Ile de France et Paris·Parentalité

Walt Disney, le génial conteur d’histoires qui apporte de la féérie au monde entier à Disneyland Paris

Samedi, je suis allée pour la première fois à Disneyland Paris, en famille le lieu le plus visité d’Europe. On remercie chaleureusement notre amie R. qui travaille à Disney dans la parade pour ce beau cadeau.

Je ne regrette pas d’y être allée en pleine saison car nous avons côtoyé le monde entier : des familles américaines, des retraités indiens, mais aussi des jeunes adultes qui faisaient leur pèlerinage en enfance …

Moi même, j’ai aimé cette féerie qui vous étreint rapidement, Disneyland est un monde à part avec de la musique en continu. J’étais vraiment aux anges de retrouver l’univers d’Aladin car c’est un dessin animé que j’ai beaucoup aimé quand j’étais en CP.

Cette journée à Disneyland a brisé pas mal de mes idées-reçues…

Je précise que j’aime modérément l’univers Disney : j’ai vu la moitié des dessins animés mais je suis assez hermétique à cette cash-machine qu’est le parc à thèmes.

Pourtant, j’ai été enchantée par ma visite. Je loue le professionnalisme de tous les corps de métier : les décorateurs, les fleuristes et surtout le personnel qui s’occupe des manèges pour respecter les cadences… La parade ainsi que les spectacles sont d’un haut niveau. Disneyland c’est onéreux mais les prestations sont à la hauteur du prix du billet d’entrée.

Un parc à thèmes qui demande l’excellence à chacun de ses corps de métiers.

J’ai beaucoup aimé les costumes de tous les membres du personnel : les salopettes de mécaniciens des chefs de gare, les canotiers et les marinières rouges des placeuses de l’attraction des tasses colorées… Disney habille 9000 personnes avec plus de 200 000 vêtements disponibles qui doivent être impeccables aux yeux du grand public.

J’ai voulu rédiger cet article sous l’angle du patrimoine plutôt que celui du divertissement car des tonnes d’articles ont été écrits sur les attractions de Disneyland. Le mois dernier, j’ai eu la chance de visiter Roland Garros, le temple du tennis avec ses statues de joueurs légendaires, ses stades…

Walt Disney n’était pas seulement un réalisateur de dessins animés. C’était un visionnaire qui a crée le concept de parc à thèmes.

En 2007, j’ai visité une exposition marquante intitulée Il était une fois Walt Disney au Grand Palais. J’ai bien envie dans cet article de questionner ses inspirations artistiques, ses innovations… car il a construit un empire dans l’industrie du cinéma depuis 1929.

Disneyland Paris ou la rencontre entre le vieux continent et l’Eldorado du nouveau monde : les Etats-Unis de 1900.

Ce qui me marque le plus à Disneyland, c’est le syncrétisme entre le rêve américain des Européens et la manière un peu édulcorée dont Walt Disney voyait l’Europe, le vieux continent. Pour l’anecdote, Walt Disney a été ambulancier de la Croix rouge en 1918, en France.

Il a visité l’Europe a maintes reprises dont un voyage en 1935 où il a rapporté un vaste répertoire des plus grands classiques de la littérature européenne dont les fables d’Esope, Le livre de la jungle de Rudyard Kipling mais aussi les contes de Grimm (Blanche-Neige et les sept nains), Collodi (Pinocchio), Perrault (Cendrillon, La Belle au bois dormant) et Lewis Caroll (Alice au pays des merveilles).

J’ai beaucoup aimé la visite du château de la Belle au bois dormant qui est beaucoup plus petit que ce que je pensais. L’intérieur avec ses colonnes arborées et ses vitraux m’a beaucoup fait pensé à la Sagrada Familia de Gaudi à Barcelone. Ce chateau est inspiré par les chateaux de Louis II en Bavière. Les enluminures des Très riches heures du duc de Berry ont aussi inspiré Walt Disney.

Autant Fantaisyland est un royaume européen avec ses petites tourelles, ses fontaines et la fameuse épée d’Excalibur au centre de la place, autant Main Street est le stéréotype de la petite ville américaine qui nous a fait rêver dans les BD de Lucky Luke.

Main street représente la ville natale de Walt Disney vers 1900 quand son père Elias cherchait à faire fortune à la campagne.

Les petits immeubles d’un étage de style victorien sont vraiment superbes. Je n’ai visité que le glacier et le Cable Car Bake Shop en partenariat avec la marque Kiri pour des cheese cake magnifiques.

J’ai vraiment aimé ce café décoré de A à Z avec ses compartiments en bois, on se croirait dans un train ou dans un épisode de La petite maison dans la prairie.

Ce qui m’a le plus époustouflée à Disneyland Paris c’est cette gare tout en fer forgé avec ce magnifique train d’époque qui fait le tour du parc.

J’avais déjà compris que Walt Disney vouait une passion aux trains et qu’il a crée des voies de chemins de fer dans les parcs américains qu’il a crée dans les années 1950 et 1960. J’aime Disneyland car c’est un univers artistique tout entier capable de faire rêver même les plus Grincheux.

C’est d’ailleurs un biopic à la gloire de Walt Disney qui m’a donné envie de visiter Disneyland.

En 2013, est sorti un excellent film A l’ombre de Mary qui raconte la difficile collaboration artistique entre Pamela L. Travers (Emma Thompson) et Walt Disney (Tom Hanks) dans les années 1960 en Californie.

La romancière australienne se rend aux Etats-Unis dans les studios Disney pour participer à l’adaptation en dessin animé de son roman jeunesse un peu autobiographique Mary Poppins.

Walt Disney est joué avec brio par Tom Hanks, notre Forrest Gump international. C’est bien entendu un film Disney qui montre son fondateur sous son plus beau jour. Walt Disney était un homme anxieux et colérique avec ses employés. Il a eu une enfance difficile.

Je viens de terminer la lecture de cette biographie que les éditions Perrin m’ont généreusement procuré. Ecrite par un historien du cinéma d’animation, j’ai aimé la précision documentaire pour retracer un florissant parcours.

Walt Disney, L’homme qui rêvait d’être un enfant, Olivier Cotte, Perrin, 416 pages, paru en mai 2024, 24€

On découvre à quel point Walt Disney a su constituer un empire avec son frère Roy alors qu’ils venaient d’une famille pauvre. Leur père maniait le martinet pour les faire travailler dès leur plus jeune âge, il les exploitait sans vergogne.

L’ouvrage est fort intéressant mais je l’ai trouvé bien trop technique. J’aurai vraiment aimé que cette biographie de Walt Disney explore beaucoup plus ses ressorts psychologiques comme le promettait le sous-titre : L’homme qui rêvait d’être un enfant.

Walt Disney fait partie avec Charlie Chapin, Hergé, et René Goscinny de la longue liste de mes artistes favoris pour les univers artistiques qu’ils ont crée et qui ont perduré au travers des décennies dans le monde entier. D’ailleurs, René Goscinny avait pour modèle Walt Disney. On peut dire qu’il a bien réussi car son oeuvre a lui aussi inspiré un parc à thèmes en France.

Les limites de la cash-machine : quand les produits dérivés lassent…

Je mesure la richesse picturale de Walt Disney mais je voulais aussi mentionner les ravages culturels de l’industrie Disney en matière de littérature jeunesse. Autant les dessins animés comme Vice versa sont formidables et profonds, autant les albums livres sont peu qualitatifs.

Je rencontre des institutrices de maternelle en zone d’éducation prioritaire mais aussi des éditrices qui dénoncent le manque de qualité intellectuelle des livres Disney qui ne sont que des produits dérivés et qui inondent les grandes surfaces culturelles. Disney mérite mieux.

Retrouvez mes articles consacrés à des succès littéraires pour des générations d’enfants :

Martine, icône intemporelle fête ses 70 ans à la galerie Gallimard

-Babar, l’éléphant qui a révolutionné la littérature jeunesse dans les années 1930

La féerie de l’exposition immersive Tintin à l’Atelier des lumières

Littérature jeunesse·Parentalité

Pourquoi Roule galette est tout sauf un album jeunesse ringard

L’an dernier, en petite section, ma fille a appris des comptines autour des galettes des rois de l’Epiphanie. L’occasion en or de relire le classique Roule galette publié en 1931 (la même année que Babar, le petit éléphant).

C’est l’un des classiques des albums du Père Castor, une collection historique et patrimoniale des éditions Flammarion. Les albums du Père Castor ont, comme les albums de Babar, apporté de vraies innovations révolutionnaires pour la littérature jeunesse.

L’éditeur Paul Fauché s’est appuyé sur les fondements d’une éducation nouvelle qui visait à encourager les enfants à être des lecteurs plus autonomes, sans forcément compter sur leurs parents. Avec l’institutrice de petite section de ma fille, j’ai compris que regarder une image c’était aussi apprendre à lire.

Roule galette est l’adaptation d’un conte traditionnel russe raconté par Natha Caputo et illustré par Pierre Belvès. Il met en scène un couple de vieux paysans qui habitent dans une petite maison dans les bois. Laissée sur le rebord de la fenêtre pour refroidir, la galette va se mettre en mouvement et fausser compagnie à tout le monde.

C’est ce que j’aime le plus dans ce conte (c’est avant tout pour moi que je le lis à ma fille, j’avoue). La galette est si belle toute dorée, elle est maline et rapide… jusqu’au moment où en rencontre plus malin qu’elle…

Pour écrire cet article, j’ai pu compter sur la mine d’or de contenus de France Inter notamment son émission bien connue L’as-tu lu mon petit loup de Denis Cheissoux.

Le choix des animaux comme personnages car les animaux ne racontent pas de bobards

Cette émission analyse que les animaux étaient omniprésents dans la littérature jeunesse des années 1930 : Roule galette, Poule rousse, Babar, Le lion de Kessel… car les animaux apportent une parole vraie, bien utile à l’enfant. A partir des années 1970, les animaux vont peu à peu perdre du terrain dans les albums jeunesse avec des enfants comme héros.

J’ai aussi lu que les albums jeunesse en France ont été inspirés par la nouvelle école du livre russe et le constructivisme de Malévitch et consorts… C’est le cas des Contes du chat perché de Marcel Aymé, de Michka, un autre classique des éditions du Père Castor…

J’aime beaucoup Roule galette pour le rythme assez entrainant de cette ritournelle, la stylisation des dessins totalement intemporels, la mise en page en médaillons et l’usage des doubles pages qui sert à captiver les enfants et leurs parents. Comme le souligne les journalistes de France Inter, « la façon dont la narration de l’image est amenée renforce la portée émotionnelle du texte « .

Enfin, cet album classique des années 1930 séduit encore les enfants au 21eme siècle grâce au travail de transmission fait par les enseignants, les parents et même les jeunes eux-mêmes sur Tiktok avec cette superbe chorégraphie d’un dessin animé phare des années 1990.

Retrouvez ici d’autres articles consacrés aux trésors que l’on se transmet de générations en générations.

-Une chanson douce dans la playlist de ma fille

-Ba ba Bar, mon ami Babar, biographie d’une famille ultra talentueuse

Parentalité

Vive la sieste ! Non tu n’est pas forcément un #parent épuisé, tu vis un tout autre rythme …

Au fil de nos visites hebdomadaires à la bibliothèque, nous avons découvert en famille les livres de Yuichi Kasano à l’Ecole des loisirs. C’est un amoureux de la nature qui a trouvé sa vocation de dessinateur en découvrant des dessins originaux de Béatrix Potter au musée des Beaux-arts de Boston.

Il a publié une douzaine d’albums très poétiques pour les enfants entre 3 et 6 ans dont Petit rocher, mon favori… Un grand merci à l’Ecole des loisirs de m’avoir envoyé leur dernier livre Vive la sieste.

C’est un petit livre cartonné qui verbalise une réalité bien ancrée : tous les animaux aiment faire la sieste. Si cela pouvait inspirer leur petits lecteurs…

Ce livre tout simple est néanmoins très efficace : il explique aux petits qui dorment encore l’après-midi à l’école en quoi le sommeil est réparateur, en quoi la sieste est un moment privilégié de la journée.

C’est un excellent prétexte pour aborder un sujet qui me tient à coeur depuis un bon moment. J’ai beaucoup de mal avec le caricatural compte #parentépuisé. Ca fait vraiment pleurnichard et je doute que la plainte répétée soit si constructive. Quand je regarde l’émission La maison des maternelles, j’imagine bien l’immense lassitude et la fatigue terrible qui terrassent de nombreuses parents surtout quand il y a plusieurs enfants.

Je pense qu’on ne réalise pas assez à quel point nous changeons de rythme de vie quand on devient parent. On entre dans une toute autre dimension spatio-temporelle et il suffit de l’accepter. Non tu n’as pas vieilli d’un coup, non les petits loisirs que tu aime bien faire en mode pépouze ne sont pas derrière toi. Cela te demande juste de t’organiser différemment, d’être malin pour grapiller même quinze minutes à soi dans une journée…

C’est tout à fait normal d’avoir besoin de faire une sieste le week-end quand tu es sur le pont depuis six heures du matin et que tu dois surveiller que ton enfant ne va pas se vautrer dans la rue avec sa trottinette. Réalise que tu as une mâtinée deux fois plus chargée que les autres et que ton petit moment pépouze en mode limace sur ton canapé, tu l’as amplement mérité.

La parentalité est une expérience humaine intense où tu vas découvrir où sont tes limites et en quoi être responsable d’un enfant peut t’amener à les dépasser. J’écris cet article ce printemps alors que mon frère et mes cousins que j’ai vu en bodys grenouilles vont devenir parents. Quelle joie de recevoir la première photo de leur nouvelle famille.

Je comprends comme on peut se sentir nostalgique de passer en poussette devant le café Oz de Châtelet en se disant cette belle époque est révolue… Mais une toute aussi belle t’attends, elle est juste incomparable.

Et puis aller jouer au bowling en famille un samedi matin à 10 heures ou avoir les jeux du parc floral de Vincennes juste pour soi, c’est pas mal aussi.

Grâce à ma fille, j’ai découvert plein de loisirs géniaux qui m’ont ramené en enfance : lire les livres des Monsieur Madame…, se faire plein de potes dans le bus car elle socialise avec la mamie du coin ou l’ado rebelle qui ne te calculent même pas quand tu es tout seul…

La parentalité c’est comme un parc d’attractions avec des sacrées montagnes russes émotionnelles, il suffit juste de kiffer et de lâcher prise. Une bonne sieste t’attend !

Retrouvez-ici mes précédents articles sur la parentalité dans la page Les aventures rocambolesques d’une mère moderne…

#1 : Des gigoteuses à la pelle

#2: Dormir comme un marin du Vendée globe quand on est jeune parent.

#3 : La curiosité au jardin public n’est pas un vilain défaut, c’est un trait de sociabilité !

Parentalité

Regarder une image, c’est aussi apprendre à lire

La rentrée scolaire s’est relativement bien passée même si la rhinopharyngite est venue se taper l’incruste la deuxième semaine.

Nous avons appréhendé la rentrée un peu trop confiants tant notre fille était dans son élément dans sa classe de toute petite section et au centre de loisirs l’an dernier.

J’ai réalisé que les rentrées suivantes étaient source de frustration même pour les élèves de maternelle : mécontentement que les copains de l’an dernier soit dans une autre classe, perdre ses repères au porte manteau et au dortoir alors que les lieux sont les mêmes, apprivoiser la maîtresse quand l’ancienne est dans la classe d’à côté…

Heureusement, tout s’est bien passé grâce au grand professionnalisme et l’écoute des maîtresses et de la directrice. J’ai beaucoup aimé la réunion des parents avec la maitresse. Ma fille est désormais en petite section, elle va apprendre l’alphabet et à écrire son prénom cette année, reconnaître le prénom des copains aussi.

Une grande attention va être portée au livre et à la lecture, ce qui me fait sacrément plaisir en étant une ancienne libraire ! Alors j’ai voulu partager nos coups de cœur livres et dessins animés.

Chez nous, il n’y a pas de télévision mais un vidéoprojecteur pour regarder des dessins animés ensemble. C’est un moment de partage et de transmission où l’on replonge dans ses souvenirs d’enfance…

Ana Ana, Dominique Roques et Alexis Dormal (mère et fils), éditions Dargaud, 20 tomes , 7€95

Cette pépite a été une découverte grâce à un cadeau d’anniversaire de Marraine (Rebecca, reconnaissance éternelle !) Ana Ana est la petite sœur du célèbre Pico Bogue. C’est une petite fille très volontaire et très chevelue qui entraine toute sa galerie de doudous dans ses aventures. On se marre bien quand ma fille récite le nom des doudous…

Au début, j’étais très sceptique car je trouvais le dessin à l’aquarelle vraiment trop classique mais ça fonctionne vraiment bien. Ana Ana me fait penser aux aventures du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny par les thèmes intemporels que cette première BD traite !

Dans un autre genre de dessin très classique à l’aquarelle :

Ernest et Célestine, série de 26 épisodes diffusés sur France 5 depuis 2017

Nous avons découvert ce dessin animé pas tout à fait inconnu chez Ugo et Ellyse cet hiver, à la télévision en Suisse. Une série jeunesse scénarisée par Daniel Pennac, c’est forcément bien ! A l’origine, Ernest et Célestine c’était une série d’albums jeunesse crée par Gabrielle Vincent en 1981.

On aime beaucoup la poésie de cet univers hors du temps, l’amitié un peu à contre courant entre cet ours et cette souris. Les dialogues sont très psychologues car ils n’éludent pas les petites rivalités, les défauts et les qualités des personnages. La petite souris Célestine est très perspicace, c’est un vrai petit leader qui réconcilie les autres et dénonce les injustices. Et puis surtout, il y a cette musique folklorique venue de Charabie…

https://www.youtube.com/watch?v=zmXw2JQcIuo

Petit ours brun 3D sur Youtube : 98 000 abonnés dont moi !

J’ai une tendresse toute particulière pour lui car c’est le premier dessin animé que nous avons montré à notre fille. Je l’ai choisi car c’est ce que j’aimais quand j’avais son âge et qu’il y a plein de produits dérivés dans la presse et les magasins de jouets.

Je me suis d’ailleurs bien galérée à trouver les petites figurines. Petit ours brun existe depuis 1975, sa créatrice Claude Lebrun est décédée mais c’est toujours son illustratrice des débuts, Danièle Bour qui continue l’aventure. Ma collègue Laurène m’a donné un ancien album qui deviendra collector chez nous. Pour le dessin animé, je préfère vraiment la version 3 D qui date de 2017. Les dessins sont agréables à regarder, une grande attention est portée à la bande sonore et musicale qui rythme le dessin animé…

Mon amour, collection Grandir avec Archibald, Astrid Desbordes et Pauline Martin, Albin Michel jeunesse, 9.90€

Encore un beau cadeau de Marraine. J’ai vraiment aimé le propos de ce livre qui parle d’amour inconditionnel, de non possession avec du beau dessin qui parle à tous. J’ai découvert au dernier festival du livre de Paris à quel point Archibald était populaire, je l’ai aussi retrouvé à la maison de la presse du Touquet.

Et vous quels sont les dessins animés et les livres jeunesse que vous avez découvert ou que vous avez envie de transmettre à vos enfants ?

Retrouvez ici mes chroniques autour de la parentalité :

Des gigoteuses à la pelle

Dormir comme un marin du Vendée globe quand on devient parent

Décorer une chambre de bébé sur le thème de la forêt

Parentalité

Retour sur une première année d’école inoubliable chez les tout-petits

La fin de l’année scolaire arrive à grands pas et je suis nostalgique. Non pas que l’année fut de tout repos entre fermetures de classe covid, arrêt maladie des enfants, des enseignants et des ATSEM mais on a vécu plein de beaux souvenirs qui nous ont aidé à tenir bon face à cette pandémie à rallonge.

Devenir élève dans un groupe d’enfants du même âge.

Trente ans plus tard, j’ai renoué avec la magie de la maternelle, modèle éducatif que l’on nous envie dans le monde entier. Il se trouve que je suis moi même allée comme mon frère cadet en toute petite section de maternelle en courant, il parait. Ma fille n’a jamais trainé les pieds pour aller à l’école ou au centre de loisirs de toute l’année.

Grâce au blog de Toute mon année, nous avons pu suivre les évolutions de notre petite fille avec un album photo ramené à la maison à chaque vacances pour enrichir son vocabulaire et formuler ses phrases. Cette année, j’ai découvert un concept révolutionnaire : la motricité fine ou comment muscler les doigts des petits pour qu’ils deviennent de plus en plus agiles de leurs mains. Cela aura une incidence déterminante pour tenir un stylo par la suite.

Je suis allée me renseigner sur le net pour comprendre le programme pédagogique de la toute petite section. Et là, j’ai compris pourquoi la maîtresse demandait aux parents de ramener des fruits (pour apprendre leurs noms), pourquoi ils observaient des coccinelles et des escargots. Se tenir assis sur un banc pour écouter l’histoire lue par la maîtresse est un long processus qui s’acquiert au fil de l’année.

D’ailleurs, la classe de toute petite section n’est pas du tout organisée comme celle de petite section. Il y a plus d’espace pour le jeu. J’ai hâte de découvrir le programme éducatif de l’année prochaine, comme la saison 2 d’une bonne série.

Il faut dire que Karine, la maîtresse de ma fille a un vrai talent de storytelling pour raconter la vie de sa classe à travers le blog et ses parutions hebdomadaires. J’ai observé la manière dont les institutrices et les ATSEM accueillent les enfants pour les accompagner dans leurs différentes personnalités à s’adapter à la vie en collectivité.

C’était des moments de grâce quand ma fille me sortait un couplet de chanson apprise à l’école, comme ça au beau milieu d’une conversation…

D’ailleurs, la plupart de ces cantines, ce sont les animatrices du centre de loisirs : Kandia, Fathma et Christelle qui les ont apprises à ma fille le mercredi ou alors au moment des repas ou le départ à la sieste.

Le cadeau bonus : le centre de loisirs

Le centre de loisirs a été une magnifique expérience de sociabilisation pour ma fille. Les animateurs et elle ont eu un crush réciproque dès le premier jour. Aucun temps d’adaptation. Du haut de ses deux ans et demie, elle a fait une première journée complète alors qu’elle ne connaissait personne et qu’elle était la plus petite.

Cela a marché car les animateurs du centre de loisirs sont présents toute la semaine à l’école au moment du repas, de la sieste et du goûter. Les enfants qui fréquentent le centre de loisirs ont leur propre vie sociale, ils me saluent même dans la rue.

Ils ont fait des tas de sorties intéressantes dans les parcs du Val de Marne ou de Seine Saint Denis grâce à des moyens financiers exceptionnels de la mairie. Sans que nous ne déboursions rien. Immense gratitude de voir comment sont employés une partie de nos impôts locaux, pareil pour l’école entièrement rénovée.

La kermesse de fin d’année

C’était un moment de communion scolaire très attendu par les enseignants après une ou deux années troublées par l’épidémie. Je me suis régalée à filmer ma petite fille qui avait préparé une chorégraphie avec ses vaillants et dévoués animateurs de centre de loisirs.

Nous formons une communauté scolaire malgré nos couleurs de peau, nos milieux sociaux différents… La France actuelle n’est pas si divisée que cela quand elle chérit tout ce qui fonctionne bien : le droit à l’éducation, l’accès à la culture sur un air de Soprano et des Jackson five.

Cette kermesse m’a fait un bien fou pour mettre un gros scud à cette pandémie et ce contexte idéologique bien lourdingue.

Je voulais pas plomber l’ambiance avec cet article mais force est de constater (comme l’a fait Marie-Aude Murail au dernier festival du livre) que les enseignants débutants comme confirmés, souffrent un max actuellement. Notre rôle de parents est de les encourager et de leur montrer de la gratitude pour le superbe travail d’éducation qu’ils accomplissent chaque jour.

Retrouvez ici les derniers articles de ma rubrique coup de cœur dédiée à la maternité et à la parentalité !

L’entrée à l’école, un rite de passage… pour les parents

Des gigoteuses à la pelle

Dormir comme un marin du Vendée globe quand on devient parent

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Comment j’ai échappé à la corvée du spectacle de Guignol un dimanche après-midi sous chapiteau…

A voir leurs mines réjouies de ce moment père-fille, visiblement ce n’était pas une corvée ni pour l’une ni pour l’autre. Pour moi, Guignol c’est l’un de ces personnages désuets des spectacles de Chantal Goya que je fuis à toutes jambes .

Quand j’étais petite, nous transitions en train entre Valence et la Seine Maritime , en taxi devant l’Olympia et le quartier de la Madeleine. Je voyais les affiches des spectacles de Chantal et je voulais faire comme les enfants de ma génération, ceux qu’on collait devant Dimanche Martin dans les années 1990.

Je voulais aller voir Guignol, Bécassine, Le chat botté et les lapins qui tuent des chasseurs…

Trente ans plus tard, je suis maman d’une petite fille d’une double culture franco-bulgare qui commence à avoir une vie sociale et culturelle parisienne : le zoo, les fêtes foraines, les musées et les spectacles…

Aller voir Guignol à trois ans, c’est être cultivé car Guignol, c’est plus de deux cent ans d’Histoire ! Il faut reconnaître à Chantal Goya et Jean-Jacques Debout cette intelligence de capter ces personnages qui parlent aussi bien aux parents qu’aux enfants. Guignol, c’est le patrimoine culturel français !

Guignol est né à Lyon en 1809. Le spectacle se déroule dans un castelet dont l’un des plus célèbres est celui du parc des Buttes-Chaumont dans le 19eme arrondissement de Paris.

Avant d’être marionnettiste, le créateur de Guignol : Laurent Mourguet était arracheur de dents sur la place publique. Il a crée un personnage iconique, habillé dans la tradition de la commedia dell’arte italienne. Le répertoire de Guignol est fortement inspiré par la manière de parler à Lyon.

Mais au delà du jeu de marionnettes et de l’histoire qui est racontée (Gnafron et Guignol qui se donnent des coups de bâton, ça va bien cinq minutes), c’est tout le décorum qui donne envie d’emmener ses enfants au théâtre … dans un jardin public.

Jeudi dernier, j’étais au jardin du Luxembourg en fin de journée avec mes collègues. Ce théâtre m’a pas mal impressionnée par sa grandeur.

C’est d’ailleurs une des attractions majeures de ce jardin public emblématique de la rive gauche parisienne. Dès l’entrée boulevard Saint Michel, les horaires de spectacles sont annoncées.

J’ai bien envie d’aller découvrir le spectacle dans le castelet des Buttes-Chaumont, visité par Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso au début du 20eme siècle. Guignol est une vedette dans les squares des Champs-Elysées ou du 16eme arrondissement, au parc Floral de Vincennes ou encore au parc Montsouris. Bien évidemment, vous trouverez des représentations à Lyon : au parc de la Tête d’or par exemple. Mais pas de Guignol au parc Jouvet à Valence : trop petit et trop confidentiel…

Dans un prochain article, je vous parlerai de la tradition des poissons d’avril. Après deux ans de confinements successifs, comptez sur nous pour ne pas faire l’impasse sur cette tradition que j’aime tant !

Retrouvez-ici mes meilleurs articles des aventures rocambolesques d’une mère moderne !

– #1 Des gigoteuses à la pelle

-#2 Dormir comme un marin du Vendée globe quand on est jeune parent

-#3 Au jardin public, la curiosité n’est pas un vilain défaut

Et puis aussi un de mes carnets de voyages à Lyon.

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L’entrée à l’école, un rite de passage… pour les parents

Cette semaine, ma petite biche a vécu sa première rentrée des classes chez les tout-petits de deux ans et demie.

Pas de larmes à l’oeil ni pour elle, ni pour nous tellement nous étions préparés à ce grand événement que nous attendions avec impatience depuis le mois d’avril dernier. Je me rappelle que ma fille et moi avons sauté de joie quand la directrice de l’école nous a annoncé qu’une place était prévue pour nous. Ce sont des conditions privilégiées puisque cette classe compte douze élèves.

Quelques conseils pratiques pour se préparer à l’entrée à l’école durant l’été.

Les petits documentaires Kididoc de Nathan empruntés à la médiathèque nous ont bien servi cet été pour l’apprentissage de la propreté et se familiariser avec l’école. Le fait que notre petite fille aille chercher une grande fille avec sa nounou à la sortie des classes l’a aussi bien aidée à aimer l’école !

Depuis quinze jours, je vis ainsi cette première rentrée par procuration : la première journée au centre de loisirs, la première sieste à l’école et le début des repas à la cantine. Demain, j’assisterai à une réunion parents-professeurs en tant que maman…

Nous sommes vraiment contents car la maîtresse publie chaque jour des photos de leur journée dans un blog sur le site privatisé Toutemonannée. On y voit la vie en classe avec les ateliers peinture, lecture et surtout motricité. Je n’ai pas pleuré le jour de la rentrée mais je suis un peu émue les soirs en attendant de nouvelles photos avec impatience…

Depuis plus de deux ans, je vis une aventure humaine et familiale extraordinaire avec l’arrivée de notre premier enfant. Alors voici quelques uns des meilleurs articles de mon blog qui parle de parentalité d’un point de vue personnel.

Je vous recommande le blog Fabuleuses au foyer pour vivre pleinement parents imparfaits et heureux en se débarrassant pour de bon du perfectionnisme toxique.

Une virée en famille à la Cité des sciences pour sa réouverture

-La chanson à transmettre à ma fille : Une chanson douce d’Henri Salvador

Photo by Brina Blum on Unsplash

Ile de France et Paris·Parentalité

Une virée en famille à la Cité des sciences pour sa réouverture

Ce week-end, nous recevions nos copains de Lyon avec leur petit gars qui a le même âge que notre fille. On a dû repousser plusieurs fois leur venue à cause de ce foutu covid. Cette fois-ci, c’était la bonne mais le beau temps n’était pas au rendez-vous. Peu importe, nous avons fait une super virée à deux familles à la Cité des sciences pour fêter sa réouverture.

Direction la Cité des enfants de 2 à 7 ans. Je l’avais visité avec mes parents et mon frère il y a une vingtaine d’années du côté des 7-12 ans et cela reste un souvenir d’enfance mémorable. Aussi bien que la tour Eiffel et le musée du Louvre. Depuis, la Cité a été rénovée et j’avais très envie d’y emmener ma petite fille un jour.

Les sciences n’ont jamais été ma tasse de thé mais ce type de musée de société a réussi le challenge de m’y intéresser.

Après un agréable trajet en RER E, nous débarquons dans le tout nouveau quartier Rosa Parks, pas très loin du canal Saint-Denis. J’ai pris un jour la navette fluviale pour aller au centre commercial Le millénaire à Aubervilliers.

J’ai beaucoup ce quartier depuis l’enfance quand mon papa nous a trouvé des supers romans jeunesse à la médiathèque de Valence. C’était une série sur un clochard qui s’appelait Claude Lapoigne, une série écrite par Thierry Jonquet, éditions Nathan. Cela m’a montré une autre réalité que celle du Paris touristique des cartes postales. Je pense que cette facette de Paris beaucoup plus populaire m’a aussi donné envie de venir vivre ici un jour.

La Cité des sciences de la Villette a à peu près mon âge, fondée en 1986, elle a repris les anciens abattoirs de la Villette pour les transformer en musée des sciences et des techniques. En 2019, plus de 2 300 000 visiteurs sont venus se cultiver en famille. Pour moi, la Cité des enfants est un lieu pédagogique très innovant, reconnu dans tout le pays.

Cela me donne bien envie d’aller regarder des vidéos de Jamy et Fred de C’est pas sorcier sur France 3.

Notre visite de la Cité des enfants avec une petite fille de deux ans révolus.

Beaucoup de familles pour un samedi matin 10 heures mais on était contents de notre visite. C’était important de faire les activités avec un autre enfant du même âge. Il y a sept sections toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Pour répartir la foule, un monsieur nous a fait choisir un pion jaune pour aller à la section Je sais faire. Une directive que ma fille me repète cinq fois par jour quand je veux l’aider à mettre son manteau ou ses chaussures…

Ca démarrait fort avec des jeux en bois où il fallait lancer une balle et suivre son chemin. Un peu comme dans Fort Boyard… Carton plein avec les enfants qui ont tout de suite bien accroché avec l’animation. Mais c’était très frustrant de devoir leur dire d’arrêter leurs jeux pour continuer une autre section.

© E. Luider / EPPDCI

Cette première impression a été à l’image de toute cette visite très dense qui a duré une heure et demie. On a eu le temps de tout faire mais dans le bruit et avec beaucoup de monde. Ca piaillait, ça s’émerveillait, ça s’énervait quand ça marchait pas. C’était génial mais c’était trop d’émotions contradictoires. J’ai pensé que nous y étions allés trop tôt et que les impressions n’auraient pas été du tout les mêmes vers quatre ou cinq ans.

Je ne regrette pas du tout cette visite mais j’ai trouvé cela contre-productif de stimuler autant un enfant de deux ans avec autant d’activités tout en lui apprenant les codes sociaux dans un musée loin d’être désert ce jour-là. Moi même, j’étais sur-stimulée.

Je vous recommande la visite de ce lieu incontournable de la culture française mais en privilégiant une heure creuse en semaine. J’ai vraiment apprécié les jeux d’eau et ceux autour de l’air, des activités récurrentes de la Cité des enfants tout comme le chantier de travaux avec les grues, les brouettes et les moellons.

La dernière section se clôture avec un jeu sur les échelles de tailles : différentes chaises et vélos qui me rappelaient la poésie du conte Boucle d’or et les trois Ours. La visite se termine avec un spectacle d’une quinzaine de minutes qui sert à fluidifier les visites des visiteurs selon les différents créneaux. Le spectacle est de qualité mais on est tellement saturé de jeux et d’informations que nous avons bullé sur les sièges pour nous reposer.

Toutes les précautions sanitaires ont été prises par l’équipe de la Cité des sciences avec des mini-stylos tactiles pour toucher les écrans. Bravo à leur professionnalisme pour gérer un aussi grand nombre de visiteurs avec des messages vocaux pour inciter les visiteurs à changer de section en toute convivialité.

Le prix du billet d’entrée n’est pas donné : 12€ pour les adultes et 9€ pour les enfants. Espérons qu’une politique tarifaire adaptée soit proposée pour permettre aux familles modestes de venir de temps en temps.

Tout le monde était ravi de sa visite à la fin de la mâtinée, les gosses ont été sages comme des images, de vrais petits visiteurs de musée en herbe.

Le lendemain, comme la pluie continuait de se taper l’incruste, nous sommes allés au parc floral de Vincennes, ma nouvelle résidence secondaire dont je vous parlerai dans un prochain article !

Parentalité

Au jardin public, la curiosité n’est pas un vilain défaut…

Le palmier du square Debrousse

C’est un trait sociologique. On y compare modes de garde, modèles de poussettes, solidité des jouets, nombre de dents des petits, âge des premiers pas … Une véritable agora.

Notre chère Nanie, la première nounou de ma fille nous a même raconté que certains parents venaient repérer des nounous au jardin public sous forme d’un pré-entretien d’embauche informel…

Je n’ai jamais autant sociabilisé avec mes voisins ou les parents du quartier que depuis que nous avons une petite fille. Il faut dire qu’elle est beaucoup plus populaire que moi à saluer tous les passants, les automobilistes et les conducteurs de métro qu’elle croise… Le plus drôle, c’est quand elle rencontre son propre cercle amical dans la rue et qu’on cherche à savoir qui sont ces gens !

Aire de jeux, square Séverine

Un enfant a un pouvoir de connexion sociale que je ne soupçonnais pas : avec les retraités dans le bus, même avec les ados blasés ou les repris de justice qui me donnent la frousse dans la rue, un petit sourire ou un mot marrant et elle sympathise.

Il faut dire que dans ce contexte actuel particulièrement morose, c’est vraiment appréciable. J’ai lu dans un article du Monde que le taux de natalité subissait une sacrée chute et que les parents renonçaient à faire des enfants dans une époque aussi maussade. Grossière erreur les amis ! Je dirais même quelle tristesse !

Avoir un enfant en cette période vous aide à relativiser, à sourire en toutes circonstances et à se lever le matin même quand ce n’est pas la joie.

Toutes les distractions : cinéma, restaurant, week-end à deux qui ne sont pas possibles actuellement sont remplacées par d’autres, tout à fait nouvelles dont vous n’auriez pas soupçonné l’existence : ratisser la plupart des squares et jardins de tout l’est parisien, jouer au bowling pour bébés dans votre salon, tenir des conversations très sérieuses avec des grandes personnes de dix ans…

Pendant le premier confinement, nous avons réalisé combien c’était intense de s’occuper d’une petite fille de quatorze mois H24 qui commençait à marcher.

Mais aussi quelle chance nous avons eu de ne pas nous ennuyer avec des journées bien remplies alors que certains amis nous ont raconté combien les journées étaient longues au bout de deux ou trois films en plein après-midi.

©Mary-Quincy

Il est certain que nos vies personnelles ont pris un virage à 180 degrés. Avant d’être parents, il était rare de poser nos fesses sur un banc public dans un square hormis lors d’un pique-nique avec des copains.

Nous avons délaissé les open bar des cafés parisiens comme le café Oz pour un bon livre au lit ou une série pépouze sur le canapé à l’heure du couvre-feu. Chaque époque a son charme, je sociabilise avec de nouvelles générations, des parents de tous horizons tous les jours au jardin public !

Voici la critique sur Trip advisor de notre jardin public favori : le square Debrousse ex aequo avec le square Sarah Bernhardt situé derrière le Printemps Nation.

Retrouvez les précédents épisodes de ce billet humoristique Les aventures rocambolesques d’une mère moderne, dans une page spéciale maternité et parentalité de ce blog :

#1 Des gigoteuses à la pelle

#2 Dormir comme un marin du Vendée globe

Traverser l’Europe avec une petite fille en avion et en voiture pour rejoindre la Bulgarie

Parentalité

Les déboires d’une mère moderne #2 : dormir comme un marin du Vendée globe.

« Bougres de faux jetons à la sauce tartare. Coloquinte à la graisse de hérisson…  » voilà les doux mots empruntés au capitaine Haddock que j’aimerai dire à tous les bien-pensants qui donnent des injonctions aux nouveaux parents. Ils écrivent même des livres avec des grands mots idiots comme « jamais » et « toujours ».

Je raffole des livres spécialisés écrits par Boris Cyrulnik, Marcel Rufo, Françoise Dolto et autres… Mon livre favori est Bébé made in France écrit par Pamela Druckerman, une journaliste américaine qui vit à Paris. J’aime quand ces livres racontent des expériences personnelles, uniques. Pas quand on donne le mode d’emploi universel d’un enfant. Nous ne sommes pas des robots et nous n’en enfantons pas non plus.

Je me suis galéré pendant une bonne année avec les siestes de ma fille, car j’ai suivi scrupuleusement les conseils des livres éducatifs de ne pas fermer les rideaux en journée. De peur que les bébés confondent le jour et la nuit !

Une de mes copines qui est médecin, Marie, a pris l’initiative chez moi de tirer les rideaux chez moi pour la sieste de ma fille. En mon for intérieur, j’ai hurlé : « Il ne faut pas faire ça malheureuse !!! ».

Mais étonnamment, ma fille a dormi bien plus longtemps que d’habitude ce jour là. Sauf que j’ai attendu huit mois et tout un confinement pour mettre en place cette méthode formidable.

J’ai revu Marie il y a peu de temps et elle m’a affirmé que les petits étaient saturés de luminosité dans la journée et que certains avaient besoin du noir complet pour bien s’endormir.

Certains ont besoin d’être rassurés pour s’endormir, d’autres non. Il n’y a pas de règles radicales : le cododo c’est très nocif, tu vas en faire des dépendants à vie, bla bla bla… Au lieu d’enrager et de culpabiliser inutilement, notez les situations et phrases les plus bêtes entendues et vécues dans votre bullet journal pour rire… des autres !

Moi, c’est une mamie délurée qui s’est mise à bercer ma fille au Monoprix et qui a fui en courant quand ma fille s’est mise à hurler. C’était tellement absurde et ridicule que j’ai éclaté de rire.

Le bullet journal rédigé pour mon premier enfant

Comme dit ma mère : »le sommeil, c’est le nerf de la guerre« . Quand j’étais enceinte, j’ai demandé à Dieu dans mes prières que ma fille prenne vite le pli de bien dormir. Il m’a exaucée mais j’ai aussi mis en place une discipline personnelle. Je me couchais à 21 heures pour prendre mon quart de marin vers deux heures du matin.

Cinq heures de sommeil d’affilée quand on vient d’avoir un bébé, ça commence à devenir intéressant non?.

Je voulais faire ma maline avec des blagues marrantes parce que chez nous, le sommeil a rapidement été de qualité pour tout le monde dès les trois premiers mois de ma fille. Mais ce sont aussi des situations de vie quotidiennement pesantes pour un grand nombre de familles, surtout quand il y a plusieurs enfants.

Alors, si tu te sens en rage comme la mère dinosaure de ma bannière de ne pas bien dormir depuis des semaines et d’être sans cesse fatiguée, je t’invite à aller faire un tour sur le blog Fabuleuses au foyer (moi je suis fabuleuse à la caisse !) pour y lire les articles de Rebecca Dernelle-Fisher, un peu plus finauds que les miens !

D’autres articles dans le même genre parentalité sur le blog Le bal littéraire des sardines :

-Les déboires d’une mère moderne #1 : des gigoteuses à la pelle

Décorer une chambre de bébé sur le thème de la forêt

La playlist de ma fille : Une chanson douce d’ Henri Salvador