Bullet journal

Un mois d’avril sous le signe du cinéma, des lectures et découvertes à Paris et dans la Drôme

Le mois d’avril a filé sans crier gare. Il a été très inégal du point de vue de la météo à Paris. On a eu très chaud sous les verrières du Grand Palais pour le festival du livre le 12 avril et la pluie était aussi au rendez-vous.

Je suis très contente que ma fille découvre les joies de la tradition du poisson d’avril en grande section de maternelle. Elle s’est amusée à mettre à profit ses progrès au théâtre pour nous faire des farces. Elle a même innové avec le poisson de mai le premier mai.

Dans le blog, je me suis régalée à analyser un des films iconiques de mon enfance que j’ai enfin partagé avec mon mari. Les visiteurs c’est un joyau de la comédie française qui a séduit plus de 14 millions de spectateurs dans les salles de cinéma et autant d’enregistrements sur cassettes VHS !

Mais j’ai aussi lu un livre très émouvant : Soeurs de douleur, écrit par Nassera Kermiche et Roseline Hamel, éditions Xo. C’est un très beau livre de témoignage sur le deuil et le pardon. Ce livre retrace un évènement très médiatisé : l’assassinat du père Jacques Hamel dans une église à Saint Etienne du Rouvray en juillet 2016.

Ces deux femmes racontent avec beaucoup de pudeur comment le terrorisme a fait volé leur vie de famille en éclats. Mais le terrorisme n’a pas le dernier mot, ces deux femmes ont choisi de s’emparer des mots pour raconter leur histoire, leur intégration dans la société française.

Avril est indissociable du festival du livre où je me rends chaque année. Quarante ans plus tard le festival du livre retrouve le Grand Palais et ses superbes verrières 1900.

Quelle joie de retrouver ce monument parisien emblématique où le judo français nous a fait vibrer cet été durant les JO. J’ai beaucoup aimé ce festival du livre où j’ai aperçu Amélie Nothomb, Brigitte Macron et ses gardes du corps dans les allées…

J’ai particulièrement apprécié d’échanger avec Roland Perez, l’auteur du roman autobiographique Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan qui a réunit 1.6 million de spectateurs émus par l’histoire de cette mère qui a eu une foi indestructible pour son fils qui avait un pied bot. Car son pied s’est redressé, le miracle a eu lieu. C’est un très beau film qui parle de foi.

Puis, nous sommes partis en vacances en famille dans le Diois, la région de la Clairette de Die et de la forêt millénaire de Saou. Le lundi de Pâques, de retour à Paris, nous avons appris la mort du pape François alors que nous étions au musée de Montmartre entourés d’Italiens.

Le musée avait organisé une chasse aux œufs dans le jardin de la balançoire peinte par Renoir.

Et enfin en fin de mois, j’ai visité avec mes collègues l’époustouflante exposition dédiée à l’univers de Tolkien, au collège des Bernardins.

La cité internationale de la tapisserie d’ Aubusson a réalisé dix-sept tapisseries en grand format pour mettre en valeur l’oeuvre du Hobbit qui date de 1937.

Moments de vie

Avril dans Le bal littéraire des sardines

Avril est bien entendu mon mois favori comme je fête mon anniversaire le 23. Ce mois fut moins pénible que mars où nous avons eu le coronavirus et son variant anglais bien relous mais il fut tout de même bien fort en émotions.

Cela commença par un sacré poisson d’avril qui annonça que les assistantes maternelles ne pourraient pas accueillir les enfants pendant quatre semaines avant de rétropédaler le lendemain.

Je ne vous dit pas la soirée que nous avons passé avec mon mari à imaginer des solutions alors que nous l’avions vécu pendant trois semaines ! Force et robustesse à tous les parents confrontés à ces situations intenables !

J’ai passé un excellent week-end de Pâques à bouquiner au soleil sur mon balcon après le culte dans notre église à Belleville : des autobiographies et biographies US chroniquées dans le blog.

Début avril, le deuil de la reine Elisabeth II m’a émue. Non pas par leurs titres, mais parce que leur amour avec son mari depuis 73 ans était beau à voir. J’ai photographié une couverture de revue qui lui était consacrée à l’occasion de ses 95 ans le 21 avril. La reine était omniprésente dans les rues de Paris grâce à cette revue.

J’ai d’ailleurs regardé une série Netflix Land of girls en avril qui raconte l’effort de guerre de jeunes Anglaises à l’arrière pendant la seconde guerre mondiale. C’était le cas de Lilibeth ( oui je l’appelle ainsi, à force de regarder toutes les saisons de The Crown, nous sommes intimes) et sa soeur Margaret qui ont suivi une formation d’ambulancières.

Comme nous sommes un peu limités pour voyager, j’ai voulu rêver un peu avec un article sur le Canal de Suez et fêter les quinze ans du film OSS 117, Le Caire nid d’espions.

Je me suis attelée à un article de fond sur Fontenay sous bois, notre nouvelle patrie tellement nous sommes heureux d’y vivre depuis fin décembre.

Le lac des Minimes, mon spot favori de ma nouvelle vie : Fontenay sous bois

J’ai lu la biographie de Marie-Claude Vaillant-Couturier, Marivo, édité par les éditions Ampelos. J’avais envie depuis un bon moment d’écrire un article sur les femmes résistantes. C’est chose faite.

Au cours du mois d’avril, j’ai eu l’occasion de voir des films français géniaux que j’avais loupé au cinéma grâce à ma fabuleuse bibliothèque municipale : Mon inconnue, Chic sur la haute couture et surtout le très beau film Deux moi de Cédric Klapisch qui rend un bel hommage au travail de psychothérapie, essentiel dans cette époque très dure.

J’ai trouvé une superbe gourde isotherme très bon marché dans une rue commerçante de Vincennes. J’étais ravie mais le tournant écologique pour les bouteilles en plastique tarde un peu trop à mon goût.

J’ai observé des cerisiers en fleurs superbes dans ma ville de Fontenay sous bois avec leurs pompons roses. J’avais loupé ça dans mon ancien quartier porte de Bagnolet.

J’ai suivi sur Facebook, le journal de réanimation d’un ami de l’église, Christophe à Lille. Une leçon de vie. Je suis admirative de sa patience, de son courage et de sa résilience. Par de courtes descriptions quotidiennes, il raconte le travail de fourmi contre ce fourbe de virus avec une équipe de soignants dévouée pour pouvoir s’asseoir, reprendre son souffle, vivre simplement !

Nous avons instauré une petite tradition avec mon mari d’aller pique-niquer dans un parc parisien le jeudi midi et c’était une belle respiration : le jardin du Luxembourg pour mon anniversaire, le square du Temple hier.

Nous avons revu nos amis au parc floral, au parc des Epivants à Fontenay.

C’est le début de la saison des pique-nique et surtout des fraises !