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@Accidentally Wes Anderson, ce que Instagram sait faire de mieux : vendre du rêve

J’ai réalisé il y a peu en écrivant mes petits carnets de voyages urbains dans ce blog, à quel point j’aimais l’architecture. Quand j’étais élève à l’Ecole du Louvre, les termes techniques relatifs à l’architecture me barbaient au plus haut point mais j’aime encore plus les bâtiments que les tableaux.

Je suis émerveillée par une architecture traditionnelle flamande à Lille, un immeuble Grand siècle à Paris, un château médiéval à Vincennes, les maisons loufoques de Gaudi à Barcelone…

Je suis depuis quelques années la chaîne Youtube de Léna Situations et son amour pour l’esthétique de Wes Anderson a été contagieux. Alors que je n’ai regardé aucun de ses films. Mais j’ai bien envie de voir The Grand Budapest hotel pour ses couleurs pastel, les costumes du personnel de l’hôtel, cette symétrie parfaite et surtout cette architecture si européenne. Wes Anderson est l’ambassadeur de la Mittle Europa.

L’esthétique de ces films est tellement particulière que des explorateurs du monde entier se sont mis à alimenter un compte Instagram et un site Internet pour collecter 200 lieux dignes de ses plus beaux décors.

Wally Koval, l’auteur de ce livre s’est chargé avec son équipe de vérifier les informations et de légender les clichés. Voici ce qu’Instagram est capable de faire de plus beau : fédérer une communauté à la gloire de l’architecture et du cinéma.

Bureau de poste en Alaska. Photographie de Robin Petravic et Catherine Bailey

Ce livre regroupe des lieux hors du temps comme des hôtels, des stades, des bains publiques qui font la renommée de Budapest, des banques, des églises mais aussi des cabanes à pancakes en pleine nature en Croatie…

Il est structuré selon neuf régions du monde : Etats-Unis et Canada, Amérique latine, Europe centrale et de l’Ouest, Royaume-Uni et Europe du nord, Europe de l’est et du sud, Moyen-Orient et Afrique, Asie centrale, du sud et de l’est, Océanie et sans oublier l’Antarctique.

J’ai particulièrement aimé les architectures des Etats-Unis et d’Europe centrale pour leurs origines communes, le passé qu’elles révèlent mais j’ai eu quelques belles surprises inattendues !

Ce livre est une belle pépite que je devais chroniquer dans ce blog, il est évident que je vais le demander pour Noël prochain au pied du sapin car il doit rejoindre ma bibliothèque !

Coté France, j’ai tellement aimé ce beau livre La France de Raymond Depardon. C’est le catalogue d’une exposition à la BNF en 2010. Raymond Depardon, photographe mondialement connu a sillonné près de 70 000 kilomètres de la France périphérique en s’éloignant des grands axes.

Il a voulu raconter son pays à travers ses préfectures, les commerces, les cafés, les petites habitations de bord de mer fermées en basse saison… J’y ai même reconnu Dieppe, Criel sur mer et sa fameuse pataugeoire (mes premiers souvenirs d’enfance…). J’ai vraiment adoré ce livre que je parcours souvent quand je vais à la médiathèque de ma ville.

Ce projet photographique a été réalisé avant le mouvement des gilets jaunes de 2018, quand les réseaux sociaux n’étaient pas aussi puissants qu’aujourd’hui. Photographier la France périphérique m’a fait penser au roman autobiographique Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson, adapté au cinéma. Il parcourt la diagonale du vide entre la vallée de la Roya et les plages du Cotentin…

Droits réservés Raymond Depardon

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