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Que vaut l’ultime saison d’HPI sur TF1 : amour et enquêtes à Lille.

Comme 88% des Français, vous êtes restés sur votre faim en octobre 2024 à la fin de la saison 4 de HPI... La fine équipe du SRPJ de Lille revient pour une cinquième année, l’ultime saison.

Les efforts de Morgane pour obtenir un meilleur karma semblent enfin avoir payé : Karadec s’est avéré être le père de son bébé, comme elle l’espérait, et alors qu’elle a (encore) perdu sa maison, il a gracieusement accepté de l’héberger… Mais tenter une histoire d’amour quand on est déjà co-parents, collègues et colocs… est-ce une idée de génie ? Ou une excellente manière de tout foutre en l’air ?

Episode 1 : Du grave à l’aigu

Suite à la naissance de Léo, Morgane a emménagé avec ses quatre enfants chez Karadec avec qui elle est désormais coparent et colocataire, en plus d’être collègue ! Et après un congé parental à base de nuits blanches et de camping dans le salon, c’est le jour de la reprise pour nos deux héros. Mais, entre la fatigue, les éternels problèmes de garde et un crime mystérieux qui tourne vite à la crise de nerfs… Cette journée de 24 heures chrono pourrait bien être la plus longue de leur vie !

Je ne connais pas la série 24H chrono mais il faut bien dire que cette idée de structure narrative est sacrément efficace. Durant une journée infernale, on voit Morgane et Karadec devenus co-parents (mais ils se vouvoient toujours) complètement accablés de fatigue. On va assister tout au long de cette saison à une inversion des rôles puisque Karadec si carré dans ses enquêtes va complétement perdre pied en devenant papa.

NICOLAS ROUCOU / SEPTEMBRE PRO

Morgane va alors devenir le repère raisonnable de ce drôle de tandem : mais deviendront -ils un couple à la fin de la saison ? En tout cas, Morgane n’a rien perdu de sa superbe à l’image de ses tenues hautes en couleurs. Elle est capable de se montrer tour à tour pétocharde lors de la prise d’otages dans la superette mais aussi complètement inconsciente l’instant d’après. C’est là tout le génie de cette comédie policière difficile à quitter.

Les titres des épisodes d’HPI sont toujours en lien une enquête en cours mais ils sont énigmatiques. Du grave vers l’aigu se rapporte à une histoire d’accent selon les langues dans lesquelles pleurent les bébés. Cela vous en bouche un coin n’est-ce pas ? Morgane vous expliquera cela plus en détail dans une de ses énièmes démonstrations à rallonges dont elle use et abuse.

Episode 2 : Galatée

Décidément Morgane et Karadec ne font rien comme tout le monde. Ils sont coparents depuis quelques mois et on les voit enfin tomber amoureux sous les radars des trois enfants de Morgane. Ce second épisode est encore plus réussi que le précédent. Morgane raisonne Karadec qui a beaucoup de mal à confier Léo à la crèche. Ils se retrouvent à enquêter sur un accident de voiture qui est en réalité un meurtre déguisé. Comme toujours, l’intrigue est parfois tirée par les cheveux. Mais on se laisse convaincre par les déductions de Morgane qui vont faire mouche.

 NICOLAS ROUCOU / ITINERAIRE PRODUCTIONS / SEPTEMBRE PRODUCTIONS / TF1

Les ressorts comiques sont de plus en plus efficaces, la scène où Morgane et Karadec se retrouvent coincés dans une cage dans un refuge pour chiens est hilarante. Cette fois-ci, le titre Galatée renvoie aux dieux et déesses de la mythologie grecque. Une des suspectes de l’affaire utilise ce pseudo mythologique pour faire du co-voiturage. C’est ainsi qu’elle va rencontrer son futur complice…

Episode 3 : L’ effet Barnum

Difficile pour moi de résumer cet épisode. J’ai coupé le son des scènes qui prenaient le chemin du spiritisme car je hais profondément l’ésotérisme et l’occultisme. La réalité du monde est suffisamment sombre comme cela, pas besoin d’aller chercher les ennuis en invoquant des esprits pas bien inspirés. Cependant, ce troisième épisode est tout de même sacrément réussi, je dirais même qu’il est militant.

Morgane et Karadec se rendent chez une jeune femme victime d’un viol et ils font preuve de beaucoup d’empathie et d’écoute pour recueillir son témoignage. Comme toujours, Karadec est classe sur toute la ligne. Le suspens reste entier si Morgane et lui vont se mettre bientôt en couple. Il semblerait que Karadec regrette un peu ses petites manies de vieux célibataire, ce qui va totalement décontenancer Morgane.

On ne sait pas si ces deux-là vont un jour former un couple. En tout cas, il est certain qu’ils vivent une belle amitié ponctuée de hauts et de bas.

Episode 4 : L’homme au soda à moitié plein

Tous mes amis scotchés à HPI étaient unanimes : pas de tout repos cet épisode qui se déroule dans un train ! Morgane vient de perdre son père Serge, qui lui a apporté son lot d’ennuis la saison précédente. Elle le tenait donc à distance quand il cherchait à la joindre et elle culpabilise beaucoup quand on lui annonce sa mort.

Dépassée par ses émotions, elle tient à distance Karadec. Morgane prend le train avec ses deux enfants les plus grand pour disperser les cendres de Serge à Boulogne sur mer. Dans ce train régional, elle comprend qu’un jeune homme vient d’être enlevé et mobilise tout le wagon dans son enquête mais en multipliant ses mauvaises manières habituelles. Morgane scandalise tout le monde, ses enfants, ses collègues au commissariat et même les téléspectateurs devant leur écran.

Mais elle résout l’enquête et sauve le jeune homme d’une mort certaine. Karadec la félicite chaleureusement au téléphone et commence à se faire à la vie de famille nombreuse. Jusqu’au moment où ….patatras Morgane a bien merdé en fuyant son domicile avec leur bébé sous le bras. Cet épisode m’a mise en colère car je suis une fan inconditionnelle de Karadec, il est bien plus charismatique que Pedro Pascal !

Dans toute l’équipe de policiers, Morgane est la seule mère de famille avec… la commissaire Hazan dont le fils va revenir à Lille lui causer quelques tracas dans quelques épisodes.

Episode 5 : Crack, Pschiiitt, Haaaaa ( de pire en pire leurs titres ! )

J’ai bien aimé l’intrigue de l’enquête policière. Elle dénonce un peu les folies de l’e-sport et comment des jeunes adultes coupent les ponts avec leur famille pour entrer dans une autre dimension loin de la réalité. Les jeunes gamers et leur manageuse Paola jouent vraiment bien leur rôle, on est happé par cette enquête. Mais sur le plan perso, tout part à vau l’eau dans la vie de Morgane.

Elle a embarqué ses quatre enfants dans un camping-car vétuste où sortent une multitude de fils électriques bien dangereux, un logement totalement inadapté pour élever des enfants. Il y a une scène cocasse où ses deux ex Karadec et Ludo se retrouvent pour récupérer leurs enfants respectifs. Mais aucun d’entre eux n’arrive à lui mettre des limites.

Le ressort comique choisi par les scénaristes était de garder continuellement Morgane dans un état de précarité de logement, de travail et dorénavant d’énergie mais là la coupe est pleine, cela devient pesant. Chaque spectateur aimerait bien qu’elle trouve stabilité et sérénité en s’appuyant sur Karadec qui n’attend que cela visiblement.

C’est la très bonne idée du week-end ! L’équipe du tournage d’HPI a décidé d’organiser un grand vide-grenier à l’occasion de la braderie de Lille. Pour 15 € environ, chacune peut repartir avec un look panthère ou aux couleurs criardes pour devenir une Morganette pour l’éternité.

Cette vente caritative et populaire lors de la braderie de Lille, la plus grande braderie d’Europe est au profit de la fondation des Femmes afin de lutter contre les violences conjugales et les discriminations.

Je m’attache de plus en plus au personnage de la commissaire Céline Hazan. Elle est marrante quand elle est en compétition avec Morgane et qu’elle se foire sur toute la ligne. Elle était déja très rigolote dans l’épisode Cheval de Troie.

Episode 6 : Tequila sunrise.

Les ennuis s’accumulent à la DIPJ de Lille : Morgane a complètement foiré son écrit au concours de police, Karadec se trouve bien malgré lui associé à la mort accidentelle de la belle-mère de Morgane, et pour couronner le tout le fils de Céline est accusé de meurtre sur l’affaire en cours ! Dessaisie, la commissaire tente le tout pour le tout pour innocenter son fils : une Murder party avec toute l’équipe !

J’ai beaucoup aimé cet épisode qui contient une murder party en costume (une grande partie de Cluedo si vous préférez). L’intrigue policière nous tient aussi en haleine avec Emilie Caen qui joue une mystérieuse styliste qui semble avoir truandé l’assurance décès de manière totalement incongrue.

Nous nous avançons à grands pas vers le grand final de la série avec l’espoir que Morgane va enfin se décider à faire les bons choix et accorder sa confiance à Karadec. Je dénonce souvent l’attitude de l’explosive consultante mais son évolution dépend totalement des choix désastreux des scénaristes. On a bien compris que leur ressort comique est de montrer constamment Morgane la tête sous l’eau avec ses difficultés. Mais est-ce que c’est si comique ?

Par ailleurs, les scénaristes semblent effrayés par les happy-end avec le pavillon familial, la famille nucléaire et le labrador. C’est beau de montrer une famille recomposée dans laquelle ça déménage mais un peu de stabilité et d’engagement ne feraient pas de mal. Cela me fait mal au coeur de voir Morgane trimballer ses quatre enfants dans des logements de plus en plus précaires…

Episode 7 : Il faut qu’on parle

Morgane et Karadec sont confrontés à une affaire complexe à la frontière belge. La victime, décédée en France, n’est autre que le directeur d’un prestigieux hôtel de luxe à Bruges. Alors que le torchon semble définitivement brûler entre eux, voilà nos héros embarqués dans une escapade flamande qui pourrait bien leur réserver quelques surprises…

C’est le plus bel épisode de la saison 5 et il est bien difficile à commenter. Morgane et Karadec sont dans un bon cul de sac pour communiquer. Ils ne se font plus confiance du tout et pourtant ils se retrouvent dans une suite nuptiale avec les cygnes sur le lit conjugal. Ils sont chargés d’enquêter sur la mort suspecte d’un directeur d’hôtel de luxe à Bruges.

L’enquête est très intéressante et bien menée. Les seconds rôles sont savoureux en particulier Awa, la femme de chambre ivoirienne et l’influenceuse totalement égocentrée.

Mais le vrai sel de cet épisode est la manière dont Morgane et Karadec vont arriver à tomber l’armure et à retrouver leur complicité.

Je suis très pessimiste sur leur avenir conjugal car ils sembleraient que leurs retrouvailles se limitent à l’horizontale sur l’oreiller. Ils sont constamment comme chien et chat, leurs pulsions les mènent au plumard mais pourquoi ils ne font pas équipe pour la vie ? Ensemble, ils révèlent le meilleur d’eux mêmes, ils se comprennent intimement l’un l’autre pourquoi tout gâcher bêtement ?

Les dernières scènes de cet épisode sont tellement jolies ! Ils vont se tutoyer brièvement ! Morgane va enfin comprendre à quel point Karadec l’aime vu les risques inconsidérés qu’il a pris pour la protéger. Mais vraiment quel gâchis qu’ils ne communiquent pas et que la confiance ne soit pas le pilier de leur relation.

Episode 8 : Supernova

Ce dernier épisode n’est pas le meilleur de la série mais je l’ai bien aimé tout de même. Morgane passe l’épreuve d’oral pour devenir gardien de la paix. Elle quitte un peu ses mauvaises habitudes prétentieuses de clamer sous tous les toits qu’elle est la meilleure de son équipe au commissariat pour faire preuve d’humilité et de reconnaissance envers ses coéquipiers.

Sa petite tirade où elle se compare à une voiture de course qui a besoin de la commissaire et de l’autorité pour la cadrer sinon c’est le crash était bien trouvée. Mais surtout le plus bel hommage de l’évolution de Morgane est à rendre au commandant Karadec car c’est véritablement lui qui a fait de Morgane une véritable flic et ce n’était pas du tout gagné.

L’enquête policière de cet épisode ne me laissera pas un grand souvenir même si elle était intéressante. L’heure tourne au cours de l’épisode et on se raisonne que nous n’aurons pas un grand final avec french kiss entre Karadec et Morgane. Mais le précédent épisode était tellement beau que j’étais bien rassasiée ! J’ai bien aimé cette fin grotesque et lunaire à l’image de Morgane.

Elle va faire évader Karadec de prison contre son gré. La référence à Thelma et Louise est flagrante et c’est assez réussi. J’ai enfin compris le décalage des tenues de Morgane et de Karadec. Lui il s’habille de manière sobre et terne, elle est bariolée à outrance. Et ils sont sacrément complémentaires.

Alors vivement l’épisode de Noël ou autres pour les retrouver avec plaisir : Gilles et Daphné tombent dans les bras l’un de l’autre, c’est la bonne surprise qui fait plaisir !

Carnets de voyages urbains·Lifestyle

Le vieux-Lille en automne, un voyage à remonter le temps…

L’inspiration évidente des maisons flamandes de la rue de la Monnaie à Lille

Cela va devenir une tradition : on aime profiter du week-end de la Toussaint en famille pour aller passer deux jours à Lille en automne.

On profite des prix attractifs de OUIGO depuis Marne la Vallée (20euros aller-retour pour un adulte et 16euros pour un enfant de 5 ans). En une heure, nous arrivons à la gare de Lille Flandres en plein centre ville.

Retrouvez ici mon article qui détaille notre première visite à Lille à Toussaint 2022.

En 2022, nous avions logé deux nuits à l’hôtel Ibis près de la rue de Gand et tous ses estaminets. C’était assez central mais le confort des chambres était un peu rudimentaire et ce n’était pas bien agréable de petit-déjeuner avec BFM-TV en boucle le matin.

Cette année, nous avions choisi l’hôtel Kanai, situé dans une rue piétonne : rue de Béthune. Nous avons pris une chambre triple avec petit-déjeuner inclus. L’hôtel se trouvait juste à côté de la station de métro Rihour et de l’office de tourisme.

Nous étions à 400 mètres de la Grand’ place de Lille et c’était vraiment génial de s’y balader un samedi matin quand la place était encore déserte. Les boutiques de vêtements et de décoration du Vieux-Lille sont vraiment somptueuses. Une fois de plus, je n’ai pas pu tester le fameux salon de thé Elisabeth’s car c’était très fréquenté.

Mais je suis bien contente de moi car j’avais eu la bonne idée de réserver dans la semaine un créneau pour visiter la maison natale du général de Gaulle, rue Princesse, le jour de Toussaint à 17 heures.

La visite de la maison natale du général de Gaulle : encore mieux que l’univers de Downton abbey !

C’est une belle maison bourgeoise avec un étage et une superbe façade qui date du Lille de la Belle époque (1870-1914). Charles de Gaulle y est né en 1890, dans la maison de ses grands-parents. Il n’y vivra que quelques mois mais il se sentira toute sa vie profondément lillois.

Les lieux sont quand même fragiles dont on y entre par petits groupes de dix personnes et nous avons des consignes strictes car aucune des pièces n’est protégée par des vitrines en verre.

C’est un sacré avantage de la visite. On a le sentiment d’être invité par la famille de Gaulle dans un très bel environnement bourgeois. Cela ressemble beaucoup à la visite de la maison de Claude Monet à Giverny.

Toutes les pièces même les commodités sont plus intéressantes les unes que les autres. Cette maison fourmille d’un millier d’objets. La plupart n’appartiennent pas proprement à la famille du général mais on remarque le talentueux travail de conservation pour réunir les objets du quotidien les plus emblématiques de cette époque.

Bonne surprise, cette visite digne d’une maison de poupées a beaucoup intéressé ma fille de cinq ans. Elle a remarqué la gaufre sur le coin d’une assiette dans le salon, la partie de dominos mais aussi les sucreries typiques du Nord dans la cuisine…

Moi, j’ai été subjuguée par le jardin d’hiver avec les jeux pour enfants. Bonne Maman, la grand-mère avait 18 petits enfants dont Charles. Elle désignait la cour comme « un hurloir aux enfants« , je trouve que c’est une belle pédagogie éducative pour l’époque.

Le jardin d’hiver, la pièce maîtresse de la maison

Cette visite a été une réussite pour toute la famille. Cela m’a même un peu émue car mes grands-parents étaient très attachés au général de Gaulle, un héros de guerre de la génération de leurs parents. Ils avaient beaucoup de livres à son sujet dans leur bibliothèque. J’ai beaucoup aimé le buste sculpté sur un socle qui vient de l’île de Sein. C’est symbolique car la plupart des hommes de cette île ont rallié le général de Gaulle après l’appel du 18 juin 1940.

Le prix d’entrée de la visite n’est pas du tout excessif : 8€ plein tarif, 6€ tarif réduit et gratuit pour les moins de 26 ans. Il y a une boutique-librairie où l’on peut même acheter des gaufres Meert, les préférées du général.

Avant de rentrer à l’hôtel, on a fait un tour par l’ancienne bourse où il y a toujours de la brocante de livres jeunesse, d’affiches de cinéma, de vieux vinyles… C’est ici qu’une scène de la série à succès HPI a été tournée. On y voit Karadec et Roxane chiner dans les allées, je pense que c’est dans la saison 2.

La citadelle, le poumon vert de Lille et le paradis des enfants.

Le lendemain c’est à dire le samedi, comme il faisait moche, on a trainé un peu le matin à l’hôtel devant les dessins animés. Vers onze heures, nous avons quitté l’hôtel pour rejoindre la citadelle qui se situe à dix minutes à pied du centre-ville. Nous y étions déjà allés en 2022.

Cette année, notre fille a pu profiter de toutes les attractions de Cita parc car elle mesure plus d’ 1m20. L’achat du ticket unique (3€ le manège) était beaucoup plus correct que les prix du jardin d’acclimatation dans le bois de Boulogne ( 4.50€ le ticket).

C’est vraiment un endroit génial, une institution lilloise pour les familles. En automne, c’est très beau et assez calme comme lieu.

Pendant ce week-end, j’ai beaucoup comparé Lille et Paris. Le centre commercial Euralille n’est pas aussi important que celui de la Défense mais pourtant cela ressemblait à un immense paquebot noir de monde.

Une astuce bien utile : la passerelle qui relie la gare au centre commercial Euralille.

On atterrit toujours là bas en fin de voyage quand on est bien fatigué pour attendre le train au Colombus café. Sachez qu’il y a une passerelle bien utile qui relie directement le centre commercial à la gare de Lille-Flandres. Nous ne sommes pas les seuls naufragés là-bas avec nos valises.

La prochaine visite dans le Nord sera dédiée à la découverte d’Arras, dans le Pas de Calais, berceau de mes grands-parents.

Retrouvez-ici d’autres articles précédemment rédigés dans le blog :

-HPI : Cocorico, une série policière made in Lille qui cartonne

Un week-end pour démarrer le printemps à Dieppe

Ile de France et Paris

#Mes moments de vie : un mois de novembre aux antipodes

Le mois de novembre a filé à toute vitesse mais je l’ai vraiment vécu de manière intense. Il a commencé par un superbe week-end de la Toussaint à Lille avec des températures d’une douceur historique.

Cette visite en famille du Vieux Lille m’a vraiment inspirée pour mon bujo de novembre. J’aime sans modération l’architecture typique flamande avec ses façades à pignons, ses beffrois, ses grand places… Je me suis replongée dans la lecture de La jeune fille à la perle, un de mes nombreux crush lecture…

Je vous recommande de visiter le centre-ville de Lille si vous aimez l’histoire de l’art et plus particulièrement le Moyen-Age. J’ai adoré déambuler dans ces rues totalement intemporelles et sans prise avec la modernité toute moche et sans âme…

De retour à Paris, le jour de la Toussaint, nous avons eu la joie de revoir mon oncle de Grenoble avec toute sa tribu. Nous avons fait un tour de bateaux-mouches ensemble. Ma fille était très contente d’avoir autant de grandes filles pour s’occuper d’elle. Je serai bien allée avec eux faire un tour au musée du Louvre, en pèlerinage d’un lieu où j’ai étudié et travaillé.

Mais, la situation commence à devenir compliquée dans les transports parisiens. Il y a moins de trains alors que l’affluence de voyageurs est revenue après la pandémie et donc c’est moins agréable de déambuler dans Paris en famille le week-end dans ces conditions…

Puis après le 11 novembre, je suis partie une semaine en déplacement professionnel en Guyane. C’était assez chouette de faire la tournée des librairies religieuses à Cayenne. C’était la première fois que je visitais un territoire d’outre-mer et donc que je quittais ma bonne vieille Europe.

Je raconte tout ça dans un article de blog à retrouver ici : Les (rocambolesques) aventures de Margot en Guyane..

Les séries et les émissions que j’ai regardé :

Tropiques criminelles, Sonia Rolland et Béatrice de La Boulaye, saison 3, France 2

J’aime bien le jeu de comédie de ce duo de femmes flics à la Martinique. Elles enquêtent sur des homicides de plus en plus gore. J’aime cette série car elle montre la diversité des Antilles comme un reportage Géo et non comme une carte postale comme le souligne le journaliste de Télématin dans cet extrait. Crivelli a un côté un peu chien fou qui est très drôle tandis que la commandante Mélissa Sainte Rose jouée par Sonia Rolland est plus posée.

Elle est mère de famille et elle sait réconforter les ados sur des interventions de police musclées. J’aime que cette série montre la fibre sociale et psychologique du métier de policier même si leurs enquêtes et les situations auxquelles elles sont confrontées vampirisent leur vie personnelle.

Toutefois, je me questionne sur la portée médiatique des faits divers que cette série met en scène. l’animateur Patrick Sébastien a expliqué dans une interview que les séries macabres ont vraiment pris le pas sur les divertissements à la télévision. Alors que malheureusement, la réalité dépasse la fiction dans les journaux…

En aparté avec Nathalie Levy, Canal +

Cela fait un sacré moment que j’aime cette émission du temps où Pascale Clark interviewait des people dans un superbe appartement de cinéma. Moi qui aime la décoration, je suis ravie. Avec la reprise du concept, ils ont vraiment mis le paquet avec la cheminée high tech, l’espace cinéma, l’immense canapé, la bibliothèque avec les affiches, les DVD et la superbe platine vinyle.

J’ai un peu déchanté quand j’ai constaté que la superbe vue de Marseille pour Kad Merad était en fait un fond d’écran très sophistiqué (du fake quoi). Cela aurait eu de la gueule un appartement délocalisé à Marseille avec vue sur Notre Dame de la Garde.

En attendant que Canal+ m’invite pour parler de mon œuvre, je rêve un peu à quels souvenirs marquants pour moi, ils pourraient mettre dans les étagères. J’ai déjà commencé à adapter ici dans mon blog la rubrique Dans le bureau de … de Paris Match… Pour Noël, je vais me lancer dans la conception d’une maison miniature trouvée sur le site Miniature box

J’ai découvert qu’au bureau nous avions le même fauteuil marron que celui de l’émission. Je vais vous faire un petit aperçu des meilleures pièces choisies par mon patron pour décorer notre bureau…

Les livres que je suis en train de lire :

Une reine de Judith Elmaleh, éditions Robert Laffont,18€

Les différentes émissions de télévision auxquelles Gad Elmaleh et sa sœur ont participé m’ont convaincu de lire ce roman très autobiographique. Il raconte la quête d’une jeune femme parisienne qui essuie un second divorce. Elle trouve refuge chez sa grand-mère pour quelques jours à Casablanca.

Sa grand-mère va accepter de lui raconter comment à quatorze ans sa famille a négocié dans son dos, son mariage avec un homme plus âgé. Il était déjà marié avec sa propre tante et le deal c’était qu’elle donne une progéniture à ce couple dont la femme était stérile. Une vie sacrément rude et déstabilisante pour le psychisme !

Dans un autre genre, je me suis ruée acheter le nouveau roman graphique de la collection Rendez-vous dans la forêt.

-Rendez-vous dans la forêt 4, Alain Auderset, Atelier Auderset, 20€

Pour ce nouveau recueil de témoignages, j’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette couverture inspirée comme toujours. Je chronique chacun de ces livres tant j’aime la force des témoignages qu’il contient. C’est un dessinateur suisse qui a monté un bel atelier qui est aussi un lieu de rencontres pour tous ceux qui cherchent Dieu.

Ils sont bénévoles pour donner un coup de main à cette petite maison d’édition indépendante qui présente Dieu à ses contemporains. Ils sont inspirés et sacrément doués en dessin !

Les expos que j’ai envie de voir :

J’ai bien envie de retourner au musée malgré le prix exorbitant des tickets d’entrée. J’aime beaucoup deux musées du 16eme arrondissement : La cité du patrimoine et le musée Galliera pour son superbe jardin public très parisien.

Art déco, France/Amérique du Nord à la Cité de l’architecture, jusqu’au 6 mars 2023

J’ai vraiment hâte d’aller voir cette expo, véritable machine à remonter le temps dans les années 1930, à l’époque de Downtown Abbey… Les objets présentés sont très représentatifs de cette époque assez faste pour les arts. Le beffroi de Lille est de style Art déco et j’ai pris une claque en passant devant de nuit. C’était assez imposant comme architecture. La revue Dada a conçu un livret pour enfants spécialement pour l’exposition.

Frida Kahlo, au delà des apparences, musée Galliéra, jusqu’au 5 mars 2023

Je connais très peu l’artiste (un comble quand on a étudié l’histoire de l’art) mais j’ai bien envie de découvrir sa vie à travers un livre ou un biopic avec Salma Hayek. Il faut dire que Frida Kahlo est iconique, son visage inspire les produits dérivés comme les objets pop art d’Andy Warhol pour la mode, la maison. J’aime beaucoup que cet artiste soit célébrée dans un musée dédié à la mode, qu’il s’agisse d’une exposition multidisciplinaire.

Dans un prochain article, je vais innover en me distinguant des calendriers de l’Avent super mercantiles et peu inspirés. J’ai envie de vous parler arts et traditions populaires (ma spécialité à l’Ecole du Louvre) avec un article Noël en Provence.

C’est mon grand magasin favori, le BHV qui m’a donné cette bonne idée !

Retrouvez ici mes derniers articles sur le blog :

Les aventures de Margot en Guyane

Un week-end en famille à Lille

Ma pile à lire pour cet automne

Carnets de voyages urbains

Le week-end de la Toussaint en famille sous le soleil de Lille

En automne, c’est la tradition ! Nous aimons profiter des derniers feux de l’été au Nord. En 2014, notre lune de miel s’est déroulée à Bruges avec 20 degrés le 1er novembre. En 2018, nous avons visité Anvers… Cette année, les prix étaient vraiment fous pour aller en Belgique. Alors, nous avons décidé d’aller visiter Lille, son beffroi, ses friteries…

Lille est une destination imbattable, merci Ouigo (60 euros aller retour pour trois personnes). Vu la beauté de cette ville-musée, c’est vraiment la honte pour moi de ne découvrir Lille qu’à trente cinq ans.

Jour 1 : Un samedi historique, record de températures automnales

On arrive vers treize heures au Ibis budget près de la porte de Gand, un hôtel fort rudimentaire mais très proche du Vieux Lille. Avant d’aller faire la sieste, nous trouvons rue de Gand, un estaminet pour manger.

Il s’appelle Le bistrot lillois. Les plats ne sont pas hyper savoureux mais le cadre et la gentillesse du personnel ont fait le reste. Rapidement, la petite cave dans laquelle nous mangions s’est remplie.

L’endroit était vraiment magnifique avec ses vieilles radios en bois. C’est comme si le grand Jacques (Brel) allait arriver d’une minute à l’autre de Bruxelles pour un récital.

Les prix avoisinent ceux de Paris pour l’addition mais on a beaucoup apprécié la belle coupe chantilly spéculoos du menu enfant qu’on s’est partagé à trois.

Après la sieste, on était requinqués pour aller flâner dans les rues piétonnes du Vieux- Lille. C’était une véritable marée humaine, le combo vacances de Toussaint + été indien au maximum : terrasses de cafés bondées même le soir.

Je me rends compte que ces deux ans de pandémie nous ont collectivement transformé. C’est à la fois compliqué et tellement grisant de se retrouver parmi autant de monde après avoir été longtemps confiné…

J’ai été subjuguée par la façade Art déco de l’Huitrière qui abrite désormais un magasin Louis Vuitton. Je vous recommande cet article de Nord découverte qui retrace son histoire beaucoup mieux que moi.

Lille est une très belle ville pour faire les magasins. Il y a un bel effort fait par la voirie pour maintenir le centre-ville piéton le plus propre possible. J’ai particulièrement aimé la rue du musée d’art et d’Histoire L’hospice comtesse : rue de la Monnaie.

Avec mon mari, on s’est émerveillé devant cette devanture. On ne saurait dire si c’est une maison ou un immeuble car il n’y a qu’un ou deux étages avec des combles. On se croirait vraiment à Delft, la ville de Vermeer avec ses vieilles fenêtres, ses petits volets carrés.

L’architecture flamande est vraiment majoritaire en Europe. C’est elle qui est choisie pour l’imaginaire de Noël dans mes boutiques favorites : Hema, Sostrene Grene

Lille d’ailleurs est très cosmopolite. Elle se trouve au carrefour de l’Europe entre le Royaume-Uni et la Belgique…Ce samedi, on entendait parler néerlandais, espagnol… Les cuisines du monde entier cohabitent : un restaurant mexicain, des spécialités portugaises, des choux à la crème bien français…

La Grand’place était un passage obligé de ce week-end. Je dois avouer que j’ai beaucoup sous-estimé cet endroit tant celle de Bruxelles m’en a mis plein les yeux… Ici, on ne peut que constater l’éclectisme architectural : la Vieille bourse Renaissance avec ses arcades italiennes et sa cour intérieure et le modernisme 20eme siècle de l’immeuble La voix du Nord construit en 1936. L’ossature métallique a été recouverte par une sculpture en pierre de faible relief.

Concevoir cette composition comme une affiche est très avant-gardiste pour l’époque. Les blasons de vingt et unes villes de la région sont entourées de treize personnages emblématiques. Le groupe allégorique qui surplombe l’édifice représente l’Artois, la Flandre et le Hainaut.

Coup de cœur pour l’office de tourisme voisin. Il est abrité dans un ancien hôtel médiéval construit par le tycoon de l’époque : le duc de Bourgogne qui y est venu seulement trois fois. C’est un bel endroit avec beaucoup de ressources documentaires et de produits dérivés pour garder un beau souvenir de sa visite. Ils organisent des tours de la ville en bus si cela vous dit !

Jour 2 : Un Dimanche pépouze tranquille sur les bords de la Deûle

Le dimanche matin, on se lève tôt car nous nous sommes promis d’aller faire un tour à la pâtisserie-salon de thé Meert, l’institution de la ville. Ils ont même des boutiques à Paris. Un gentil client quand je travaillais à la librairie 7 ici m’a offert une de leurs gaufres pour découvrir. Celles à la vanille de Madagascar sont évidemment les meilleures. Speculoos c’est pas mal non plus mais j’ai moins apprécié marrons et pistaches.

Meert se vante de compter parmi ses clients le général de Gaulle ainsi que Buffalo Bill (une vitrine raconte l’histoire de sa visite). C’est le plus beau salon de thé que j’ai jamais vu.

Ensuite, nous vous dirigeons vers la citadelle construite par Vauban. L’architecture militaire n’est pas vraiment ma tasse de thé mais je sais que Vauban s’est pas mal illustré dans le Nord de la France notamment à Montreuil sur mer, la ville natale de mon grand-père.

Le sentier de promenade de la citadelle était un bel endroit de promenade avec ses petits ruisseaux et son mini parc d’attractions semi-payant. Notre petite fille a bien profité des jeux gratuits et j’avais bien envie de faire un petit tour de bateaux électriques sur la Deûle.

L’après-midi, nous avions décidé d’aller visiter la maison natale du général de Gaulle, rue Princesse. Elle se situe dans un quartier un peu excentré et nous étions un peu déçu de ne pas trouver un joli petit café dans le coin. Nous avons dû nous rabattre sur une taverne un peu surpeuplée le dimanche après-midi. La serveuse s’était déguisée pour Halloween et elle foutait sacrément les jetons avec son œil de verre.

Je n’aime pas Halloween, c’est moche, morbide et ça ne vend pas du rêve comme Noël. Ce n’est pas du tout féerique.

Nous étions encore plus déçus quand on a compris que sans réservation, nous ne pourrions pas visiter la maison. C’est un peu de ma faute car il faut toujours vérifier un site internet d’un musée avant de s’y pointer. Je comptais sur un flyer qui annonçait visite gratuite le dimanche soir à 17 heures. Mais je reviendrai ! J’avais vu quelques jours auparavant le film De Gaulle avec Lambert Wilson et Isabelle Carré.

Lille est vraiment liée à Charles de Gaulle, surnommé le grand connétable de France. Il existe un parcours de Gaulle à travers la ville. C’est un vrai miracle que le vieux-Lille hérité de la Renaissance n’ait pas été touché par les bombardements allemands et alliés pendant la seconde guerre mondiale. Ce sont beaucoup les faubourgs de Lille et ses environs qui ont subi de lourds dégâts.

Pour une prochaine visite, j’ai bien envie de visiter Roubaix et sa fameuse piscine, la villa Cavrois à Croix… Il serait de bon ton de cesser de caricaturer les Hauts de France comme le pays des Tuches. C’est une région splendide avec des gens accueillants dans les commerces et les restaurants.

C’est aussi une région très riche qui compte de nombreux entrepreneurs comme les plus grandes fortunes de France : Bernard Arnault vient de Roubaix. Roubaix, c’est là où tout commença pour Promod, Camaïeu

Mon mari et moi avons adoré Lille et comptons bien y revenir à l’occasion du marché de Noël ou bien on envisage une journée shopping sur la journée tant c’est proche de Paris. Je regrette de constater la sous représentation touristique de Lille alors que c’est sans doute l’une des plus belles villes de France.

Une ville-musée qui entretient avec talent son passé médiéval et Renaissance !

Retrouvez ici mes précédents carnets de voyage urbains :

Bern, au pays des ours

Un avant goût de vacances à Marseille

Séries

Cocorico, enfin une série TF1 qui envoie du lourd en misant sur la finesse psychologique : HPI

C’est ma collègue Coraline avec qui je partage quelques coups de coeur Netflix cet hiver (L’agence, Inventing Anna), qui m’a fait découvrir HPI. Autant vous dire que les séries policières sur TF1, ce n’est pas mon truc.

Je suivais bien Capitaine Marleau sur France 3 mais je me suis un peu lassée car à forces, elle devenait de moins en moins finaude avec sa chapka. On pourrait dire que Morgane est une vague cousine de Capitaine Marleau. Elle aussi vient du Nord de la France.

Elle travaille comme femme de ménage au commissariat de Lille alors qu’elle déteste la police. Ses capacités hors normes vont changer sa vie.

Elle va rejoindre l’équipe du commandant Karadec et ses lieutenants Daphné et Gilles pour résoudre des cold case sous l’autorité de la commissaire Céline Hazan (j’ai découvert l’actrice très talentueuse Marie Denarnaud).

C’est elle qui va donner sa chance à Morgane alors qu’elle ne faisait pas l’unanimité. Le duo que forme Morgane avec Karadec qu’elle surnomme Super-poulet est savoureux. Même s’ils se cherchent comme chien et chat, ils savent former une équipe efficace.

Pourquoi cette comédie policière rend hommage à l’humanité de la police ?

Je l’avais déja remarqué avec Lupin cette année mais cela fait du bien ces séries où les policiers sont valorisés. Cela change de cette actualité bien morose.

Dans HPI, la police judiciaire de Lille a l’humilité d’engager une fille du peuple qui n’a pas fait des tonnes d’études, qui a trois enfants à élever car ils ont reconnu ses capacités intellectuelles à résoudre les enquêtes les plus difficiles.

Cette série se déroule à Lille, car Paris n’a pas le monopôle des séries à succès. Par un raccourci bien hasardeux, je pense que cette série peut réunir aussi bien les gilets jaunes que les électeurs d’Emmanuel Macron.

© PHILIPPE LE ROUX / SEPTEMBRE PRODUCTION / ITINERAIRE PRODUCTIONS / TF1

Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou réussissent ce tour de force car la gouaille est au rendez-vous. Chapeau à Audrey Fleurot qui porte cette série à bout de bras. Elle est tour à tour pénible, désopilante, sérieuse et sait signifier à Karadec quand il a manqué de tact avec l’entourage du macchabée pour annoncer les mauvaises nouvelles.

Le succès de cette série repose sur cette attention portée à la psychologie de chacun, les émotions les plus fortes et les plus subtiles. Il y a des petites pastilles humoristiques sous formes de mêmes et d’anecdotes scientifiques pour expliquer des concepts ou des expressions populaires comme le jeu Colin Maillard. On apprend des choses avec HPI.

J’ai particulièrement aimé la manière astucieuse que les scénaristes ont choisi pour montrer le volcan émotionnel qui se passe dans la tête de Morgane quand elle réalise les sentiments amoureux qu’elle ressent pour Super-Poulet.

Enfin, chaque épisode de 52 minutes pour résoudre une enquête criminelle est passionnant car il contient de nombreux rebondissements et s’attache à étudier la psychologie des différents suspects en fonction des bouleversements sociétaux qu’ils vivent : la vétérinaire bien sous tous rapports qui trafique des animaux sauvages, le père de famille ultra à ses heures perdues…

Les scènes de garde à vue avec le commandant Karadec sont mes préférées. J’aime beaucoup cet acteur qui joue souvent les princes charmants dans Joséphine ou Mince alors….

Je vous recommande donc cette série TFI qui est une vraie réussite tant dans les dialogues que dans le jeu des comédiens. Audrey Fleurot s’est particulièrement investie dans ce rôle et cela se voit.

J’avoue que ses tenues hautes en couleur m’ont souvent donné des sueurs froides (les énormes créoles torsadées étaient éprouvantes) mais on s’attache beaucoup à Morgane…

Maintenant que je me suis mise aux séries policières, je suis en train de lire deux romans passionnants : Angie et Souviens toi de septembre de Marie-Aude et Lorris Murail, collection Medium+, Ecole des loisirs.

Angie est une petite fille de 12 ans qui va aider le commissaire Maupetit, policier aux Stups au Havre. Elle a une répartie et une fraicheur d’esprit qui ressemble beaucoup à celle de Morgane…

Retrouvez-ici mes nombreux coups de cœur séries :

Toujours là pour toi, l’amitié face aux familles dysfonctionnelles

-Mes premières fois, une série beaucoup plus profonde qu’elle n’en a l’air

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