
Qui dit nouvelle année, dit nouveau bullet journal. J’en réalise un par an depuis 2020 et pourtant cette année, je me suis posée la question d’en recommencer un ou non.
C’est un loisir qui m’apporte beaucoup de détente et de créativité mais c’est aussi une pratique artistique qui demande beaucoup de perfectionnisme.
Ces six carnets commencent à prendre de la place dans mon bureau de ministre. J’ai bien en tête une scène du film Monsieur Aznavour où le chanteur stocke des centaines de cahiers rouges dans lesquels il a compilé ses 1200 chansons sur une étagère. Mais je sais très bien que les années suivantes, je ne relis pas mes carnets, je tourne la page.


Alors cette année, j’ai décidé que ce carnet ferait la part belle aux collages et au dessin.
J’en ai un peu assez de collecter et coller des images rectangulaires que je glane dans les magazines.
J’ai envie de créer une oeuvre d’art novatrice ! Alors je m’appuie sur les bonnes idées du challenge numérique #Februllage que j’ai découvert l’an dernier.
Le hic avec le bullet journal et ce genre de challenges de collages, c’est le degré d’exigence et le rythme assez soutenu auquel il faut s’astreindre. J’ai même vu sur Instagram une créatrice qui préparait tout un classeur à l’avance avec ses éléments pour chaque mot du jour.

Cette année, j’ai décidé d’associer chaque mois de l’année à un collage un peu éclectique.
Je continuerai à compiler les moments de vie du mois car ils sont si importants pour notre mémoire familiale. On fait de moins en mois d’albums photos papier alors pourquoi pas un carnet par année.
Je fais une sélection rigoureuse des visuels qui attirent mon oeil en fonction des expositions marquantes à Paris, un livre ou un film dont j’ai envie de garder souvenir, des endroits de France ou d’Europe où j’ai envie de me rendre et de le planifier dans un carnet.
Ne jamais être à court de lectures ou de bons films à voir dans la semaine est aussi ma priorité. Je n’aime pas les applications pour smartphones pour tenir des piles à lire alors je le fais dans mon #bujo.

Comme je ne dispose plus d’autant de temps que quand j’étais étudiante, je note les lieux de Paris que j’ai envie de visiter ou qui m’éblouissent toujours alors que je vis ici depuis vingt ans cette année : Ile Saint-Louis en tête.
J’ai divisé mon carnet de 180 pages en dix doubles pages par mois dans lesquels il y a des pages récurrentes comme celles ci-dessous. Mais je reconnais que je me retrouve souvent à me creuser la tête pour trouver des idées.

En janvier, j’ai pris des notes sur le mythique Orient express et les adieux à la scène de Sylvie Vartan. La légende dit que Sylvie Vartan a fui la Bulgarie avec sa famille à bord de ce train dans les années 1950.
En fin d’année 2025, je ferai le bilan de ce projet collages et dessins dans mon bullet journal.
Retrouvez-ici mes précédents articles consacrés aux collages et aux dessins.
–Cet hiver, j’ai testé le challenge des collages Februllage, découvert sur les réseaux sociaux
-Se souvenir de ses moments de vie grâce aux collages dans son #bujo
























