Lifestyle·Sociologie

Comment je me suis convertie à la consommation de seconde main

Ma jolie carafe achetée sur Vinted 15 €

Et pourtant ce n’était pas gagné au départ. Je voyais les recycleries et autres ressourceries d’un œil très circonspect, alors que mes parents étaient convaincus de longue date par ce mode de consommation.

Et puis de nombreux commerces que j’appréciais beaucoup ferment leurs portes : Camaïeu, Tati, Gap… On trouve de moins en moins facilement des chaussures de qualité, des vêtements qui donnent envie de les garder longtemps dans ses placards.

C’est mal taillé, il y a vite rupture de stock car les boutiques de vente en ligne trustent toutes les bonnes tailles…

Bref, j’en ai eu ma claque et j’ai commencé à faire du lèche-vitrines sur Vinted pour me trouver des chaussures Gola en liberty, un manteau Gisèle de Promod , des boots Vanessa Wu que j’avais découvert à Quai 71…

Je ne suis pas non plus totalement convaincue par Vinted qui concurrence sérieusement des oeuvres comme Emmaüs ou bien les commerces de centre-ville. Je considère que ce n’est pas mon métier de prendre des photos pour vendre mes vêtements (je trouve cela bien fastidieux en plus), je préfère les donner pour faire plaisir.

Mais j’achète en seconde main car retrouver des anciens modèles que l’on aimait porter et que l’on sait de bonne qualité, sont de bons repères pour ne pas gaspiller son argent.

J’ai véritablement sauté le pas d’acheter mes vêtements en ressourcerie avec l’ouverture de l‘association Habitudes à Val de Fontenay.

Le lieu est assez sombre mais les bénévoles de l’association ont su en faire un lieu chaleureux avec des portants, des cabines d’essayage… comme un vrai magasin.

Quel plaisir de pouvoir s’acheter deux ou trois vêtements pour 20 euros et de regarder si les vêtements que j’ai donné ont été achetés…

C’est une forme d’économie circulaire et solidaire que je ne connaissais pas et qui me plait beaucoup.

En seconde main, j’ai aussi acheté sur Vinted, une carafe glouglou et un DVD des deux premières saisons d’HPI. J’ai eu une mésaventure avec ce petit modèle ci dessous que je vais recycler en soliflore. Je me suis fait avoir par ses dimensions miniatures : 18 cm de haut.

Mais j’ai été plus chanceuse la deuxième fois avec une superbe carafe poisson(tout en haut de l’article). J’ai même pu l’acheter en main propre en rencontrant la vendeuse à Chatelet les Halles. C’était un cadeau qu’elle avait reçu et ça lui plaisait moyennement.

Ce que j’aime avec la seconde main c’est de chercher l’histoire d’un objet que j’aime. Pour moi, Vinted c’est une brocante 2.0.

Ces fameuses carafes glouglou sont à la mode depuis quelques années sur Instagram, j’en ai vu chez Sostrene Grene et je l’ai testée chez mon amie Rachel. Mais je les trouvais assez lourdes à porter et surtout un peu onéreuses : environ 60 euros.

C’est un modèle anglais qui date de 1870, il a séduit la reine Elisabeth lors d’une de ses visites dans une manufacture de céramique. La carafe est arrivée en France dans les années 1930.

On observe un véritable tournant écologique car il y a cinq ans, il était impensable d’offrir des cadeaux de Noël de seconde main.

Et vous dans quels domaines avez-vous pris l’habitude d’acheter de la seconde main ?

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5 commentaires sur “Comment je me suis convertie à la consommation de seconde main

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