Je lis en ce moment La vie qui reste, le premier roman écrit par Roberta Recchia, traduit dans plus de quatorze pays. Il se passe en Italie, entre Rome et Torre Domizia, une petite station balnéaire en Campanie.
C’est l’histoire d’une famille romaine, celle de Marisa, une petite épicière qui travaille avec ses parents. Dans les années 1950, elle a choisi le mauvais prince charmant et heureusement le commis du magasin, Stelvio, la dévore des yeux et il est prêt à partager sa faute même si les commères du quartier le feront passer pour un imbécile.
Quinze ans plus tard, ils partent en vacances avec leur adolescente de seize ans Betta et sa cousine Miriam à Torre Domizia en Campanie dans la région de Naples.
Le résumé :
Rome, années 50. Marisa et Stelvio Ansaldo tombent éperdument amoureux dans le commerce d’Etorre, le père de Marisa. De leur union naît Betta, qui devient vite une adolescente solaire, belle et libre. Un drame terrible va leur arracher leur fille. Le couple se délite, l’affection mutuelle et la complicité disparaissent, seul reste le chagrin. Personne ne sait que Miriam, la cousine de Betta a elle aussi été victime dans ce drame. Le secret de cette nuit lui devient insurmontable jusqu’à ce que, au bord du gouffre, elle rencontre Leo. Il va l’aider à remonter le fil. Alors seulement la résilience se fait.

Mon avis :

J’ai tout de suite accroché à ce roman car la situation initiale est parfaitement écrite et accrocheuse. Condition sine qua non pour que je poursuive ma lecture. Pour un première roman, j’ai été impressionnée par le style de l’auteure : la force de la narration et de l’expression des émotions.
J’ai participé avec d’autres libraires au bookclub de Kube, orchestré avec talent par Aurore et Margaux. Elles ont crées un salon de lecture virtuel sur Messenger en découpant la lecture du roman en trois grandes parties. J’ai beaucoup aimé la partie moodboard où l’on pouvait poster une photographie inspirée par le roman.
Dès les premières pages, on plonge rapidement dans l’ambiance du roman. C’est un roman typiquement italien où l’on exprime pleinement ses sentiments sans détour.

Un roman d’amour et de résilience en Italie
Le personnage de la grand-mère des deux cousines, la mère de Marisa, est glaçant. Que ce soit avec sa fille ou ses petites-filles, elle est très avare en amour filial, elle fait passer les convenances avant toute solidarité féminine. Cela donne lieu à des scènes très dures avec les membres de sa famille. Heureusement, les hommes de la famille sont foncièrement bons et doux avec les malheurs des femmes : Ettore, le père de Marisa, Stelvio, son mari dévoué et surtout Léo, l’amoureux de sa nièce…
La vie qui reste, Roberta Recchia, Le livre de poche, 9782290415597,512 pages, 8.90€ * Ce livre a été reçu en service de presse, ce n’est pas un partenariat rémunéré avec la box Kube.
En toute transparence, je fais partie de l’équipe de libraires Kube depuis 2017. Chaque mois, je recommande des romans feel-good à des lecteurs du monde entier de la francophonie. Ils reçoivent des boxs littéraires en fonction de leurs envies de lecteur. Les maisons d’édition nous envoyent des services de presse car les libraires sont des prescripteurs de qualité.
Ces beaux romans que j’ai découvert grâce aux boxs des libraires Kube et qui m’ont fait voyager !
En Espagne : Bienvenue à la charmante pension de Cécilia Duenas, éditions Nami
Aux Etats-Unis : Retrouvailles à la librairie…, éditions Charleston.













































