En février dernier, j’ai eu une grippe carabinée qui m’a beaucoup démoralisée. J’ai passé neuf nuits atroces à dormir par tranches de trente minutes…
Heureusement pour me changer les idées, je me suis lancée dans le challenge collages Februllage, découvert sur Instagram grâce au compte de @Julie adore.
Il se trouve que par hasard, la médiathèque de ma ville a encouragé ce challenge avec un mini bureau mis à disposition avec des visuels très bien choisis !
Ils ont trouvé des personnages issus de tableaux peints, de sculptures que l’on pouvait associer avec des animaux, des plantes, des cartes géographiques, des motifs, des couleurs et des polices de texte… Le maître mot du Februllage est l’éclectisme.
J’ai bien aimé tenté l’expérience mais cela demande une sacrée organisation. Et au lieu de me détendre ça m’a plutôt mis la pression quand j’étais face à ma page blanche. Cependant, cela m’a aussi encouragée à faire plus souvent des collages car j’aime énormément ça !
J’ai trouvé cette petite pépite chez Gibert : Découpez ce livre et créez votre propre monde merveilleux, édité par Hachette (17.90€). Il est très inspirant mais je ne sais pas encore comment l’utiliser au mieux. Cela fait un moment que je cherchais une telle ressource pour découper des visuels aussi variés que des architectures, des personnages de cirque, des paysages oniriques…
Retrouvez ici mes précédents articles consacrés aux collages, ma passion depuis l’adolescence.
Quand j’étais petite, ma grand-mère nous a initié au point de croix pour nous occuper l’été au camping quand le désœuvrement était à son comble.
Puis, j’ai abandonné ce loisir même si j’allais de temps en temps faire un tour au magasin Modes et travaux, rue Saint Lazare pour regarder si je ne trouvais pas quelque chose à mon goût. L’air de rien !
Longtemps, j’ai trouvé la broderie trop classique, voire mémérisante dans ses motifs, ses coloris. Et puis Instagram est passé par là. Ainsi, j’ai découvert des blogueuses comme Ginacie, Britney Pompadour qui ont modernisé cette pratique avec beaucoup de talent.
Cet hiver, en piochant dans les bacs dépareillés d’un Noz de zone artisanale, j’ai trouvé un trésor. Des petits motifs de verre à cocktail et de , très girly, une collaboration entre DMC et Octobre rose.
Un kit complet pour aider les pas dégourdies dans mon genre à se lancer. Je suis aussi une élève très peu dissipée carje ne respecte pas les consignes et j’aime expérimenter des points de broderie très peu réglementaires. Seul m’importe le résultat visuel final.
Prochainement, je vais aller encore plus loin hors des sentiers battus, me débarrassant de tout canevas pour aller à l’aventure : décalquer comme je peux de beaux motifs sur des tee-shirts bon marché mais de qualité.
Je ne promets même pas de me servir du cercle à broder (même si c’est l’idéal pour tendre le tissu) pour la bonne et simple raison que je ne sais pas comment le fixer convenablement.
Ce printemps, je me suis régalée avec un kit prêt à broder acheté sur le site de Britney Pompadour. J’ ai rapidement abandonné toute consigne mais une fois le tee-shirt repassé, j’étais très contente du résultat.
Voici quelques idées de motifs que j’ai bien envie d’essayer ainsi qu’une courte bibliographie pour vous engager vous aussi sur la route sinueuse mais passionnante de la broderie !
Dans le domaine des loisirs créatifs, Eyrolles est mon éditeur de référence. Ainsi, j’ai découvert les livres deJulie Adore, Laure dePapierpapierpapier…
Ce livre : Mots brodés, je l’ai découvert grâce au blog de son auteure Gina et cie. J’aime les motifs très modernes qui me donnent envie de me lancer à broder car c’est bien moins difficile que l’on ne pense. Il y a quarante-cinq motifs à broder dans ce livre.
Le blog est un excellent complément pour y trouver d’autres idées. Vous pouvez y télécharger des motifs comme la silhouette de la photographe Vivian Maier ou un dessin de la fameuse porte violette de la série Friends, à condition de citer la dessinatrice des motifs.
J’ai découvert cette petite marque comme je les aime grâce au compte Instagram de Julie adore, une illustratrice dont j’aime l’univers et donc j’ai chroniqué le livre dans ce blog : Collages créatifs. Elle a eu la gentillesse de me citer dans la revue de presse de son livre sur le site de son éditeur Eyrolles.
Julie a fait une collaboration avec Britney Pompadour : ses petites bonnes femmes si graphiques à broder dans des kits tout prêts. J’ai donc découvert l’univers de cette créatrice qui propose quelque chose que je cherche depuis longtemps sans oser me lancer.
Je pratique la broderie en totale amazone depuis des années. Je pensais même suivre un tuto pour me confectionner un cercle à broder dans une boite à camembert, c’est dire. J’ai eu envie de me faire un cadeau pour ce début d’année 2021 chaotique et bien plombant avec un kit de broderie.
J’ai étudié de longues moments son site Internet avant de me décider à commander une broderie du Sacré-Cœur en collaboration avec Atelier Mouti.
Les dessins de Julie adore me plaisaient beaucoup mais c’était trop facile à broder, j’avais envie d’un vrai challenge et le trait très fin des architectures parisiennes m’a convaincue.
Chapeau pour la simplicité de commande et la rapidité de livraison sur le site Internet (en moins de 24 heures dans ma boite aux lettres). Le packaging est nickel, le matériel est de qualité, je n’ai pas besoin de courir à Sostene Grene ou Cultura un cercle à broder, du fil et une aiguille chez DMC… Le prix peut vous paraitre un peu élevé mais si on additionne tout le matériel fourni, le prix est juste.
Ce kit de broderie facile est une bonne surprise du e-commerce dont j’ai envie de parler autour de moi dans ce blog. Je suis persuadée que la broderie chez soi est un bon remède contre la sinistrose et l’ennui confiné, cela enrichit la santé mentale de faire du beau et de se rendre compte qu’on est doué de ses mains.
Je me suis régalée à suivre les lignes des architectures parisiennes : les toits parisiens, les coupoles de Montmartre même si je me suis bien galérée avec les détails des toitures en ardoise… Les dessins des autres illustratrices étaient très beaux mais je n’avais pas envie de broder mes tee-shirts avec des déesses de la sororité. Moi j’ai envie d’être fraternelle avec tous, hommes et femmes, sans guerre des sexes.
Quoiqu’on en pense ce qu’on brode sur un tee-shirt est un message et je vous conseille de bien scruter le site avant de choisir votre modèle, est-ce que ça ne sera pas trop difficile ou trop facile, est-ce que je vais me détendre et m’amuser?.
Vous l’avez bien compris, Britney Pompadour est une marque dans le vent, qui allie moderne et tradition. Comble de l’ironie, au moment où je découvrais cette marque, c’était la période de l’audience de Britney Spears pour statuer si la tutelle qui était sensé la protéger d’elle même était juste ou non.
Je suis une petite collégienne des années 1990 et cette jeune Américaine m’a fait rêver, mes cousins de Marseille et mon frère se foutaient bien de moi d’ailleurs. Son désarroi psychologique face à des médias qui la poussent au pire me pose question sur la cruauté de ce show-biz qui construit des carrières sans se soucier de la santé mentale de ses chanteuses.
Britney n’est pas la seule à être totalement déséquilibrée psychologiquement par ces corbeaux : Lindsey Lohan, Paris Hilton, Miley Cyrus…
C’est un bel hommage de baptiser sa marque Britney car elle est une grande musicienne qui a une longue carrière derrière elle, elle a su se réinventer et elle travaille dur pour produire des shows de qualité. C’est une icône des années 1990 et la nostalgie est un bon ressort marketing du e-commerce.
Celui qui clame haut et fort que la broderie c’est ringard et mémérisant, se plante quelque chose de bien. Avec les réseaux sociaux, il y a toute une communauté qui poste ses créations sur Instagram et je suis à la lisière d’une nouvelle addiction créative.
Si cet article vous a convaincu de vous lancer dans la broderie, je vous recommande le livre Easy broderie de Britney Pompadour chez Glénat. Dans un autre genre beaucoup plus expert, j’ai vu passer sur les blogs de Rita le chat et Merci pour le chocolat, une année à broder dans un cercle.
Cela me plaît bien comme challenge mais je me cantonne au Bullet journal papier pour l’instant (un challenge collages mensuel toujours inspiré par Julie adore). Je vous montrerai le résultat à la fin du mois…
Alors, que je vous parle broderie, les petites broches de Macon et Lesquoy me sautent littéralement aux yeux, dans une boutique de ma rue au travail, dans le dernier Elle….
Je me souviens plus comment j’ai découvert cette marque française mais dès que je les vois, je sais les reconnaître. Il faut dire qu’ils sont de toutes les collaborations : la Samaritaine, l’exposition Louis de Funès à la Cinémathèque française (la broche de la DS de Rabbi Jacob ci contre)….
Voici quelques articles avec des idées pour oublier la sinistrose avec ses mains !
Ce blog fait la part belle au dessin et au bricolage DIY (do it yourself ). S’occuper les mains est une vraie détente pour moi, cela me sauve du shopping compulsif ou d’un raid dans le placard à biscuits.
En octobre je me suis régalée à dessiner un grand arbre avec des feuilles ramassées le matin dans un parc. J’ai mixé différentes techniques comme le collage et le coloriage aux feutres. On peut aussi bien s’exprimer avec des morceaux de kraft déchirés.
Je me suis aussi découvert un talent pour les plans de décoration intérieure même si je prends de grandes libertés avec la notion de perspective.
Ce sont les dessins des architectes d’intérieur Emmanuelle Rivassoux et Sophie Ferjani de Maison à vendre sur M6 qui m’ont inspirée.
Je me suis servie de mes feutres Tombow ainsi qu’une petite gamme de feutres à alcool que j’ai acheté chez Action.
Cet article, ça faisait longtemps que j’avais envie de l’écrire. Vive les petites étiquettes d’ Instagram qui me permettent d’enregistrer tous mes coups de cœur.
Je trouve Instagram beaucoup moins brouillon que Pinterest pour s’inspirer. Et vous?
Voila mes six coups de cœur dans des domaines créatifs très variés : la broderie, le bullet journal, le papier, les collages et les bijoux et autres objets décoratifs de ma chère Mapu Picchu.
La broderie : Virginie.renault_brodeuse
Je voue une grande passion aux sequins, perles et autres. J’admire mais je ne pratique plus la broderie car c’est un loisir qui me prend trop de temps et de place, j’accumulerai des tonnes de matériel inutilisé…. Mais je me régale à regarder les illustrations en broderie de Virginie Renault. C’est une ancienne libraire qui s’est reconvertie brodeuse et c’est une as de l’aiguille.
Grâce à un point indien très précis, elle peut broder une paire de fesses mais aussi les portraits des Culottées de Pénélope Bagieu, les manies des Parisiennes de Margaux Mottin… Bref, elle magnifie le dessin d’une BD avec tous ses détails sur un autre medium et je suis scotchée par son talent. Elle brode aussi des robes de mariées…
Le papier : Papier papier papier
Pendant le confinement, j’ai découvert grâce à la revue Le guide du papier créatif, Laure et sa marque Papier papier papier qui a écrit un livre génial, Objets papier, éditions Eyrolles.
Choisie par de nombreuses marques comme Jacadi ou le Carroussel du Louvre, elle réalise des installations absolument démentes. Je pense m’offrir un jour un atelier DIY avec elle quand l’occasion se présentera.
J’adore construire des objets en papier, je suis tellement contente de moi quand ça ressemble à quelque chose. Je suis vraiment admirative du travail de Laure que l’on peut tout à fait qualifier d’ingénieure papier.
Pour la petite histoire, j’ai passé cinq heures un jour à monter un cactus en papier (un DIY génial du blog Make my lemonade) aidé par mes deux adorables cousins marseillais : Céline et Matthieu !
Le bullet journal : Plan_with_Clem et Le bujo de Laura
Grâce au hastag #bulletjournalfrançais, j’ai découvert un super compte: Plan_with Clem. Cet été, je me suis régalée à m’inspirer de ses dessins pour réaliser de délicieuses piscines rafraîchissantes. Elle a un vrai talent pour le rendu de l’eau et ses reflets. Elle est professeur d’arts plastiques (ça aide aussi !).
J’aime aussi beaucoup le compte Le bujo de Laura et ses architectures vraiment réussies. Je vais redessiner l’immeuble de Lisbonne avec ses azulejos tellement c’était un régal !
Les collages : Julie adore
J’ai découvert les livres de Julie Adore sur le compte Instagram de Marjolaine Solaro. Je vous une passion aux collages depuis l’enfance. J’aime beaucoup ses photos depuis la datcha de ses parents en Russie. Car Julie est Russe et elle apporte tout son inspiration artistique slave avec elle.
C’est elle qui m’a inspirée de dessiner des matriochkas russes et des poupées bulgares ensemble. J’enrage d’avoir perdu mes emballages de chocolats russes avec des ours polaires, ça aurait inspiré un collage génial.
Les bijoux et autres créations fait main : Ma pu picchu
Marion, c’est ma compatriote drômoise et amie depuis plus de dix ans. Elle sait tout faire : des boucles d’oreille en plastique fou, des mobiles pour décorer une chambre de bébé, des luminaires sophistiqués, des illustrations à la chaîne pour mon mariage (reconnaissance éternelle).
Avec mon mari, on est toujours ébahis par l’étendue de sa créativité à chaque fois qu’elle nous invite à manger le poulet du dimanche dans son appartement-atelier de Montreuil. J’aime son trait de pinceau et son inspiration venue de ses voyages ou du street art au coin de la rue.
Retrouvez ici son portrait rédigé il y a quelques années dans mon blog.
Et vous quels sont les comptes Instagram qui inspirent votre créativité ?
Retrouver ici d’autres articles plus anciens de mes expériences artistiques et DIY :
Cette semaine, j’ai envie de faire plaisir à sept petits chanceux !
Chaque jour de cette semaine, j’offrirai un petit marque page fabriqué par mes soins aux sept premiers nouveaux abonnés du blog Le bal littéraire des sardines !
Rien de plus simple pour participer ! Il suffit de s’abonner via l’email ou via le portail WordPress en haut dans la colonne de droite. Je vous contacterai par email pour vous demander vos coordonnées postales.
Ce concours s’adresse uniquement à la France métropolitaine. Envoyé dans une petite enveloppe timbrée, ce joli marque- page vous parviendra selon le bon vouloir de la Poste sous une semaine si tout va bien !
J’ai hâte de commencer cette expérience humaine avec vous, c’est le tout premier concours que j’organise dans ce blog !.
Si vous souhaitez le réaliser vous-même chez vous, je vous adresse ici un petit tutoriel !
Matériel : du papier un peu épais de chez Action, des papiers de couleurs à motifs, de la feutrine rose ou jaune, du masking tape, du carton kraft, un feutre noir, de la colle verte Scotch, du papier adhésif pour plastifier les livres scolaires…
C’est simple comme bonjour mais cela prend un peu de temps et demande de la concentration ! Je les fabrique en série pour gagner du temps.
Les dimensions idéales : 15 cm de long (pointe du crayon comprise) x 4 cm de large.
Découper vos bandes de papier un peu épais en rectangle selon la longueur que vous voulez.
Laissez deux centimètres en haut et en bas pour y ajouter une pointe en kraft qui renforcera votre marque page également.
Coller un rectangle de feutrine pour réaliser la gomme et collez-y une bande de masking tape de manière la plus élégante possible.
Lundi matin, j’étais sur les nerfs à cause de ce long week-end confiné et ensoleillé. Mon mari m’a donc encouragée à aller chez le marchand de journaux m’acheter une revue avec des tonnes de DIY pour retrouver le cap !
J’ai trouvé Plaisirs de créer, une revue trimestrielle avec une vingtaine de gabarits, des papiers, 150 pages de création, 46 objets à réaliser pas à pas et surtout des interviews d’artistes, des idées shopping et livres DIY. J’avoue avoir beaucoup de mal avec les tableaux Pinterest, c’est vraiment très fouillis et je m’ y retrouve pas du tout. L’ éditorialisation des contenus, ça a du bon !
J’y ai retrouvé des créateurs que j’aime beaucoup comme Julie adore et j’en ai découvert d’autres comme le blog Mademoiselle Claudine.
J’ai repéré trois ou quatre titres de livres parfaits pour moi : Petits univers de papier ou encore Jouets et décors de chambre d’enfants en carton, tous les deux chez Dessain et Tolra.
Dessain et Tolra est un éditeur du groupe Larousse, c’est une référence dans le domaine des loisirs créatifs. J’aime aussi la ligne éditoriale des éditions Eyrolles : leur guide pour réaliser un carnet de voyage en milieu urbain m’avait bien tapé dans l’oeil.
Grâce à cette revue, j’ai trouvé mes deux prochains challenges DIY dans le catalogue des éditions Eyrolles :
Son site est génial, elle réalise des merveilles en papier pour des campagnes de publicité que j’avais vu sans le savoir. Je trouve que ce livre va se révéler être une vraie mine d’or pour moi, source d’économies et de lutte contre le gaspillage matériel. J’aime changer souvent ma décoration, cela coûte cher et ça encombre vite !
Je sais déjà ce que je vais demander comme cadeau d’anniversaire… Je prévois aussi de réaliser la baleine en tissu que j’ai pu télécharger gratuitement sur le site de Chouette kit (merci pour ce cadeau, c’est appréciable en ces rudes moments).
Je me souviens des premiers DIY géniaux que j’avais trouvé sur le blog de Make my lemonade : j’y ai réalisé ma première Tour Eiffel en papier (j’ai dû en faire une dizaine).
Les DIY sont un excellent moyen de détente autant pour les mains que pour l’esprit. Ne vous privez pas de cette source d’évasion. Avant, j’ai deux mains gauches mais au fur et à mesure j’ai réalisé que je savais faire beaucoup plus de choses que je ne le croyais.
Ce que j’aime avec ces réalisations en papier et en carton, c’est se rapprocher le plus possible de la réalité, faire illusion !.
Avec un bon matériel, vous pouvez tout faire : un stylet pour faire des découpages plus fin que le cutter, une planche à découper verte (on en trouve facilement à Lidl, Sostrene Grene ou Action), du bon papier : j’achète du papier Canson ou sinon chez Action. Tout dépend du grammage et enfin je ne colle qu’avec ma fidèle colle verte Scotch.
Mes précédents articles consacrés aux DIY (do it yourself) et au bullet journal :
Toujours à la recherche d’un défi DIY, j’ai trouvé une super idée à la bibliothèque Assia Djebar : une proposition d’atelier couture pour réaliser un tapis à conter avec le patron du célèbre loup des éditions Auzou.
Pour l’instant, je n’ai réalisé que le loup en feutrine et c’était très agréable comme DIY. Cela m’a rappelé un bon souvenir avec mon bon pote Loulou quand il était en CE2 et qu’il devait lire une aventure du loup pour l’école. Je me suis dis qu’un cadeau souvenir pour son anniversaire, ça serait une bonne idée.
J’en ai fait un second pour ma petite fille à qui je constitue tout un héritage culturel : la chanson d’Henri Salvador : Le loup, la biche et le chevalier pour le soir, des albums jeunesse de qualité comme Les trois brigands… C’était incontournable de créer une catégorie maternité pour enrichir ce blog et je constate que bon nombre d’entre vous cherchent sur les blogs des idées pour transmettre un héritage culturel à leurs enfants.
Certaines donnent des surnoms à leurs enfants et leurs maris comme Marjolaine en Bretagne qui a surnommé une de ses filles Fleur de Sel. Moi, je vais surnommer ma petite fille Fleur d’oranger ici parce que c’est l’odeur de la Zyma D qui parfume son petit visage tous les matins. Pour mon mari, on trouvera plus tard…
Bon je vous explique comment faire ce fameux loup.
Tout d’abord, le choix de la feutrine (pas trop épaisse) et les dimensions sont déterminantes. Si votre patron fait moins de 27 x 13 cm, vous pouvez vous attendre à des difficultés quand il faudra retrousser votre modèle sur l’envers.
C’est la grande difficulté de l’exercice. Il faut que vous retroussiez chaque élément avec un crayon pour bien faire ressortir les oreilles, le museau, les bras et les pattes du loup. Ensuite, c’était très amusant de coudre les dents du loup, une petite langue et un museau rose, des yeux avec du fil noir, une panse grise … Je ne lui ai volontairement pas conçu de queue car j’ai trouve cela inutile.
Enfin, vous rembourrez le loup avec du kapock que l’on trouve en petite quantité à Rougier et Plé (mon adresse fétiche).
Les instructions du blog Du fil et mon… m’ont beaucoup aidée.
Je suis très contente du résultat, je vais en faire un second pour ma petite Fleur d’oranger ! En tant que libraire,j’aime beaucoup la collection de livres du Loup d’ Auzou, crée par Eléonore Thuillier, illustratrice et Orianne Lallemand, auteure. Ce petit loup maladroit parle à beaucoup d’enfants dans les écoles, j’ai même vu les livres du Loup dans une librairie francophone à Burgas en Bulgarie.
La semaine prochaine aura lieu le salon international du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, c’est un très beau salon pour les amateurs d’albums jeunesse comme moi !
D’autres articles de la rubrique Maternité et DIY dans ce blog :
Cet automne, j’ai enfin trouvé des coloriages grand format comme le les aime dans ma boutique fétiche Sostrene Grene, rue du faubourg Saint-Antoine, près de Bastille.
Et comble du hasard, il y a des modèles géniaux de fleurs, de carpes koi et de cactus. De quoi m’éclater avec mes feutres Tombow et Lyra. J’étais un peu dépitée du résultat un peu piteux qui était dû à la qualité un peu médiocre du papier du carnet de coloriages.
Heureusement, je ne me suis pas laissée abattre et j’ai réessayé avec du papier calque, pour un effet de transparence tout à fait réussi : on se croirait dans un étang . Je suis une grande fan de ces carpes koi tellement esthétiques qui me rappellent le tableaux des poissons rouges de Raoul Dufy.
Toute la réussite du coloriage tient dans l’observation des reflets de l’eau et des nuances de la peau des capes koi (un peu comme des crevettes). Il faut tester son camaïeu de bleus et de verts pour l’eau, doser les écailles de couleur rose, orange carotte, rouge vermillon, jaune… C’est surtout pour la tête et les nageoires qu’il faut être le plus précis pour que ça soit le plus ressemblant.
Je suis particulièrement contente de l’effet de transparence du papier calque même si ça a a un peu abîmé la pointe de mes feutres car le papier calque est gras.
Maintenant je cherche comment l’afficher si je le colle dans mon bullet journal ou si je l’agrandis en le collant sur une feuille Canson. J’ai bien envie de multiplier les carpes koi comme dans le bassin du restaurant La Capucine à Giverny ou le jardin intérieur du Petit Palais à Paris.
Je vais aussi aller chercher sur Pinterest comment réaliser des carpes koi en tissu pour ma petite fille !
Cela me donne aussi bien envie de redessiner la superbe illustration que j’ai repérée sur le compte Instagram de Giulia Iulia : les hippopotames dans leurs eaux turquoises.
D’autres articles du Bal littéraire des sardines ici :
Pour Noël 2018, j’en ai vraiment eu ma claque de toute cette société de consommation autour des décorations de Noël du sapin, des cadeaux….
Alors je me suis lancée dans plusieurs entreprises de couture ou de customisation fait-main qui m’ont bien détendue et divertie en décembre.
Cette année, nous n’avons pas sorti le sapin. Comme nous allons avoir bientôt un enfant, j’ai investi dans un calendrier de l’Avent perpétuel que j’ai décoré et je suis très satisfaite du résultat.
Le calendrier de l’Avent en bois, Bazar de l’Hôtel de ville, 30 € la structure en bois, 5€ les gommettes- chiffres.
La plus grande difficulté est de trouver les bonnes couleurs. Grâce aux conseils avisés de mon amie Karine, j’ai opté pour un superbe vert sapin : on se croirait dans une belle petite cabane au fond du Canada.
J’ai peint les petites cases en doré, argenté, rose et violet grâce à des gouaches basiques de supermarché et de la peinture de Sostrene Grene. Pour le doré et l’argenté, j’ai dû en rajouter deux couches car le bois buvait rapidement la peinture. Il faut se limiter à quatre coloris pour les petites cases et bien peindre les facettes extérieures du cadre et des petites cases sinon ce n’est pas joli.
Enfin, j’ ai collé les gommettes (tant bien que mal car elles dépassaient) avec de la colle verte UHU scotch (la seule, la vraie !). Enfin, je vous recommande d’emballer vos petits chocolats dans du papier aluminium pour ne pas que ça soit en contact avec la peinture. S’intoxiquer en mangeant son petit chocolat de l’Avent, c’est moche !
Ensuite, je me suis attelée à un grand projet : décorer la chambre de mon futur bébé avec des renardes et des hiboux en feutrine. Ces animaux endormis sont bien à la mode au rayon décoration et peluches.
Je me suis inspirée d’un roman graphique que j’aime beaucoup : Rendez-vous dans la forêt d’ Alain Auderset et aussi d’un jeu que tout le monde a eu chez soi dans les années 1980-1990 : l’arbre magique des Klorofil !
Faute de trouver une jolie peluche hibou, j’ai décidé de la faire moi-même et c’était une bien meilleure idée. J’ai composé mes propres patrons à partir de quelques exemples trouvés sur Pinterest et ensuite j’ai improvisé en fonction du matériel que j’ai trouvé chez Graphigro, boulevard Voltaire à Paris.
Il vous faut une planche en mousse marron et des feuilles de feutrine à 1€ de couleur grise pour le ventre, orange pour le bec, marron ou violette pour le bandeau des yeux, blanche pour les yeux et enfin un camaieu de verts, marron, bleus et blancs pour faire les plumes.
Le support des ailes est de couleur noire, tout comme la garniture en feutrine un peu plus épaisse que vous rembourrerez de kapock à la fin du travail.
Le DIY le plus simple au monde mais qui demandait de la précision : couvrir de vernis violet, un sac rond à imprimé lézard de chez Camaïeu.
Le vernis vient de chez Kiko Milano comme le top coat pour l’imperméabiliser. Le sac est au top de la mode mais pas du tout pratique : même le porte-feuille ne rentre pas !
La cuisine et moi ça fait vraiment deux parce que je suis un esprit libre qui aime bien créer en dehors des sentiers battus.
Je lis pourtant à la lettre les recettes mais je comprends de travers quelque chose ou alors je mets les ingrédients dans le mauvais ordre… Je me rends alors compte que j’aurais dû mieux écouter les cours de chimie : l’ébullition, les acides gras…
Le résultat peut être surprenant : en témoigne ma dernière tentative de sablés au pain d’épice de Noël. J’ai été une bonne élève mais rien à faire : la pâte collait comme un vieux chewing-gum sous une chaussure et le glaçage n’ a jamais voulu prendre forme…
Cette page s’adresse donc à tous ceux pas doués des fourneaux comme moi (créons un club ! ) : voici quelques-unes de mes recettes fétiches pour faire illusion dans les dîners parisiens auxquels on me convie parfois.
Feuilletés au chèvre-miel pour Parisiennes pressées
Ingrédients :
– une ou deux pâtes toutes prêtes Herta brisée ou feuilletée
OUI ! J’assume le recours à ce sacrilège industriel et gastronomique bien pratique !
– du miel liquide en biberon, une ou deux bûches de chèvre type Soignon ou Saint Maur
– des grains de sésame pour la déco et la petite finition mais c’est peu goûtu entre nous !
Préparation (en 10 minutes chrono si vous êtes dégourdi(e)s )
Étaler les pâtes. Découper des rondelles de chèvre plus ou moins épaisses : c’est le seul point culminant de la recette : suspense !
Faire couler le miel sur la rondelle de chèvre. Couper des bandes de pâtes dans la largeur de la pâte pour pouvoir mettre deux feuilletés par bande pour les plus grandes bandes. Replier la pâte comme pour un chausson (le moment que je préfère : je suis persuadée de faire de l’art !) Vous avez ainsi une dizaine de feuilletés. Je vous recommande de le faire sur deux pâtes car sinon ça a un goût de trop peu bien frustrant.
Il ne faut pas s’inquiéter de l’aspect inesthétique de vos feuilletés comme le miel va chauffer et noircir. Ce ne sont pas de œuvres d’art mais de l’avis général, c’est crapuleux dans le palais.
Verrines au lemon curd -pamplemousse pour citron-addicts comme moi.
Pour tout vous avouer, cette recette trouvée dans le magazine Elle a été une totale foirade culinaire a été rattrapée par mes talents ingénieux (je me congratule bien volontiers sur ce coup !).
Au départ, j’avais l’ambition de réussir du premier coup un fond de tarte sablée avec du beurre fondu, je n’ai même pas essayé car c’était perdu d’avance.
J’ai transformé cette recette en verrine, qui est une idée beaucoup plus sympa. A condition de bien doser le lemon curd pour tous ceux qui ne sont pas citron-addicts comme moi.
Dans un fond de verrine, broyer des biscuits Thé (de loin les meilleurs) pour se marier avec le lemon curd.
Ingrédients du lemon curd : 4 citrons bio – 150 gr de sucre – 3 oeufs – une cuillère à soupe de Maïzena-
Zester deux citrons bio très fin avec une râpe et presser le jus des deux autres citrons dans une casserole. Y ajouter le sucre et la Maïzena. Remuer et chauffer à feu doux- Battre les œufs dans un récipient séparé. Incorporer les œufs avec le reste dans la casserole, remuer toujours constamment pour ne pas que la crème de citron ne brûle une fois les œufs ajoutés. Être très vigilant à cette étape.
Laisser refroidir la crème de citron et la mettre en verrines avec un fond de biscuits THÉ émiettés.