Bullet journal·Moments de vie

Se renouveller en 2025 pour réaliser un nouveau bullet journal

Qui dit nouvelle année, dit nouveau bullet journal. J’en réalise un par an depuis 2020 et pourtant cette année, je me suis posée la question d’en recommencer un ou non.

C’est un loisir qui m’apporte beaucoup de détente et de créativité mais c’est aussi une pratique artistique qui demande beaucoup de perfectionnisme.

Ces six carnets commencent à prendre de la place dans mon bureau de ministre. J’ai bien en tête une scène du film Monsieur Aznavour où le chanteur stocke des centaines de cahiers rouges dans lesquels il a compilé ses 1200 chansons sur une étagère. Mais je sais très bien que les années suivantes, je ne relis pas mes carnets, je tourne la page.

Alors cette année, j’ai décidé que ce carnet ferait la part belle aux collages et au dessin.

J’en ai un peu assez de collecter et coller des images rectangulaires que je glane dans les magazines.

J’ai envie de créer une oeuvre d’art novatrice ! Alors je m’appuie sur les bonnes idées du challenge numérique #Februllage que j’ai découvert l’an dernier.

Le hic avec le bullet journal et ce genre de challenges de collages, c’est le degré d’exigence et le rythme assez soutenu auquel il faut s’astreindre. J’ai même vu sur Instagram une créatrice qui préparait tout un classeur à l’avance avec ses éléments pour chaque mot du jour.

Cette année, j’ai décidé d’associer chaque mois de l’année à un collage un peu éclectique.

Je continuerai à compiler les moments de vie du mois car ils sont si importants pour notre mémoire familiale. On fait de moins en mois d’albums photos papier alors pourquoi pas un carnet par année.

Je fais une sélection rigoureuse des visuels qui attirent mon oeil en fonction des expositions marquantes à Paris, un livre ou un film dont j’ai envie de garder souvenir, des endroits de France ou d’Europe où j’ai envie de me rendre et de le planifier dans un carnet.

Ne jamais être à court de lectures ou de bons films à voir dans la semaine est aussi ma priorité. Je n’aime pas les applications pour smartphones pour tenir des piles à lire alors je le fais dans mon #bujo.

Comme je ne dispose plus d’autant de temps que quand j’étais étudiante, je note les lieux de Paris que j’ai envie de visiter ou qui m’éblouissent toujours alors que je vis ici depuis vingt ans cette année : Ile Saint-Louis en tête.

J’ai divisé mon carnet de 180 pages en dix doubles pages par mois dans lesquels il y a des pages récurrentes comme celles ci-dessous. Mais je reconnais que je me retrouve souvent à me creuser la tête pour trouver des idées.

En janvier, j’ai pris des notes sur le mythique Orient express et les adieux à la scène de Sylvie Vartan. La légende dit que Sylvie Vartan a fui la Bulgarie avec sa famille à bord de ce train dans les années 1950.

En fin d’année 2025, je ferai le bilan de ce projet collages et dessins dans mon bullet journal.

Retrouvez-ici mes précédents articles consacrés aux collages et aux dessins.

Cet hiver, j’ai testé le challenge des collages Februllage, découvert sur les réseaux sociaux

-Se souvenir de ses moments de vie grâce aux collages dans son #bujo

DIY

Cet hiver, j’ai testé le challenge Februllage et ce n’était pas de la tarte même si c’était inspirant

En février dernier, j’ai eu une grippe carabinée qui m’a beaucoup démoralisée. J’ai passé neuf nuits atroces à dormir par tranches de trente minutes…

Heureusement pour me changer les idées, je me suis lancée dans le challenge collages Februllage, découvert sur Instagram grâce au compte de @Julie adore.

Il se trouve que par hasard, la médiathèque de ma ville a encouragé ce challenge avec un mini bureau mis à disposition avec des visuels très bien choisis !

Ils ont trouvé des personnages issus de tableaux peints, de sculptures que l’on pouvait associer avec des animaux, des plantes, des cartes géographiques, des motifs, des couleurs et des polices de texte… Le maître mot du Februllage est l’éclectisme.

Ce challenge a été crée pour les réseaux sociaux par Scandinavian Collage Museum et Edinburgh Collage Collective. Il y a une liste officielle, un mot pour chaque jour.

J’ai bien aimé tenté l’expérience mais cela demande une sacrée organisation. Et au lieu de me détendre ça m’a plutôt mis la pression quand j’étais face à ma page blanche. Cependant, cela m’a aussi encouragée à faire plus souvent des collages car j’aime énormément ça !

J’ai trouvé cette petite pépite chez Gibert : Découpez ce livre et créez votre propre monde merveilleux, édité par Hachette (17.90€). Il est très inspirant mais je ne sais pas encore comment l’utiliser au mieux. Cela fait un moment que je cherchais une telle ressource pour découper des visuels aussi variés que des architectures, des personnages de cirque, des paysages oniriques…

Retrouvez ici mes précédents articles consacrés aux collages, ma passion depuis l’adolescence.

-Exceller dans l’art du collage comme Braque et Picasso grâce au livre de Julie adore

-Transformer nos moments de vie en collages inspirés

Bullet journal

Transformer nos moments de vie en collages éclectiques dans nos bullet journaux

Alors que le premier confinement touchait à sa fin en mai 2020, je me suis lancée dans un joli challenge #30 jours de collage lancé par Julie adore.

C’était un moyen salutaire pour moi de mettre en images ce mois de renouveau un peu étrange. Une case à illustrer tous les jours avec ce que je trouve sous la main.

C’est un bon moyen de se souvenir de nos petits moments de vie perso qui se télescopent avec la société en général. Ainsi, j’ai voulu coller une attestation de déplacement dans mon bujo en mars 2020.

Pas forcément car c’était un bon souvenir mais pour mieux apprivoiser ces constantes adaptations que l’on nous demande depuis deux ans. D’ailleurs, il y a un musée de société à Marseille : le Mucem qui recueille les objets du confinement.

En 2021, j’ai commencé à le faire sur les mois d’été où je me suis découverte une véritable passion pour les étiquettes de produits alimentaires et de boissons en Bulgarie. J’ai voulu recommencer timidement en novembre et en décembre. En 2022, je me lance sur douze mois, on verra si je me lasse.

Quelques conseils pour vous aider si cette lubie vous prends aussi…

J’utilise une double page où je colle deux feuilles de Canson pour pouvoir dessiner avec des feutres aquarellables. Je divise en 30 ou 31 cases assez grandes pour pouvoir mettre des légendes et respecter un équilibre entre texte et image.

L’astuce est de créer une respiration avec des cases colorées pour un peu aérer l’espace et ménager son œil. L’horreur du vide n’est jamais agréable à regarder et vous vous lasserez vite de votre composition.

Il faut aussi alterner entre éclectisme et uniformité. En décembre, mois le plus exigeant du bullet journal, j’ai failli me décourager car je me suis lancée dans un thème calendrier de l’Avent et branches de houx trouvé chez Sostrene Grene trop uniforme à mon goût.

Je suis arrivée à m’en sortir à la fin du mois en bricolant. Je ne suis pas mécontente du résultat.

Quels supports pour ce genre de collages ?

Rapidement, je me suis rendue compte que l’industrie agro-alimentaire mettait le paquet sur les étiquettes et les packaging pour donner faim à des bons clients comme moi.

Alors, si je ne voulais pas me retrouver avec que des étiquettes de biscuits ou de boissons, il allait falloir ruser. J’y colle donc des timbres, des emballages de jouets : la première Barbie de ma fille, un très beau emballage d’un parfum de mon chéri, un sticker de papeterie avec un dessin du Panthéon, une carte de visite d’un restaurant ou d’un magasin que je viens de découvrir…

En janvier, j’ai voulu y mettre une photographie de Gaspard Ulliel pour ne pas oublier cet acteur talentueux du film Un long dimanche de fiançailles. Sa disparition tragique a suscité une grande émotion dans le pays, signe que notre société est encore capable d’empathie et de compassion.

J’ai aussi mis l’étiquette d’un autotest anti-Covid puisque ce genre d’objets onéreux et contraignants ont fait l’apparition massive et soudaine dans nos foyers avec des écoliers.

J’aime beaucoup ces premières pages de chaque mois de mon bullet journal. Tous ces moments de vie nous inspirent à l’image des vlogs de Léna situations ou des chouettes recueils de souvenirs de Virginie Grimaldi dans deux titres : Chère Mamie et Chère Mamie au pays du confinement.

Je me suis régalée avec ses billets très bien écrits. Ils m’ont décroché de bons fous rires tant l’humour et l’autodérision sont à l’honneur !

Elle parle de son poids, de sa condition de mère qui la pousse dans ses derniers retranchements ou dans des situations franchement cocasses sur des toboggans aquatiques avec ses copines et ses enfants.

Cet équilibre entre courts billets et photographies du quotidien en Polaroïd m’a beaucoup divertie au parc dimanche dernier ! Et pour couronner le tout, la couverture est très graphique !

Ce genre de petits collages du quotidien est un excellent moyen de vous démontrer que vous savez créer du beau mais aussi dessiner des petites choses toutes simples. Se souvenir et prendre du recul sur ses joies et ses peines est un moteur sacrément encourageant en ces temps particulièrement usants !

Quelques articles écrits pendant les confinements en 2020 et 2021

-Ma meilleure routine pendant le confinement : lire et dessiner la Bible

-J’ai réussi mon challenge collages

Espérer en Jésus, le meilleur remède contre la sinistrose

Bullet journal

Révolutionner son bullet journal en 2022

La fin de l’année arrive et mon carnet sur lequel je passe bien au moins cinq heures hebdomadaires est bientôt fini. C’est la troisième année que je remplis un carnet de format A4 de 122 pages et c’est le format qui me convient le mieux.

Cependant, dernièrement, j’ai ressenti une petite forme de lassitude qui m’encourage à révolutionner mon bullet journal en 2022. Enfin, révolutionner est un bien grand mot, il y a des pages thématiques indéboulonnables mais j’ai envie de le faire évoluer !

Tout d’abord, il faut que j’aère plus le texte de manière plus structurée. Je construis une sorte de chemin de fer au crayon de papier en divisant mon carnet en douze mois et en barrant certaines pages sinon c’est l’horreur du vide et cela devient illisible.

J’ai trouvé dans une revue Modes et travaux ou chez Action de superbes pages de papier coloré ou à motifs qui créent une respiration fort bienvenue.

Les plan with me mensuels

Mon grand kiff sur Youtube est de regarder les plan with me mensuels des Astuces de Margaux, de La belette go green, Plan with_Clem, Le bujo de Laura, Bulle dop en son temps… car elles me font faire de vrais progrès en dessins.

Mais leur approche trop thématique et uniforme sur un mois complet ne me convient pas. Au cours d’un mois, je peux être inspirée par différents chemins : les carpes koi, les cocktails d’été, les baleines avec des fleurs de cerisiers… J’ai compris que j’aimais concevoir des carnets éclectiques qui faisaient la part belle aux collages.

Inspiré par Le bujo de Laura

Je remarque qu’il y a des saisons de l’année plus propices à bujoter que d’autres. L’été me donne bien envie de dessiner et je me régale sur la terrasse en vacances à Sozopol, Bulgarie face à la mer Noire.

Je suis aussi beaucoup inspirée par les plan with me de Décembre sur Instagram mais c’est à double tranchant, cela me met une pression folle car j’ai des tonnes d’idées et le Christmas mood est très exigeant.

Même le pull moche de Noël n’est pas si décontracté que ça. Alors bien souvent, mon mois de Décembre n’est pas le plus réussi dans mon bujo alors que j’avais des tonnes d’idées. C’est comme ça, il faut l’accepter.

Par contre, je suis toujours très contente de mes carnets de voyages, autant de respirations vitales en ces temps délimités et confinés.

Les carnets de voyage

Cette année, j’ai dessiné mes souvenirs de la Seine maritime, Deauville et Trouville, Bern en Suisse et même les parcs d’attractions Disneyland Paris et Astérix, destinations encore inconnues mais qui me branchent bien. Le bullet journal sert aussi à planifier ses projets de voyages : rêver pour tenir bon face à la routine métro-boulot-dodo.

Les pages culture : les séries Netflix qui me marquent, mes lectures, mes inspirations mode…

J’ai réalisé que ce bullet journal reflétait mes goûts et donc une partie de mon identité. Je tiens beaucoup à noter les livres, films et séries qui m’ont touchée dans l’année car ces inspirations alimentent notre créativité et notre imaginaire.

Je pense à y ajouter une section patrimoniale des chansons qui me marquent depuis mon enfance. Cette idée m’a été donnée par ma fille sans le savoir qui ne s’endort jamais sans qu’on chante la biche (comprenez Une chanson douce d’Henri Salvador). J’ai envie de recopier des extraits de chansons de Bénabar ou de Jean-Jacques Goldman pour les moments de vie qu’ils illustrent.

Les pages foi chrétienne

Il est indéniable qu’avec cette pandémie vécue plus ou moins bien depuis bientôt deux ans que l’être humain a soif de spiritualité. Je n’ai pas attendu mars 2020 pour réfléchir à la place que je voulais donner à Dieu dans ma vie. J’en ai noirci des cahiers de prédications basées sur la Bible qui ont été autant d’encouragements ou de renoncements utiles dans mon parcours.

J’ai trouvé essentiel de trouver une place à ces pages dans mon bullet journal : j’y calligraphie des citations de la Bible, j’y colle des dessins inspirés d’Alain Auderset et surtout j’y compile des expériences de foi pour me souvenir. Car se souvenir est une grande aide dans mon cheminement personnel avec Dieu.

Les planches de tendances décoration

Cette planche de styles a vraiment opéré un tournant dans ma pratique du bullet journal. C’est d’ailleurs mon patron (merci Jonathan) qui m’a inspirée indirectement. J’ai remarqué une grande unité décorative dans la rénovation de nos bureaux près du Panthéon.

Il s’est inspiré de deux styles décoratifs : les verrières industrielles jumelées à un style plus Art déco comme dans Gatsby le magnifique avec du velours, des luminaires ronds en verre, des coussins, des papiers peints et des carreaux de ciment dans la cuisine. La bibliothèque patrimoniale contient près de 3000 Bibles depuis le 19eme siècle et elle a vraiment bien été mise en valeur par une décoration soignée et étudiée.

Mon bullet journal en 2022 va donc évoluer vers un carnet très éclectique qui reflètera tout ce qui m’inspire dans la rue. Et on peut dire qu’entre la publicité dans le métro, celle sur les colonnes Morris, les journaux gratuits le matin, je ne vais pas m’ennuyer l’année prochaine.

Voici déja de quoi donner matière à réflexion dans mon blog et mon bullet journal l’an prochain : une affiche un peu énigmatique du grand retour de Stromae, l’un de mes artistes favoris, vu en partant en vacances toute guillerette, à la station Luxembourg, vendredi soir !

Dans un prochain article consacré au bullet journal (mes préférés), j’ai envie de vous parler de tous les Plan with me que j’ai fait depuis 2017 avec plus ou moins de réussite et surtout de ma nouvelle passion : les collages pour résumer et illustrer mes souvenirs du mois. Le quotidien est assez morne alors autant l’illuminer par les collages : merci Julie adore pour ce génial #30jours de collage !

Retrouvez-ici mes meilleurs articles consacrés au bullet journal :

-J’ai réussi mon challenge collages grâce au livre de Julie adore : Collage créatif, éditions Eyrolles

– Mon bullet journal en 2020 : passage réussi au format A4 !