports en commun parisiens a un véritable impact sur mon humeur et ma fatigue dans la journée : je vois la vie autrement, j’oublie un peu la pesanteur de l’actualité…

Entre chien et loup, Anthony Delon, éditions Points, livre repéré grâce à Clique sur Canal+

J’aime énormément les autobiographies people et celle-ci était bien écrite. Les noms des célébrités citées ont peu d’importance. C’est surtout l’histoire d’un enfant unique qui s’est retrouvé balloté de pensions en pensions, car ses parents étaient jeunes et immatures. La notoriété n’a vraiment pas arrangé les choses mais heureusement Anthony Delon a pu compter sur des personnes qui ont été des piliers de sa vie : son parrain, sa nounou ou encore sa belle-mère Mireille Darc.

J’affectionne énormément l’émission Ca commence aujourd’hui sur France 2 où je découvre des histoires personnelles extraordinaires sous forme de biographies : Au chateau de l’ogre de Marie-France Bokassa, fille de dictateur. Ou l’histoire de Catherine, ancienne religieuse dans son livre Métamorphose , la vie m’appelle, éditions Favre. J’ai découvert son histoire dans le média Brut.

Reprendre le gouvernement de sa vie ça serait un bon résumé du biopic Bernadette que j’ai vu ce soir au cinéma avec la grande Catherine Deneuve, Denis Podalydès, Michel Vuillemoz et Sara Giraudeau.

Nul besoin de voter à droite pour aimer cette Bernadette qui nous replonge avec délice dans les années 1990-2000. C’est un beau portrait de femme Vieille France qui va pourtant devenir une femme politique hors pair enfin reconnue par les médias et son grand dadais de mari !

De bonnes comédies familiales qui reprennent des vieilles recettes qui marchent.

Le nouveau jouet avec Jamel Debbouze et Daniel Auteuil

C’est un remake d’une vieille comédie avec Pierre Richard dans le rôle du jouet, qui date de 1976. C’est l’histoire d’un gosse de riche qui a la lubie de demander à son père PDG (Daniel Auteuil) de lui offrir Sami, le veilleur de nuit comme nouveau jouet.

Dans une maison hors normes, Jamel Debbouze va garder son authenticité de grand gosse pour faire comprendre à cet enfant gâté que l’amour ne s’achète pas. J’ai beaucoup aimé cette petite comédie familiale qui parle de la filiation.

Virgin river, saison 5 avec Alexandra Breckenridge, Martin Henderson sur Netflix

J’ai bien aimé cette énième saison de Virgin River car elle permettait à ses personnages de gagner en profondeur face aux épreuves de la vie : notamment des incendies qui ont dévasté de nombreuses maisons de cette petite ville de montagne en Californie. Ce qui est vraiment arrivé à des milliers de gens en 2018. J’attends avec impatience la seconde partie de la saison 5 le 30 novembre prochain : les habitants de Virgin river vont fêter Noël tous ensemble avec de nouvelles révélations…

PJ, série policière diffusée sur France 2 avec Bruno Wolkovitch, Emmanuelle Bach…

Grâce à un concours de circonstances (j’ai découvert que l’actrice qui jouait le personnage d’Agathe Monnier était la fille de Jean-Pierre Elkabach lors de ses obsèques), j’ai redécouvert l’une de mes séries favorites : PJ sur Youtube.

Alors ce n’est pas joyeux-joyeux, cela raconte le quotidien d’un commissariat de quartier dans le très populaire 10eme arrondissement de Paris. Je regardais cette série en 1998 quand j’avais une dizaine d’années et je pense qu’elle a contribué à me faire aimer Paris éperdument.

Cette série raconte les enquêtes de terrain, les rouages de la justice auxquels sont confrontés cette équipe de policiers profondément humains sous la houlette de leur commissaire. J’aime bien les moments de vérité de cette série, lumière au milieu de la noirceur humaine : le viol, l’inceste, les vols violents, l’addiction aux drogues, les arnaques, la prostitution… Une série qui bien écrite et finement psychologue.

Des parcours de vie bien retracés dans des documentaires de qualité

Beckham de Fisher Stevens, Netflix

Vu les commentaires dithyrambiques d’hommes et de femmes qui se foutent du foot et qui ont adoré cette série, Beckham est un documentaire fort qui témoigne de toute une époque : les années 1995 à 2005.

Victoria et David sont un couple mondialement connu : ils sont très riches et talentueux. Mais ils ont affronté ensemble des déferlements de haine et d’humiliations à la hauteur de leur notoriété.

J’avais oublié à quel point Beckham était avant tout un génie du foot avant d’être un joli minois. J’ai beaucoup aimé les interventions de ses parents, ses coéquipiers, ses entraineurs, ses amis… Mention spéciale à la scène finale où ils dansent en couple sur Kenny Rogers et Dolly Parton.

Invincible été de Stéphanie Pillonca avec Olivier Goy et sa famille, Matthieu Ricard, Malika Ménard et son père Gilles, Delphine Horvilleur…

J’ai eu la chance de rencontrer Olivier Goy et Stéphanie Pillonca dans le cadre de mon travail lors d’un ciné-débat. Sans mes collègues Marine et Laurène qui ont initié cette soirée avec notre chef de projet Ana, je pense que je n’aurai jamais vu ce film. Il raconte la philosophie de vie d’un père de famille, entrepreneur talentueux, cloué dans un fauteuil roulant par une maladie de Charcot qui le prive de la parole.

Il ne s’est pas résigné pour autant car son humour et son sourire sont sa meilleure arme pour continuer à vivre de manière intense en photographiant les autres, en organisant de belles soirées pour financer la rechercher pour les générations futures. Je pensais visionner un documentaire sur la mort, la maladie, et c’était un très beau plaidoyer sur la beauté de la vie, la qualité des relations…

Les articles du blog publiés en octobre :

-L’univers de Vinz le mariachi, louer Dieu avec des sonorités mexicaines

-Assane Diop, Driss, Samba, toutes les facettes d’Omar Sy que l’on aime …

Reprendre le gouvernement de sa vie : Bernadette, mon icône féministe

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Ces cinq articles plébiscités sur le blog depuis 2017

Ce mois-ci, mon petit blog chéri fête ses six ans ! Pas de goûter d’anniversaire avec chapeaux pointus quand même, j’ai assez de boulot avec l’anniversaire de ma (vraie) fille. Mais j’avais envie de partager avec vous les cinq articles qui ont fait le plus de buzz dans ma modeste blogosphère.

J’en profite pour vous remercier pour vos commentaires sympas, vos encouragements dans la vraie vie, Marine ma collègue qui me signale mes fautes d’orthographe les plus grossières, mon mari qui ne prend pas de gants pour me dire quand c’est bien ou qu’on ne comprends rien, quand il n’y a pas assez de virgules…

J’ai bien aimé écrire cet article car il me rappelle de bons souvenirs depuis six ans. Je vous recommande quand vous n’avez pas le moral de regarder un coup d’oeil dans le rétroviseur pour constater tout ce que vous avez réussi dans le passé. Cela donne un bon élan dans les ailes du dos pour sauter l’obstacle devant vous !

Changer l’eau des fleurs, roman de Valérie Peyrin, Le livre de poche, lu en mai 2020 pendant le premier confinement.

Cette chronique de livre est au top dans le classement de mes articles de blog chaque mois. J’imagine que c’est lié au fait qu’il a connu un vrai succès dans les blogs qui parlent de littérature et que ce livre a fait l’objet d’une adaptation au théâtre qui cartonne. Ce n’est pas un crush lecture car certains personnages étaient moralement très laids mais c’est un roman qui m’a quand même marqué. Il est bien écrit et nous emporte avec lui.

Je suis assez contente de la rédaction de mon article mais surtout, j’ai bien aimé que l’éditeur fasse appel à une youtubeuse littéraire que j’aime beaucoup : Bulle dop pour recommander le livre dans son bandeau promotionnel. Les youtubeurs sont les nouveaux critiques littéraires 2.0 et c’était malin de la part de l’éditeur de les mettre en valeur.

Le prince à la petite tasse, récit d’Emilie de Turckheim, Calmann Lévy, 2018

J’ai beaucoup aimé ce journal de bord à la fois réaliste et poétique écrit par une romancière qui accueille avec sa famille à Paris, un jeune migrant. C’était un bon moyen de comprendre leur quotidien et j’ai eu les larmes aux yeux quand le jeune homme a décroché un petit boulot, le départ de quelque chose dans son cheminement.

Ce livre met en lumière tous ces bons Samaritains qui sont fidèles à leurs convictions et qui ne se laissent pas effrayer par les gros titres de BFM-TV. Je doute que je sois capable d’une telle hospitalité mais ce livre m’a fait beaucoup de bien sur le plan intellectuel. Je l’ai transmis à mes parents qui l’ont lu tour à tour.

Elle s’appelait Adèle Bloch-Bauer, la Joconde nazie était autrichienne : chronique du film La femme au tableau, adapté d’une histoire vraie.

Je me suis passionnée pour la biographie d’un des modèles de Gustav Klimt : Adèle Bloch-Bauer qui fut sa muse et le symbole de la Sécession viennoise entre 1903 et 1907.La femme au tableau est un film inspiré par une histoire vraie. Il raconte le combat juridique de Maria, la nièce d’Adèle qui a dû fuir son pays du jour au lendemain en 1938 et qui a réclamé à l’Etat autrichien la restitution des tableaux spoliés par les nazis à sa famille.

Comme j’ai étudié l’histoire de l’art, je suis très fière que cet article ait été repris par un musée auvergnat qui organise des conférences d’histoire de l’art et utilisé par deux étudiantes dans leur mémoire universitaire.

Quai 71, mon adresse préférée dans le Marais depuis quinze ans.

Je suis vraiment ravie que cet article plaise autant car il me tenait à coeur. C’est un petit souvenir de mon arrivée à Paris en 2005 quand j’étais étudiante à l’Ecole du Louvre. J’habitais dans un foyer de filles sur l’île Saint Louis et une copine m’avais fait découvrir cette adresse.

Les vendeurs et les vendeuses sont vraiment très sympathiques, ils vous conseillent avec franchise sans vous forcer la main. La boutique est un ancien garage avec une mosaïque de dauphin. C’est une adresse emblématique du Marais avec des petites marques de qualité, accessibles à mon budget. Le Marais autour de la station Saint-Paul est mon quartier favori. C’est là où tout à commencé pour moi à Paris

Instagram de Quai 71

J’ai testé l’exposition Tintin à l’Atelier des lumières en famille. Ma première expérience numérique.

C’est mon coup de coeur expos en 2023. J’étais assez partagée sur ces expériences numériques immersives. Mais j’ai vraiment été bluffée par la prouesse technique et la qualité muséographique. J’ai étudié l’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et on peut dire que j’en ai vu des expositions.

Nous sommes allées la voir en famille avec trois générations et tout le monde a vraiment aimé les dessins de Hergé et les chansons qui les accompagnaient. La bande-dessinée est vraiment un art à mettre en valeur dans les musées pour encourager les jeunes générations à venir. Merci beaucoup au site officiel de Tintin d’avoir relayé mon article !

Les coulisses du blog, comment je choisis d’écrire sur les sujets qui me plaisent :

Blogs, podcasts et applications numériques·Cinéma

@Accidentally Wes Anderson, ce que Instagram sait faire de mieux : vendre du rêve

J’ai réalisé il y a peu en écrivant mes petits carnets de voyages urbains dans ce blog, à quel point j’aimais l’architecture. Quand j’étais élève à l’Ecole du Louvre, les termes techniques relatifs à l’architecture me barbaient au plus haut point mais j’aime encore plus les bâtiments que les tableaux.

Je suis émerveillée par une architecture traditionnelle flamande à Lille, un immeuble Grand siècle à Paris, un château médiéval à Vincennes, les maisons loufoques de Gaudi à Barcelone…

Je suis depuis quelques années la chaîne Youtube de Léna Situations et son amour pour l’esthétique de Wes Anderson a été contagieux. Alors que je n’ai regardé aucun de ses films. Mais j’ai bien envie de voir The Grand Budapest hotel pour ses couleurs pastel, les costumes du personnel de l’hôtel, cette symétrie parfaite et surtout cette architecture si européenne. Wes Anderson est l’ambassadeur de la Mittle Europa.

L’esthétique de ces films est tellement particulière que des explorateurs du monde entier se sont mis à alimenter un compte Instagram et un site Internet pour collecter 200 lieux dignes de ses plus beaux décors.

Wally Koval, l’auteur de ce livre s’est chargé avec son équipe de vérifier les informations et de légender les clichés. Voici ce qu’Instagram est capable de faire de plus beau : fédérer une communauté à la gloire de l’architecture et du cinéma.

Bureau de poste en Alaska. Photographie de Robin Petravic et Catherine Bailey

Ce livre regroupe des lieux hors du temps comme des hôtels, des stades, des bains publiques qui font la renommée de Budapest, des banques, des églises mais aussi des cabanes à pancakes en pleine nature en Croatie…

Il est structuré selon neuf régions du monde : Etats-Unis et Canada, Amérique latine, Europe centrale et de l’Ouest, Royaume-Uni et Europe du nord, Europe de l’est et du sud, Moyen-Orient et Afrique, Asie centrale, du sud et de l’est, Océanie et sans oublier l’Antarctique.

J’ai particulièrement aimé les architectures des Etats-Unis et d’Europe centrale pour leurs origines communes, le passé qu’elles révèlent mais j’ai eu quelques belles surprises inattendues !

Ce livre est une belle pépite que je devais chroniquer dans ce blog, il est évident que je vais le demander pour Noël prochain au pied du sapin car il doit rejoindre ma bibliothèque !

Coté France, j’ai tellement aimé ce beau livre La France de Raymond Depardon. C’est le catalogue d’une exposition à la BNF en 2010. Raymond Depardon, photographe mondialement connu a sillonné près de 70 000 kilomètres de la France périphérique en s’éloignant des grands axes.

Il a voulu raconter son pays à travers ses préfectures, les commerces, les cafés, les petites habitations de bord de mer fermées en basse saison… J’y ai même reconnu Dieppe, Criel sur mer et sa fameuse pataugeoire (mes premiers souvenirs d’enfance…). J’ai vraiment adoré ce livre que je parcours souvent quand je vais à la médiathèque de ma ville.

Ce projet photographique a été réalisé avant le mouvement des gilets jaunes de 2018, quand les réseaux sociaux n’étaient pas aussi puissants qu’aujourd’hui. Photographier la France périphérique m’a fait penser au roman autobiographique Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson, adapté au cinéma. Il parcourt la diagonale du vide entre la vallée de la Roya et les plages du Cotentin…

Droits réservés Raymond Depardon

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Léna situations, cinéaste du quotidien sur Youtube

J’ai découvert Léna en parcourant le classement du top des ventes Livres Hebdo : elle a vendu plus de 400 000 exemplaires de son premier livre Toujours plus +=+, édité par Robert Laffont.

Léna Situations est l’une des youtubeuses les plus connues de France, ambassadrice d’Adidas cet été sur des panneaux publicitaires king size. Avec ce livre de développement personnel pour les lecteurs de sa communauté issue de la génération millenial, elle a vendu plus de livres que Barack Obama avec ses mémoires !

Je n’ai pas encore lu son livre parce que le développement personnel ce n’est pas ma priorité à lire mais je suis devenue accro à ses vlogs depuis ce printemps. Elle réussit l’exploit de ne jamais m’ennuyer chaque dimanche soir avec un vlog d’une vingtaine de minutes où elle raconte ses moments de vie avec des ingrédients marquants : authenticité et proximité.

Elle se livre à sa communauté avec intelligence et recul. Léna est une vieille routarde du web, elle a appris à se protéger des critiques toxiques gratuites et de mettre en lumière ces comportements malsains pour mieux les contrer.

Sur sa chaîne You tube qui compte plus d’1,6 millions d’abonnés (dont moi), elle parle avec bienveillance d’estime de soi et de charge mentale à ses followers. Ils ont entre dix et trente ans, j’imagine et je trouve qu’elle apporte un bon état d’esprit avec ses moments heureux avec ses copains. Elle parle aussi de ses crises d’angoisse et du syndrome de l’imposteur qu’elle peut parfois ressentir.

Léna est une jeune vidéaste du web qui réussit sa carrière et qui montre à d’autres jeunes que c’est possible de réussir en France quand on travaille très dur. C’est une incroyable bosseuse qui emporte partout son ordinateur pour monter au moins quatre heures au quotidien.

Les ados qui m’entourent et qui regardent ses vidéos disent que Léna qu’elle est très forte dans ses montages, c’est plus ce professionnalisme qui ressort que ses vannes ou son maquillage. Quand elle filme Paris avec de chouettes habillages musicaux, des cadrages et des moments de vie tout simples, cela me fait penser au cinéma de Cédric Klapisch dans son dernier film Deux moi qui m’a tellement plu que je l’ai chroniqué dans ce blog !

Donc, cet été j’ai passé mon mois d’août à regarder chaque soir les vlogs de Léna depuis la Bulgarie. Certains soirs, ses vidéos m’ont plus divertie que d’autres, mais dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette saison 5. J’ai compris la référence du générique à la série Une nounou d’enfer le dernier jour du mois et j’ai bien aimé la joie d’enfant de Léna et ses copains Marcus, Solène et compagnie quand ils se mettent à jouer à SOS ouistiti.

Enfin, grâce à Léna Situations, j’ai découvert son père Papa situations qui est mis en avant dans les vlogs et leur complicité fait plaisir à voir. Il soutient beaucoup sa fille dans son aventure professionnelle. Pendant les vacances de Léna à Ibiza, on voit aussi le père de Big Flo et Oli, Fabian Ordonez qui joue de la guitare.

Cela fait plaisir à voir ces jeunes qui réussissent dans la musique, les vidéos Youtube. Ils donnent espoir pour toute une génération, Léna incite toute une nouvelle communauté de lecteurs à se rendre en librairies alors qu’on prétend que les jeunes ne lisent plus.

Je suis assez atterrée par tous ces rageux, Frédéric Beigbeder en tête qui méprisent les youtubeurs comme Léna alors que ce sont les nouvelles classes laborieuses du numérique. Tant mieux pour elle si elle gagne bien sa vie, elle travaille dur pour maintenir et enrichir sa carrière.

Youtube est devenu pour beaucoup d’entre nous notre poste de télévision le dimanche soir. Je suis curieuse de suivre la suite de la carrière de Léna. Est-ce qu’elle va se lasser des vlogs par la suite?

Je suis en train de lire un super dossier de Livres hebdo sur les nouveaux libraires ou critiques littéraires 2.0. Quand je vois l’évolution des métiers du livre, les mépriser ou les dénigrer est vraiment aussi idiot que se tirer une balle dans le pied.

Retrouvez ici mes derniers articles parus sur le blog :

-Profiter au maximum de ses vacances : les différences de standard entre France et Bulgarie

-Sur les pas de Klimt en Europe centrale

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Les contenus du mois de novembre

Mon plan with me de Novembre

En novembre, j’ai décoré mon bullet journal d’un mug bien fumant de chocolat chaud, inspiré par les dessins d’Alain Auderset. J’ai dessiné un coffee shop inspiré par le compte Instagram de Sarah Eliz et j’ai beaucoup blogué.

Le 1er novembre, j’avais envie de continuer mon été avec des photos de Bulgarie : des livres comme sculptures publiques et des châteaux de sable de la plage de Bourgas.

Ensuite, j’ai voulu chroniquer le film Rebecca que j’ai vu sur Netflix. J’adore les adaptations littéraires au cinéma. Ce roman gothique m’a beaucoup questionnée sur la manière dont il cautionne le meurtre au nom de l’amour et de la passion amoureuse. Un écho au procès Daval qui a eu lieu ce mois-ci…

Cr. KERRY BROWN/NETFLIX

Complètement dépitée de ne pas avoir pu voir l’exposition Chanel au palais Galliéra avec ma copine Alix, j’ai épluché son dossier de presse pour vous donner envie d’y aller, un fois dé confinés.

J’ai bien aimé la présentation virtuelle de l’exposition sur Facebook un samedi soir, c’était bien agréable.

Puis, j’ai inauguré un billet qui se veut drôle et plein d’autodérision sur toutes les situations nouvelles et cocasses que nous vivons en tant que jeunes parents depuis bientôt deux ans. Je l’ai intitulée Les déboires d’une mère moderne. L’épisode 1 s’intitule Des gigoteuses à la pelle, le second est consacré au sommeil et comment prendre ses quarts comme un marin du Vendée globe.

On visite beaucoup Netflix en confinement, ça distrait cinq minutes mais les écrans à haute dose = sinistrose. J’ai voulu vous lister mes dix meilleures découvertes Netflix depuis trois ans et vous donner mes impressions sur la saison 4 de The crown que j’ai engloutie en moins d’une semaine.

Rien de meilleur qu’un bon livre ou une bonne promenade dehors. Je compte bien vous chroniquer davantage de livres le mois prochain comme les bibliothèques et les libraires réouvrent (youhou, danse de la joie !).

Le mois de novembre se termine sur une note solidaire. Je vous raconte ma journée en tant que bénévole aux Soupes de Belleville. Une journée extraordinaire qui m’a rassurée sur la qualité des relations humaines malgré Coco le virus et la pauvreté.

Et enfin,je vous prépare à Noël avec un bon feel good movie des familles : L’ascension avec Ahmed Sylla, adaptation de l’histoire vraie de Nadir Dendoune. Ce banlieusard de la Courneuve s’attaque à l’ascension de l’Everest en autodidacte. Il le raconte dans son livre Un tocard sur le toit du monde !

Copyright Mars films

J’ai déjà bien avancé mes publications pour le mois de décembre (visiblement le confinement m’inspire pour bloguer…

Au programme : calendrier de l’Avent inversé, sortie de l’autobiographie d’Alain Auderset sous forme de roman graphique, on parlera déménagement et décoration intérieure….Tout sauf du coronavirus qui ferait bien de se faire oublier en 2021.

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Les contenus de juillet

D’habitude en juillet, canicule oblige, je ferme à toute vitesse mon ordinateur. Aucune envie de bloguer. Mais cette année, portée par des températures beaucoup plus clémentes et de bons sujets, rien ne m’arrêtait.

J’ai publié sept articles avec beaucoup de plaisir. Certains marquaient un sacré dé-confinement culturel : un retour très apprécié dans les salles de cinéma et les musées.

Je me suis régalée avec le film Les parfums, une belle histoire d’amitié qui ne se termine pas obligatoirement au lit.

Copyright Les Pyramides

Ensuite, j’ai tenu à remercier tous ces gentils Kubers qui m’envoient de belles cartes postales pour me remercier pour les lectures que je leur recommande chaque mois.

J’ai récidivé à écrire un second article sur l’exposition Louis de Funès à la Cinémathèque tellement ce petit monsieur est un génie de la comédie.

Une autre exposition de société m’a tapée dans l’oeil : l’exposition Lu au musée d’Histoire de Nantes. L’occasion de rendre hommage à tous ces braves routiers qui nous ont nourri pendant le confinement. Une pénurie de biscuits serait une sacrée épreuve chez nous !

J’ai lu un chouette roman qui ne payait pas de mine vu sa longueur : Millésime 1954. C’était un voyage dans le temps très agréable. Au même moment, j’ai acheté le carnet urbain de coloriages de Paris de Zoé de las Cases. Je me suis lancée dans une compilation de souvenirs de quinze années à Paris depuis mon arrivée en 2005 sur l’île Saint-Louis. Vaste chantier !

Nous avons rejoint notre famille et nos amis à Valence et Lyon, de belles retrouvailles depuis le confinement. Il fait beau et chaud, le rosé et le barbecue étaient au rendez-vous.

Enfin, j’ai lu un roman fort sur la Floride des années 1960. J’ai trouvé le titre un peu nul mais c’était un bon moment de lecture et d’évasion. Venetian pool, attends-moi !

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Dans les coulisses du bal littéraire des sardines

Pendant ce confinement, j’ai beaucoup développé mon blog à raison de dix articles mensuels (mon record) et je me suis régalée. Bloguer toutes les semaines m’apporte beaucoup quand la routine métro-boulot-dodo devient trop lassante et surtout je me suis rendue compte à quel point c’était un magnifique journal à souvenirs. Le bal littéraire des sardines est né en septembre 2017, l’année de mes trente ans.

Après deux précédents blogs, j’ai choisi le site WordPress, celle de bon nombre de blogs. Je l’ai choisie pour sa mise en page facile à utiliser et ses statistiques bien conçues. Je n’ai pas investi dans du matériel de montage vidéo comme les youtubeuses parce que je trouve cela long et fastidieux les vidéos.

J’admire beaucoup leur travail de mise en scène avec leurs bougies Yankee candle (partout, partout, partout sur Insta), leurs éclairages sophistiqués et leurs petits en-cas appétissants. Ce n’est pas mon truc, je trouve ça vraiment chronophage. Je suis même navrée des commentaires désobligeants adressés aux instagrameuses et blogueuses alors que ce sont de vraies laborieuses de contenus de qualité. Moi, mes posts et mes stores Instagram sont d’une telle banalité que je songe à m’en abstenir vu la compet’.

Peu de chances que je me mette à faire des vlogs dans une chaîne Youtube, ici dans ce blog, c’est l’écrit qui a le pouvoir. Ecrire un bon article deux fois par semaine, c’est mon kiff ! Cela renforce l’estime de soi quand on écrit une belle chronique d’un seul trait, de manière très fluide. Je m’auto-congratule face à une jolie tournure de phrase. Il faut me voir (ou pas) à mon bureau quand je me marre toute seule (hu hu hu quel trait d’esprit ma chère Margot). Un blog, c’est un miroir agréable où l’on choisit quel profil on veut montrer (je cherche à préserver l’anonymat de mon mari et de ma fille par exemple).

Plus qu’un espace d’écriture libre, je vois aussi mon blog comme un outil professionnel, complémentaire de mon métier de libraire. Je chronique des romans, des essais, des albums jeunesse, des séries Netflix, des expos, des chaînes Youtube de bullet journal, des bonnes adresses lifestyle…Ce sont des bulles d’oxgène, de véritables échappatoires face à ce flot terrible de mauvaises nouvelles à l’échelle mondiale.

J’y apporte aussi des articles qui parlent de ma foi en Jésus, le sel de ma vie, sans tomber dans la religion ou le prosélytisme. J’aime lire la Bible chaque matin en dessinant dans mes carnets Moleskine, l’Egypte de Moïse par exemple.

Les blogs sont loin d’être has-been et je cherche sans cesse à embellir le mien, proposer des contenus originaux et intelligents. Pour cela, j’ai organisé un calendrier éditorial pour planifier mes deux articles hebdomadaires, mes publications Facebook et Instagram, le relais de mes articles dans la newsletter de Regards protestants… Ce blog, c’est un peu une manière de réaliser mon rêve d’être journaliste- libraire.

Un futur article qui me botte sur ma nouvelle passion : la décoration d’intérieur

Ce blog va aussi prendre une tournure plus professionnelle dans les semaines qui viennent car je me lasse un peu de faire femme-sandwich pour vous vanter un livre, une série ou un bon resto (même si je ne touche pas de commission, marre de faire l’influenceuse à deux balles par moment).

Quand on écrit un blog ou qu’on en lit beaucoup pour s’inspirer, on a vite marre des swaps, des hauls et des unboxing qui tournent toujours un peu indirectement autour du consumérisme.

Il y a peu, je me suis passionnée pour une vidéo de Mariel du blog de Néroli. Elle fait beaucoup de tests de produits de beauté comme les affectionne mon amie Alix ! Mais c’est son expérience de somnambule qui m’a scotchée. J’ai trouvé ça très original comme contenu. Allez voir aussi ses vlogs de voyage, cette fille est un véritable guide touristique avec un mari très patient et coopératif, je trouve.

Moi, je vous raconterai mes aventures palpitantes : comment j’ai été libraire de Mona Lisa pendant trois ans en pleine saison touristique, mon expérience de stagiaire du tout neuf MUCEM de Marseille, quand j’ai vendu des tonnes de Pléiade à Noël dans une librairie de Saint-Etienne ou encore quand j’ai organisé la soirée des libraires d’un éditeur d’art prestigieux à Saint Germain-des- Près.

Ce blog est celui d’une libraire qui aime passionnément son métier !

Retrouvez d’autres articles où je parle de mon métier de libraire :

Le click and collect, le nouveau commerce moderne

L’heureuse invitée du dîner Kube mai 2019

#Paye ton auteur et En attendant Livre Paris.