DIY·Ile de France et Paris·Lifestyle

Cultiver son estime de soi avec un atelier céramique détente !

Pendant longtemps, je regardais avec attention leurs stories sur Instagram et un beau jour d’octobre, j’ai sauté le pas, je me suis inscrite coup sur coup à deux ateliers créatifs en l’espace d’un mois.

J’ai a-do-ré cette expérience qui m’a apporté une détente instantanée dès que j’ai commencé à poser les premières couches de peinture avec un énorme pinceau. Il faut dire que j’ai comparé différents cafés céramique avant de choisir le lieu où j’irai finalement.

Peindre un bol en céramique pour le transformer en kiwi

Café Geneviève, 327 rue Saint Martin, Paris 3eme arrondissement, métro Strasbourg Saint Denis.

J’avais un peu des a-prioris sur les formules car malheureusement, à Paris, nous sommes habitués à payer des prestations souvent surcotées. Heureusement, je suis bien tombée avec le café Geneviève (*achat personnel). Cette enseigne possède quatre cafés dans Paris et un à Versailles.

Pour 32€90, j’ai pu peindre une céramique de taille moyenne avec une boisson chaude ou froide offerte dans le cadre d’un atelier manuel de deux heures et je vous assure que je n’ai pas chômé. Il est obligatoire de réserver un créneau horaire.

Cela permet aux organisatrices de regrouper une vingtaine de personnes pour leur expliquer les consignes en début d’atelier afin de ne pas les répéter à chaque arrivée.

C’est vraiment un atelier très grand public où il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat de poterie. J’avais quelques connaissances héritées de mon adolescence et j’ai quelques doutes sur l’efficacité des engobes qui partent à l’eau. Nous verrons bien le résultat une fois que j’aurai récupéré ma pièce au café.

Le point fort de ce café est de proposer des idées créatives de motifs pour peindre sa céramique. J’avais l’idée de dessiner des citrons ou des figues car j’étais dans un trip Dolce vita pendant mes vacances d’été en Bulgarie mais je me suis décidée pour un kiwi, fruit que je mange tous les matins.

Nous étions une trentaine de personnes à nous affairer dans une ambiance studieuse, un samedi après-midi pendant les vacances de Toussaint. L’atelier était majoritairement féminin mais il y avait deux ou trois hommes venus avec madame et aussi deux enfants.

Certaines étaient venues entre amies et bavardaient joyeusement. Moi j’y suis allée toute seule et j’ai préféré car c’était technique ma pièce, je voulais me concentrer.

J’ai peint avec un large pinceau la base du bol en marron pour faire la peau du kiwi avec des effets granuleux. Il faut passer entre trois et cinq couches d’engobe pour que ça résiste à la cuisson au four. J’ai beaucoup aimé la richesse des coloris proposés, la variété de formes de céramiques et des outils à notre disposition.

Je regrette un peu les détails de mon kiwi en reliefs car ce n’est pas bien terrible si on s’en sert pour manger dedans, je crois que ça sera uniquement une pièce de décoration. A la fin de l’atelier, on nettoie son matériel et on prend sa pièce en photo pour la récupérer une semaine plus tard une fois vernie.

Alors oui, trente-trois euros un atelier de deux heures ce n’est pas donné mais j’ai beaucoup aimé l’expérience. Et j’ai tellement aimé le résultat: faire du beau renforce l’estime de soi. Le café est assez grand, on ne se marche pas sur les pieds et l’équipe est gentille est accueillante. C’est en plein centre de Paris et la décoration du lieu est soignée.

Le café-céramique, un lieu cosy dédié à la création et à la concentration en pleine production.

J’étais assez sceptique de l’efficacité des engobes qui partent à l’eau d’un coup d’éponge mais finalement ce sont eux qui font toute la réussite de l’œuvre au final. Bien évidemment, on est tous un peu perfectionniste et j’aurai aimé mieux réussir le bord du bol et l’extérieur mais je suis très contente du résultat final surtout que le bol est grand.

On peut l’utiliser pour manger son petit-déjeuner le matin mais il ne faut pas le mettre en contact d’une source chaude : ni lave-vaisselle ni four micro-ondes.

Dans un prochain article, je vous raconterai mon prochain atelier Journal créatif chez Klin d’oeil !

Lifestyle

Un avant-goût de vacances à Berck pour le week-end du 14 juillet : plage sauvage et patrimoine.

Je connaissais bien évidemment Berck de nom mais je n’y étais jamais allée. Mes grands-parents venaient du Pas de Calais et ils m’ont fait découvrir enfant Le Touquet, Mers les bains, Criel sur mer, Stella plage, Merlimont mais jamais Berck

Chaque 14 juillet, nous arrivons à trouver des places de TER à prix cassés (10 euros la place pour un trajet de deux heures depuis la gare du Nord).

Ce train dessert les gares de Noyelles sur mer et Etaples afin de rejoindre Le Crotoy et Le Touquet. On s’arrête à Rang du Fliers-Verton pour rejoindre Berck à une dizaine de kilomètres. Nous avons pris à l’aller la navette départementale (1€ par personne) et le taxi au retour ( 25€ le dimanche).

Une destination pleine d’évasion à deux heures de train de Paris.

Berck est une ville de 15 000 habitants qui compte une multitude d’équipements pour y vivre toute l’année : une piscine, une médiathèque, de nombreux commerces rue Carnot et surtout une superbe plage de sept kilomètres de long et 1.5 kilomètre de large.

Ses vacanciers cherchent à garder cette adresse de rêve secrète et ne prennent pas la peine de briser certains stéréotypes : Berck c’est la plage des ouvriers, on voit beaucoup de personnes en fauteuils roulants ( c’est un lieu de pointe de rééducation) …

Tant pis pour les apriori, passez votre chemin ! Moi même quand j’étais enfant, j’entendais ce son de cloche car on prenait en pitié les personnes polytraumatisées ou lourdement handicapées. Heureusement le film Intouchables a aidé à l’évolution des mentalités vers une société plus inclusive… même à la plage.

On s’est choisi un chouette logement sur Booking ( par défaut car les quelques hôtels de la ville étaient complets). Une petite maison tout confort avec un petit jacuzzi et un accès direct à la plage. Les clés nous ont été remises par une agente immobilier locale très consciencieuse.

La maison était idéale pour trois personnes, pas plus, un peu excentrée mais nous avons passé un super moment sur la terrasse et dans le jardin : idéal pour notre petite Parisienne de six ans, un bac à sable géant.

Le samedi midi, nous avons déjeuné au Café Albert rue Carnot dans un restaurant de qualité avec une décoration vintage de goût. J’ai choisi un magret de canard et je vous recommande le menu entrée-plat-dessert à 27.90€ qui a été à la hauteur de nos attentes.

Berck est une station balnéaire réputée pour son air iodé recherché par ceux qui sont en convalescence. C’est une plage nature avec de nombreuses dunes, des phoques y peuplent la baie d’Authie. C’est également un festival réputé au niveau international des cerfs-volants. Il se déroule pendant deux semaines en avril chaque année depuis 1987.

Nous nous sommes vraiment régalés à longer la côte pour rejoindre le phare et le sentier des phoques vers la baie d’Authie, un paradis terrestre !

Nous avons vu deux phoques qui n’avaient pas de crainte particulière vis à vis des humains, ils étaient à cinquante mètres des baigneurs. Ils aiment se mettre en position de banane comme nous l’a expliqué la visite guidée du petit train touristique le lendemain. Nous avons aussi longé le gigantesque hôpital hélio-marin.

Je considère que Berck est l’une des plus belles plages de France pour la finesse de son sable et elle a beaucoup impressionné mon mari. Quel régal de ne pas être agglutiné les uns aux autres et de pouvoir prendre tout l’espace que l’on veut même un pont du quatorze juillet.

En repartant, nous avons vu des cars entiers qui venaient de Lille, Lens ou de la région parisienne pour profiter de la plage sur la journée.

Le lendemain, nous sommes repartis vers quatorze heures car cela devenait un peu lourdeau de trimballer notre valise depuis dix heures du matin après avoir rendu les clés. Heureusement le conducteur du petit train touristique a été sympa avec nous puisqu’il a autorisé qu »on monte même avec notre valise.

C’était vraiment sympa cette petite promenade car elle nous a permit de faire le tour de la ville même les coins un peu excentré. Berck est un ancien village de pêcheurs avec une dévotion populaire assez extraordinaire : des calvaires et des niches dédiées à la Vierge un peu partout dans la ville.

La prochaine fois que nous reviendrons, nous visiterons le musée Berck Opale- Sud . Cet hiver, nous avions visité le musée de Trouville qui valorise son patrimoine balnéaire. Et je m’étais également émerveillée devant la cabine de plage en bois et sur roues de l’office du tourisme de Boulogne sur mer.

L’architecture de Berck est très différente de celle de Trouville ou du Touquet pour différentes raisons : l’ensemble du front de mer a été bombardé et rasé en 1944. Et aussi Berck est avant tout une ville de pêcheurs avec des habitations plus modestes mais aussi quelques villas Belle époque.

Nous avons vraiment eu un coup de coeur pour Berck pour la splendeur de sa plage et son côté familial. Nous y reviendrons avec grand plaisir pour un séjour plus long. J’ai également repéré la Villa Anémone mais qui est quand même assez excentrée du centre-ville.

C’était un grand réconfort de séjourner quelques jours à Berck. C’est aussi un moyen de me souvenir de mes grands -parents qui sont enterrés à une trentaine de kilomètres de là. J’ai forcément pensé à Mamie Annette qui m’a emmenée avec elle à Merlimont, à Stella Plage, au Touquet pour passer quelques jours de vacances inoubliables quand j’avais une quinzaine d’années.

Retrouvez ici l’ensemble de mes carnets de voyages urbains dont Le Touquet, Deauville-Trouville…

Carnets de voyages urbains·Lifestyle

Croisière sur la Loire : aventures à Blois, la capitale de la Renaissance sous François 1er

Tout a commencé avec une carte postale envoyée par une cliente à mon bureau. Une vue de la Loire en Maine et Loire. Cela m’a rappelé un super voyage chez des amis que j’avais fait en famille vers Angers, on était montés sur des gabarres, ces bateaux à fond plat.

Ensuite, on a visité le chateau de Fontainebleau l’année dernière et ma passion pour la Renaissance héritée de mes études en histoire de l’art est revenue ! .

On a découvert qu’on pouvait rejoindre Blois en moins de deux heures depuis la gare d’Austerlitz. Nous avons donc réservé des billets dans un train corail Ouigo (fort sale) direction Blois à sept heures du matin. Nous sommes arrivés à 9 heures à la gare de Blois-Chambord qui se trouve à dix minutes à pied du centre-ville.

Quelle chance de petit-déjeuner dans le square Victor-Hugo en face de la superbe façade du chateau royal de Blois avec ses arcades. On a fréquenté deux boulangeries du centre ville : Chez Lupin et Marlau (très bonne adresse pour les quiches et salades dans le train !).

Le chateau royal ouvrait à neuf heures donc c’est la première chose que nous avons faite. C’est un lieu touristique emblématique très bien conçu en termes de flux de visiteurs. Vous avez des casiers pour vos sacs à dos et on vous fournit une tablette pour l’expérience historique. Nous ne nous en sommes pas servis car nous trouvons l’expérience contre-productive avec un enfant.

La façade d’entrée depuis la place est un héritage du Moyen-âge entre le 13eme et le 15eme siècle. Les rois de France appréciaient déja Blois mais véritablement c’est François 1er qui va donner tout son éclat au chateau.

Sous son règne, l’influence du décor italien est manifeste mais il se mêle à des structures très françaises. L’escalier monumental à vis abrité par une tour est le meilleur exemple de ce syncrétisme franco-italien.

Le chateau est très bien conçu pour les enfants grâce à ses nombreux panneaux spécialement conçus pour eux. On observe de près des gargouilles en pierre de près. Le chateau contient une collection de 35 000 oeuvres, plus de trente pièces meublées se visitent.

Nous avions vraiment regretté que le château médiéval de Vincennes ne soit plus meublé pour se rendre compte de la vie quotidienne au Moyen-Age. Ici à Blois, on comprend facilement comment est organisée spatialement la vie de cour à la Renaissance.

On visite la salle du roi avec son trône, leur garde-robe, la chambre de la reine, le studiolo…. Le cabinet des guerres de Religion fait froid dans le dos avec le portrait des ducs de Guise, ces trois affreux intégristes.

D’ailleurs, on voit à Blois la mise en place de l’étiquette où le roi met une distance symbolique avec ses sujets, un principe majeur repris par Louis XIV à Versailles.

Enfin, le clou du spectacle c’est cette immense salle des Etats généraux qui m’en a mis plein la vue (désolée, je n’ai pas pu faire mieux pour l’analyse ). Ne quittez pas le chateau sans avoir visité les jardins de la terrasse du Foix pour sa vue sur la Loire et le vieux Blois à couper le souffle.

La place du chateau est un endroit très agréable avec son manège, ses terrasses de café. On avait repéré un superbe salon de thé vraiment très bien décoré O’Chateau mais il était fermé lors de notre passage.

On a contourné les remparts du chateau pour déjeuner à midi dans une petite brasserie de qualité Le baroque, accueillis par un patron très sympathique.

Dans l’après-midi, on s’est dépêchés de rejoindre le port de la Creusille car j’avais réservé une croisière découverte d’une heure sur une gabarre avec Observatoire de la Loire.

Ce fut un très bon souvenir car le conférencier et capitaine du bateau était passionné et passionnant. Nous nous sommes dirigés vers le pont Jacques-Gabriel, un pont en dos d’âne dont on peut admirer la droiture depuis le haut de l’escalier Denis Papin, un spot à ne pas manquer à Blois. Ce pont a été maintes fois reconstruit car bombardé pendant la débâcle de juin 1940.

Ce fait historique m’a beaucoup marqué quand j’ai lu le roman La bicyclette bleue de Régine Desforges. Forcément, j’ai eu une pensée pour ma grand-mère et sa famille qui ont fui leur Pas de Calais en juin 1940 pour venir se réfugier dans cette région.

Ce bateau en bois à fond plat était très confortable pour naviguer sur la Loire, un fleuve un peu sauvage avec ses îles qui se créent au fil des crues. La Loire est un fleuve très différent de la Seine ou du Rhône car elle n’est pas canalisée.

J’ai beaucoup aimé le discours du conférencier qui avait choisi comme thématique patrimoine et biodiversité.

Ma fille de six ans a été très intéressée par la visite avec les explications sur la nidification des oeufs par les mouettes et les sternes, mise en danger par les goélands qui mangent les bébés. Il nous a également parlé des castors, une espèce qui été menacée par l’Homme mais qui a pu retrouver sa tranquillité sur les bords de Loire.

J’étais bien contente d’avoir un peu anticipé notre voyage en scrutant la carte Google de la ville quelques jours avant de partir. Sans cela, je pense que nous serions passés à côté de la croisière sur la Loire.

Dernier endroit remarquable : la roseraie à proximité de la cathédrale Saint-Louis et de l’hôtel de ville. Blois est une ville de terrasses avec une vue imprenable sur la Loire. Elle cinq églises assez monumentales.

Cette roseraie est un lieu idyllique où nous avons pris le goûter juste à côté d’un bassin bien agréable. Il y a une terrasse qui la surplombe avec la statue de Jeanne d’Arc, l’héroïne locale. On peut jouer à la pétanque et admirer une exposition temporaire de photographies en noir et blanc intitulée Vacances romaines. Il y avait une petite guinguette très sympathique à proximité d’une grande aire de jeux pour les enfants.

Blois est une ville où il fait bon vivre pour les familles, seule ombre au tableau, à Blois, le moucheron est roi ! Blois est aussi un bassin industriel pour deux marques sucrées, incontournables dans le paysage agroalimentaire français : la chocolaterie Poulain et les biscuits Saint Michel.

Nous avons tellement aimé Blois que nous réfléchissons à une prochaine visite aux chateaux de la Loire : Chambord, Chenonceaux, eux aussi accessibles en TER depuis Paris. Cependant, il est déconseillé de choisir les ponts de mai comme dates de visite car ce sont des sites très touristiques recherchés dans le monde entier.

Retrouvez-ici d’autres bons plans tourisme dans notre si belle France :

-Un jeudi saveur chocolat , la visite de la chocolaterie Menier à Noisiel

Une journée enchantée à visiter le chateau de Fontainebleau et Moret sur Loing

Le château de Vincennes et le puzzle chateau fort de la marque Djeco – achat personnel

Lifestyle

Visiter le Diois : aventures au saut de la Drôme

Pensant profiter d’un temps printanier, nous avons pris la direction de Luc en Diois dans la Drôme pour les vacances de Pâques. J’étais déjà venue ici quand j’avais une dizaine d’années et le fameux saut de la Drôme m’avait laissé un souvenir impérissable.

Je vous recommande de visiter le Diois aux beaux jours en mai/ juin ou en septembre/ octobre car il s’agit d’une zone assez touristique à trois heures de TGV de Paris.

Luc en Diois est accessible en TER depuis Valence ville et Valence TGV mais la voiture est tout de même le moyen de transport le plus indiqué pour rejoindre les villes voisines : Gap, Die et même Saou. Toutefois, il est possible de rejoindre le fameux claps et le saut de la Drôme à pied : il se trouve à 2.5 kilomètres de Luc en Diois.

Le saut de la Drôme : un trésor naturel à explorer

On appelle claps l’éboulement rocheux qui a eu lieu en 1442. C’est un lieu remarquable, prisé par les vacanciers qui ont envie de se baigner dans l’eau de la Drôme d’une belle couleur verte aux beaux jours.

Nous avons logé dans l’un des gîtes du camping des Foulons. L’isolation de la maison n’était pas idéale mais le prix de la location en basse saison et l’accueil chaleureux de la gérante du camping ont fait la différence. Nous avons payé 300 euros en basse saison pour un gîte de 5 personnes. La literie était sommaire mais le gîte était bien équipé : télévision, lave-vaisselle et machine à laver. Le gîte était également bien localisé : proche du village et de ses commerces.

Nous avons pu prendre le TER pour aller à Gap et fréquenter la bibliothèque un jour de pluie.

Die, la ville qui pétille grâce à sa clairette

Impossible de visiter le Diois sans faire une halte à Die, le berceau de la fameuse clairette. C’est l’un des vignobles les plus hauts de France (700 mètres d’altitude). L’AOC existe depuis 1942 et les cuves de Jaillance dominent le marché français. Nous n’avons pas pu visiter le musée Muséo’bulles mais il était possible d’acheter des bouteilles à la boutique de l’usine.

Le centre-ville de Die est charmant avec de belles boutiques comme la maison Achard-Verdurand, une confiserie qui date de 1839, un chouette coffee-shop dans une rue piétonne qui utilisait le chocolat Valrhona pour ses pâtisseries. Nous avons mangé un inoubliable moelleux à la châtaigne dans une pâtisserie de la place de la cathédrale.

Parlons-en de cette cathédrale : un véritable vaisseau de calcaire de style roman. Les fenêtres sont très hautes et l’intérieur vaut le détour. Le clocher-porche est aussi très impressionnant.

J’ai bien aimé qu’il y ait des petites chaises pour les enfants avec un coin coloriage. J’observe plutôt cela dans les églises réformées et les églises évangéliques. C’est une bonne chose de se mettre à la portée des enfants.

A la sortie de la ville en direction de Luc en Diois, il y a une chouette sortie familiale à faire : la ferme aux papillons. Cette serre surchauffée réunit plus de 400 espèces de papillons dont beaucoup viennent de pays exotiques : Guyane, Costa Rica…

Je me suis étonnée à me passionner pour cette visite tant les espèces étaient superbes : leurs couleurs, les motifs de leurs ailes, on aurait dit des bijoux ou des motifs de mode. Le tarif est de 8€ pour les adultes et 5€ pour les enfants de 4 à 12 ans. Les chèques vacances sont acceptés.

Visiter la Forêt de Saou et ses joyaux : une aventure familiale

Trente cinq ans après mon premier voyage scolaire en maternelle, je suis retournée dans la forêt de Saou. C’est un majestueux vaisseau de calcaire, boisé qui existe depuis la Préhistoire. Nous en avons profité pour visiter l’auberge des Dauphins, musée qui appartient au département de la Drôme.

C’est une auberge qui a été crée durant les années folles par un industriel alsacien, Maurice Burrus vers 1920.

Il s’est décidé à se lancer dans le tourisme vert en créant toute une piste de circulation autour du domaine et en installant des tables de pique-nique. Il a crée sur le modèle du Trianon de Versailles, un restaurant de luxe récompensé par le guide Michelin. Malheureusement, toute cette exaltation festive dans la forêt de Saou a été stoppée nette par la seconde guerre mondiale.

Je vous recommande cette chouette visite à faire en famille. Le billet d’entrée est de cinq euros par adulte. Les expositions autour de la nature sont interactives et ont suscité l’intérêt de ma fille de six ans. On a bien ri ensemble car l’équipe d’accueil nous a prêté des masques en feutrine sur le thème des animaux de la forêt de Saou.

L’auberge des dauphins, forêt de Saou, Drôme,  du samedi 5 avril au dimanche 2 novembre 2025, entrée : 5 € par adulte.

Des idées de destinations pour des vacances en famille :

Le Crotoy et la baie de Somme

-Les galériens de la SNCF : une escapade au Touquet dès le déconfinement

-Se régaler en Drôme-Ardèche

Lifestyle·Moments de vie

Deauville-Trouville, une destination intemporelle pour moi en hiver

J’ai toujours bien aimé aller à Deauville-Trouville en novembre. Cette petite tradition me vient de ma grand-mère Annette qui habitait Rouen.

Elle aimait prendre sa voiture même si ce n’était pas la porte à côté pour nous emmener sur la journée dans le Calvados. On allait déjeuner à sa brasserie favorite Les vapeurs parce que c’est l’un des mois idéaux pour les moules-frites.

Pour le week-end du 11 novembre, on a profité d’une superbe promotion des trains Nomad’ de la SNCF : 40 euros par adulte AR du samedi matin très tôt au dimanche vers 16 heures.

Trouver un hôtel familial avec une localisation idéale pour profiter au max de la plage.

On avait décidé de passer aussi une nuit à l’hôtel des Embruns situé à Trouville, juste en face du casino. La localisation était vraiment top.

Il se trouve que j’ai retrouvé une carte postale de la piscine de Trouville écrite en 1955 par ma grand-mère à sa famille. C’était un vrai dessin animé vivant d’observer les familles sur la plage depuis notre fenêtre tôt le matin comme la nuit tombée. C’était évident que les gens voulaient profiter un max de la plage. Le temps était nuageux mais sans pluie ni vent.

Aller au musée de Trouville pour connaître son histoire et contempler le meilleur des panoramas

C’est la première fois que nous visitions ce petit musée municipal et ce fut une belle découverte. Le billet d’entrée est à 8 euros par adulte et la vue sur la plage qui surplombe l’hôtel des Roches noires est inoubliable. J’ai beaucoup aimé l’étage qui raconte l’histoire de Trouville, une des premières stations balnéaires du pays.

Le musée-villa Montebello, 64 rue du général Leclerc à Trouville.

Le samedi soir, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir que beaucoup de restaurants à Trouville étaient complets en ce long week-end du 11 novembre. Mais nous avons tout de même trouvé refuge dans une chouette crêperie familiale : Pierre et le loup dans une rue piétonne de Trouville.

Le lendemain, nous avons rejoint Deauville par le pont des Belges en passant par le fameux marché du dimanche de Trouville qui longe la Touques. L’hôtel Normandy est toujours aussi beau avec ses épis faitiers en terre cuite. Ils représentent souvent des chevaux qui sont à l’honneur à Deauville mais aussi des colombes ou bien des hiboux.

On a rejoint la plage par le chemin qu’utilisent les festivaliers en septembre chaque année pour le festival du film américain de Deauville. La plage de Deauville est vraiment impressionnante avec ses planches centenaires et ses expos photo grandeur nature.

Une virée de cinéma sur les planches centenaires de Deauville

Le bar de la plage est une institution. Comme c’était l’hiver, les mythiques parasols de couleur avaient été retirés de la plage. Ils apportent un beau décor de carte postale au lieu mais heureusement la cabine californienne de secouriste était bien conservée. On n’a pas manqué d’y faire une photo.

Enfin, je vous recommande l’office de tourisme de Deauville si vous voulez faire de beaux cadeaux : c’est une boutique de souvenirs de grande qualité.

On a bien profité de ce week-end à la plage en savourant au max les balades dans le sable avec pelles et seaux. Les chateaux de sable sont de mise même en novembre !

Retrouvez-ici mes précédents carnets de voyage urbains pour des idées de sorties en famille à deux heures de Paris !

Le Vieux-Lille en automne, un voyage à remonter le temps

Découvrir Boulogne sur mer et son aquarium hors normes, le plus grand d’Europe.

Carnets de voyages urbains·Lifestyle

Le vieux-Lille en automne, un voyage à remonter le temps…

L’inspiration évidente des maisons flamandes de la rue de la Monnaie à Lille

Cela va devenir une tradition : on aime profiter du week-end de la Toussaint en famille pour aller passer deux jours à Lille en automne.

On profite des prix attractifs de OUIGO depuis Marne la Vallée (20euros aller-retour pour un adulte et 16euros pour un enfant de 5 ans). En une heure, nous arrivons à la gare de Lille Flandres en plein centre ville.

Retrouvez ici mon article qui détaille notre première visite à Lille à Toussaint 2022.

En 2022, nous avions logé deux nuits à l’hôtel Ibis près de la rue de Gand et tous ses estaminets. C’était assez central mais le confort des chambres était un peu rudimentaire et ce n’était pas bien agréable de petit-déjeuner avec BFM-TV en boucle le matin.

Cette année, nous avions choisi l’hôtel Kanai, situé dans une rue piétonne : rue de Béthune. Nous avons pris une chambre triple avec petit-déjeuner inclus. L’hôtel se trouvait juste à côté de la station de métro Rihour et de l’office de tourisme.

Nous étions à 400 mètres de la Grand’ place de Lille et c’était vraiment génial de s’y balader un samedi matin quand la place était encore déserte. Les boutiques de vêtements et de décoration du Vieux-Lille sont vraiment somptueuses. Une fois de plus, je n’ai pas pu tester le fameux salon de thé Elisabeth’s car c’était très fréquenté.

Mais je suis bien contente de moi car j’avais eu la bonne idée de réserver dans la semaine un créneau pour visiter la maison natale du général de Gaulle, rue Princesse, le jour de Toussaint à 17 heures.

La visite de la maison natale du général de Gaulle : encore mieux que l’univers de Downton abbey !

C’est une belle maison bourgeoise avec un étage et une superbe façade qui date du Lille de la Belle époque (1870-1914). Charles de Gaulle y est né en 1890, dans la maison de ses grands-parents. Il n’y vivra que quelques mois mais il se sentira toute sa vie profondément lillois.

Les lieux sont quand même fragiles dont on y entre par petits groupes de dix personnes et nous avons des consignes strictes car aucune des pièces n’est protégée par des vitrines en verre.

C’est un sacré avantage de la visite. On a le sentiment d’être invité par la famille de Gaulle dans un très bel environnement bourgeois. Cela ressemble beaucoup à la visite de la maison de Claude Monet à Giverny.

Toutes les pièces même les commodités sont plus intéressantes les unes que les autres. Cette maison fourmille d’un millier d’objets. La plupart n’appartiennent pas proprement à la famille du général mais on remarque le talentueux travail de conservation pour réunir les objets du quotidien les plus emblématiques de cette époque.

Bonne surprise, cette visite digne d’une maison de poupées a beaucoup intéressé ma fille de cinq ans. Elle a remarqué la gaufre sur le coin d’une assiette dans le salon, la partie de dominos mais aussi les sucreries typiques du Nord dans la cuisine…

Moi, j’ai été subjuguée par le jardin d’hiver avec les jeux pour enfants. Bonne Maman, la grand-mère avait 18 petits enfants dont Charles. Elle désignait la cour comme « un hurloir aux enfants« , je trouve que c’est une belle pédagogie éducative pour l’époque.

Le jardin d’hiver, la pièce maîtresse de la maison

Cette visite a été une réussite pour toute la famille. Cela m’a même un peu émue car mes grands-parents étaient très attachés au général de Gaulle, un héros de guerre de la génération de leurs parents. Ils avaient beaucoup de livres à son sujet dans leur bibliothèque. J’ai beaucoup aimé le buste sculpté sur un socle qui vient de l’île de Sein. C’est symbolique car la plupart des hommes de cette île ont rallié le général de Gaulle après l’appel du 18 juin 1940.

Le prix d’entrée de la visite n’est pas du tout excessif : 8€ plein tarif, 6€ tarif réduit et gratuit pour les moins de 26 ans. Il y a une boutique-librairie où l’on peut même acheter des gaufres Meert, les préférées du général.

Avant de rentrer à l’hôtel, on a fait un tour par l’ancienne bourse où il y a toujours de la brocante de livres jeunesse, d’affiches de cinéma, de vieux vinyles… C’est ici qu’une scène de la série à succès HPI a été tournée. On y voit Karadec et Roxane chiner dans les allées, je pense que c’est dans la saison 2.

La citadelle, le poumon vert de Lille et le paradis des enfants.

Le lendemain c’est à dire le samedi, comme il faisait moche, on a trainé un peu le matin à l’hôtel devant les dessins animés. Vers onze heures, nous avons quitté l’hôtel pour rejoindre la citadelle qui se situe à dix minutes à pied du centre-ville. Nous y étions déjà allés en 2022.

Cette année, notre fille a pu profiter de toutes les attractions de Cita parc car elle mesure plus d’ 1m20. L’achat du ticket unique (3€ le manège) était beaucoup plus correct que les prix du jardin d’acclimatation dans le bois de Boulogne ( 4.50€ le ticket).

C’est vraiment un endroit génial, une institution lilloise pour les familles. En automne, c’est très beau et assez calme comme lieu.

Pendant ce week-end, j’ai beaucoup comparé Lille et Paris. Le centre commercial Euralille n’est pas aussi important que celui de la Défense mais pourtant cela ressemblait à un immense paquebot noir de monde.

Une astuce bien utile : la passerelle qui relie la gare au centre commercial Euralille.

On atterrit toujours là bas en fin de voyage quand on est bien fatigué pour attendre le train au Colombus café. Sachez qu’il y a une passerelle bien utile qui relie directement le centre commercial à la gare de Lille-Flandres. Nous ne sommes pas les seuls naufragés là-bas avec nos valises.

La prochaine visite dans le Nord sera dédiée à la découverte d’Arras, dans le Pas de Calais, berceau de mes grands-parents.

Retrouvez-ici d’autres articles précédemment rédigés dans le blog :

-HPI : Cocorico, une série policière made in Lille qui cartonne

Un week-end pour démarrer le printemps à Dieppe

Lifestyle

Un weekend à Valence sous le signe de la gastronomie et de l’architecture

La maison mauresque, rue Gaston Rey à Valence, Drôme

Cela fait bientôt vingt ans que j’ai quitté Valence après la terminale pour rejoindre la capitale et l’Ecole du Louvre. Pourtant, je ressens toujours une pointe de nostalgie quand je croise des lycéens valentinois à l’arrêt de bus au moment du déjeuner. C’était aussi mon quotidien, il y a bien longtemps.

On est venues chercher le soleil pour une prolongation de l’été ce week-end en Drome Ardèche. Mais nous avons surtout récolté de sacrées rafales de vent.

Pendant quatre jours, Valence fêtait la gastronomie sur l’esplanade du Champs de Mars. C était l’occasion de déambuler sur les stands où la clairette de Die, les vins des Côtes du Rhône, le nougat et la lavande étaient à l’honneur…

La Drôme est toujours bien représentée au salon international de l’agriculture. Dans les rues de Valence, on peut voir défiler différentes confréries, tout en costumes : le suisse, le picodon…

Droits réservés Le dauphiné libéré

A Valence, une maison est reconnue pour sa fabrication de pognes, suisses et brioches de Saint-Genix. C’est la maison Nivon, située avenue Pierre-Semard, près de la gare de Valence-ville.

J’en ai profité pour faire ma balade habituelle dans les rues du centre-ville. Le passage à la boulangerie Serres dans la grand rue était obligatoire tant j’aime les viennoiseries avec des pralines : la fameux Saint Genix.

Longtemps, j’ai cru que le Saint-Genix était une spécialité de Valence. Grossière erreur ! C’est une spécialité de Savoie, très répandue dans tout le Dauphiné. C’est une brioche à la fleur d’oranger et aux pralines qui a été inventée vers 1880 dans le village de Saint Genix-sur-Guiers.

La boulangerie Serres se situe dans la rue piétonne juste à côté de la maison mauresque. Sa superbe façade de style orientaliste a été rénovée en 2019. Elle mesure 40 mètres de long. Ses arcs outrepassés, ses arabesques sinueuses, ses entrelacs rendent cette façade exceptionnelle à Valence.

Le rez de chaussée est en pierre de taille très dure mais les étages supérieurs, plus faciles à sculpter sont en pierre tendre. Il y a deux gargouilles et la polychromie d’ocre rouge et vert clair est superbe. Cette pépite d’architecture a été réalisée en 1860, épargnée par les bombardements de 1944 qui ont dynamité la porte Saint Ruf, voisine (description de qualité rédigée par le service culture de la ville de Valence)

En face du palais de justice, se trouve un autre bâtiment remarquable : le palais consulaire. La grande fierté du centre-ville de Valence, c’est d’avoir accueilli le tournage de la comédie Un p’tit truc en plus réalisée par Artus. Elle a séduit plus de 10 millions de spectateurs au cinéma avec ses belles images de colonie de vacances à Valence, dans le Vercors et dans le Royans.

J’ai aussi découvert Au petit bonheur, un dépôt-vente de vêtements de qualité, rue Vernoux . La propriétaire du magasin, Fanny est vraiment sympathique pour donner de bons conseils mode ! Je lui ai acheté un superbe tee-shirt Etam, assez habillé, à 10 euros. Quand j’étais au lycée, j’adorais m’habiller à Valence pour ses petites boutiques de qualité.

Au petit bonheur, rue Vernoux, Valence

J’ai aussi fait la découverte de la boulangerie Lopez qui fait des tropéziennes exceptionnelles et généreuses pour 13 euros. La crème pâtissière à la fleur d’oranger et la vanille de Madagascar, nous a laissé un souvenir impérissable. Parfait pour fêter l’anniversaire de mon père.

Le week-end s’est terminé par un passage au festival de la gastronomie, où était organisée une dictée sous le kiosque Peynet avec des extraits de la biographie La cuisinière des Kennedy à l’honneur.

On a repris le train TER à la gare de Valence ville toute rénovée avec des arrêts enchanteurs au bord du Rhône et au pied des vignes : Tain l’Hermitage, le paradis sur terre.

La prochaine fois que nous reviendrons chez mes parents, je compte bien nous organiser une petite visite à la cité du chocolat Valrhona à Tain l’Hermitage ou au palais idéal du facteur Cheval à Hauterives.

Retrouvez ici mes précédents articles consacrés à la Drôme, ma patrie.

Se régaler en Drôme-Ardèche, le temps d’un week-end

-La fabrique givrée, des saveurs venues de Drôme-Ardèche, aux pieds du Panthéon à Paris

Ile de France et Paris·Lifestyle

On a testé le Wanted café pour un brunch, grâce à un bon Kadoresto.

On remercie mon frère Ugo et ma belle-soeur Ellyse pour ce chouette cadeau de Noël. Il s’agissait d’un bon Kadoresto où on choisit parmi six restaurants aux ambiances différentes.

Nous, on a choisi le brunch au Wanted café dans le 10eme arrondissement. Nous avions réservé dans la semaine car c’est vite complet. Le Wanted café se trouve juste à côté de la mairie du 10eme arrondissement, au 70 faubourg saint Martin.

On connait un peu ce quartier pour avoir vu une chouette pièce au théâtre de la Renaissance : Un amour de jeunesse. J’ai bien envie de revenir me balader dans ce quartier un dimanche non loin du Grand Rex et des Grands boulevards.

Difficile de donner un avis objectif sur un lieu quand on est invité pour un cadeau. Mon frère est un habitué des bons cadeaux dans des restaurants : Maison Grislaw, le Bistrot André à Valence. Je dois reconnaître que c’est toujours une bonne idée de cadeau.

Avec mon mari, nous ne sommes pas des grands fanas de brunch, nous préférons les plats à la carte. La proposition du Wanted café était un bon compromis. Pour 29€ chacun, nous avions droit à deux plats, deux boissons et au buffet à volonté. Le menu enfant : buffet à volonté avec un jus de saison coûtait 12€.

On a choisi curieusement la même chose : mini burger et œufs brouillés, avec deux jus de pamplemousse. Le buffet était de qualité : jambon cru, muffins au chocolat, salade de fruits, poulet et pommes de terre, pancakes maousses mais tout était savoureux mais sans plus. Même fat à digérer dans l’après-midi.

L’accueil des serveurs fut cordial, nous avons été servis rapidement mais chacun était bien occupé au moment de prendre notre commande.

Pour conclure, c’était une expérience sympathique avec beaucoup de soin apporté à la décoration, le quartier est chouette. Mais nous nous sommes beaucoup plus régalés avec les plats à la carte de Maison Victoria à Vincennes : on sentait que c’était vraiment fait maison.

Retrouvez-ici mes précédents articles :

-Roule galette, un album jeunesse tout sauf ringard

Comment je me suis convertie à la seconde main

Lecture et autres challenges passionnants·Lifestyle

Mon année 2023 en douze articles de blog

La rétrospective de l’année est très à la mode sur les réseaux sociaux. Cela fait des années que je me prête à cet exercice. Et j’avoue que jeter un coup d’œil dans le rétroviseur m’aide beaucoup pour aller de l’avant.

Le 14 juillet sur la plage du Crotoy

Voici les articles bilan des années précédentes :

Mes meilleurs moments de vie de 2022

L’année 2021 dans mon bullet journal

Cependant, cette année, compte tenu de la lourdeur de l’actualité sociale et internationale, j’ai eu du mal à écrire cet article. Alors j’ai voulu me replonger dans mes meilleurs articles de blog.

En janvier, nous avons reçu mon oncle et ma tante de Marseille avec qui nous avons fait la découverte d’un nouveau musée numérique : L’atelier des Lumières. L’exposition visuelle et musicale autour de Tintin a conquis les trois générations de la famille.

En février, j’ai eu la joie de pouvoir investir mon propre bureau hors de l’open space. Un confort sans égal. J’ai réalisé un vieux rêve en écrivant enfin un article consacré à une longue passion pour la peinture de Vermeer dans les musées et dans mon frigo ! Les éditions Grasset m’ont envoyé à ma grande joie le témoignage de Ginette Kolinka qui m’a donné une sacrée leçon de vie.

En mars, nous avons assisté en famille à un spectacle de cirque à côté du pavillon Baltard. C’était long d’attendre le début et les bancs en bois était tout sauf confortables mais c’était un bon moment en famille. J’ai vu un documentaire sur France 2 qui s’appelle La révolte des vieux de Laure Adler. Cela m’a donné envie d’écrire un article sur ce sujet car le fossé générationnel clive les familles à un point de non retour et cela m’effraie.

En avril, nous avons affronté les vents et la pluie pour aller se régaler d’un délicieux plateau de fruits de mer à Dieppe le 1er avril. Et puis, j’ai renoué avec le plaisir d’aller au cinéma voir Sur les chemins noirs et surtout Je verrai toujours vos visages, mon coup de coeur cinéma de cette année pour l’humanité réconfortante que montre Jeanne Hery dans ses films.

En mai, nous avons fêté les 35 ans de mon mari au Rosa Bonheur, du lac des Minimes. On a découvert une balade inoubliable au parc de Noisiel près de l’ancienne chocolaterie Menier. Mai a été un bon moment car il a marqué l’arrivée dans la famille de Noémie, ma nièce et Oscar, un petit cousin.

En juin, nous étions enchantés de rencontrer la petite Louise avec ses parents à Saint Germain en Laye et d’assister au premier spectacle d’éveil musical de notre petite fille. Je me suis régalée de participer au diner des libraires Kube, au jardin des plantes et de rencontrer Marie Vareille, une de mes auteures favorites.

En juillet, nous sommes allés dans la Baie de Somme : Au Crotoy pour la fête nationale. Le temps n’ était pas terrible pour l’été, on a dû se réfugier dans l’église pour se protéger de l’averse.Nous avons eu le droit à une chouette « sortie scolaire » avec le bureau pour découvrir l’expo La haine des clans au musée de l’Armée.

En août, nous avons passé d’excellentes vacances en famille en Bulgarie. On a fait du bateau pour touristes à Sozopol, on a vu les copains à Sofia… Et j’ai écrit un article qui me tenait à coeur dédié à Jane Birkin.

En septembre, ce fut le début des activités sportives pour Emma et moi. Un grand (auto) coup de pied dans les fesses bien salutaire pour moi. Et un bon moment de rigolade quand nous nous sommes retrouvées à assister à un sketch du Morning night de Michael Youn avec mes collègues devant le Panthéon.

En octobre, nous avons eu la visite de nos cousins marseillais à qui nous avons fait découvrir nos meilleurs spots. On a ainsi découvert notre meilleure adresse pour bruncher : maison Victoria à Vincennes. C’est vraiment très bon et l’accueil est vraiment de qualité. Les soirées ciné-débat de l’ABF m’ont encore procuré de beaux moments de qualité avec la projection du film Invincible été et la rencontre de la réalisatrice du film et Olivier Goy. C’est le récit de son combat contre la maladie de Charcot.

J’ai aussi lu un excellent témoignage Le nom du Père de Vinz le mariachi et j’ai enfin pu me mettre dans le mood de l’automne grâce à des bons films et livres marquants.

En novembre, on a ensoleillé nos samedis pluvieux avec ma fille en regardant les films Paddington sur Netflix. Mon mari a changé de lieu de travail. Je suis allée voir le film biographique Bernadette, un chouette portrait de femme qui raconte la revanche des ringards. C’était un régal de me replonger dans les années 1990-2000 de mon enfance.

Et enfin en décembre, j’ai fait plein de choses intéressantes comme participer à un beau dîner de Noël avec mes collègues dans une très belle maison 1930 à Neuilly. J’ai aussi participé à un séminaire qui présentait les nouveautés en librairies pour le printemps chez le 4eme groupe d’édition du pays. J’ai commencé l’année avec l’expo Tintin, je la termine en lisant Astérix et Gaston Lagaffe.

On a dit au revoir à Mamie Eveline après 91 années passées dans son Ardèche natale, ses talents pour réussir le pain perdu et transmettre sa passion pour la couture ont été reconnus ! Nous avons rejoint notre famille à Marseille pour fêter Noël avec eux au pays des crèches.

Après ce bilan 2023, je vous souhaite une belle année 2024. Je rêve d’un moment suspendu où les réseaux sociaux ne s’emballeront plus pour buzzer sur ce que l’Homme est capable de faire de plus médiocre.

L’année 2023 a été rude d’un point de vue collectif en France entre l’inflation, les émeutes à cause des violences policières, la sidération face à l’horreur vécue par les civils israéliens et palestiniens, la guerre en Ukraine qui continue et qui n’intéresse plus grand monde dans les médias…

Ma conclusion n’est pas bien joyeuse mais ça serait trop facile de se satisfaire de passer entre les gouttes et être indifférents à la souffrance de ceux qui nous entourent. Je vous souhaite à tous de vivre en 2024 des petits moments de vie lumineux en famille, avec vos familles, vos voisins. Autant de mains tendues, de petites attentions qui sont beaucoup plus puissantes qu’un bad buzz sur votre compte Tiktok.

Lifestyle·Sociologie

Comment je me suis convertie à la consommation de seconde main

Ma jolie carafe achetée sur Vinted 15 €

Et pourtant ce n’était pas gagné au départ. Je voyais les recycleries et autres ressourceries d’un œil très circonspect, alors que mes parents étaient convaincus de longue date par ce mode de consommation.

Et puis de nombreux commerces que j’appréciais beaucoup ferment leurs portes : Camaïeu, Tati, Gap… On trouve de moins en moins facilement des chaussures de qualité, des vêtements qui donnent envie de les garder longtemps dans ses placards.

C’est mal taillé, il y a vite rupture de stock car les boutiques de vente en ligne trustent toutes les bonnes tailles…

Bref, j’en ai eu ma claque et j’ai commencé à faire du lèche-vitrines sur Vinted pour me trouver des chaussures Gola en liberty, un manteau Gisèle de Promod , des boots Vanessa Wu que j’avais découvert à Quai 71…

Je ne suis pas non plus totalement convaincue par Vinted qui concurrence sérieusement des oeuvres comme Emmaüs ou bien les commerces de centre-ville. Je considère que ce n’est pas mon métier de prendre des photos pour vendre mes vêtements (je trouve cela bien fastidieux en plus), je préfère les donner pour faire plaisir.

Mais j’achète en seconde main car retrouver des anciens modèles que l’on aimait porter et que l’on sait de bonne qualité, sont de bons repères pour ne pas gaspiller son argent.

J’ai véritablement sauté le pas d’acheter mes vêtements en ressourcerie avec l’ouverture de l‘association Habitudes à Val de Fontenay.

Le lieu est assez sombre mais les bénévoles de l’association ont su en faire un lieu chaleureux avec des portants, des cabines d’essayage… comme un vrai magasin.

Quel plaisir de pouvoir s’acheter deux ou trois vêtements pour 20 euros et de regarder si les vêtements que j’ai donné ont été achetés…

C’est une forme d’économie circulaire et solidaire que je ne connaissais pas et qui me plait beaucoup.

En seconde main, j’ai aussi acheté sur Vinted, une carafe glouglou et un DVD des deux premières saisons d’HPI. J’ai eu une mésaventure avec ce petit modèle ci dessous que je vais recycler en soliflore. Je me suis fait avoir par ses dimensions miniatures : 18 cm de haut.

Mais j’ai été plus chanceuse la deuxième fois avec une superbe carafe poisson(tout en haut de l’article). J’ai même pu l’acheter en main propre en rencontrant la vendeuse à Chatelet les Halles. C’était un cadeau qu’elle avait reçu et ça lui plaisait moyennement.

Ce que j’aime avec la seconde main c’est de chercher l’histoire d’un objet que j’aime. Pour moi, Vinted c’est une brocante 2.0.

Ces fameuses carafes glouglou sont à la mode depuis quelques années sur Instagram, j’en ai vu chez Sostrene Grene et je l’ai testée chez mon amie Rachel. Mais je les trouvais assez lourdes à porter et surtout un peu onéreuses : environ 60 euros.

C’est un modèle anglais qui date de 1870, il a séduit la reine Elisabeth lors d’une de ses visites dans une manufacture de céramique. La carafe est arrivée en France dans les années 1930.

On observe un véritable tournant écologique car il y a cinq ans, il était impensable d’offrir des cadeaux de Noël de seconde main.

Et vous dans quels domaines avez-vous pris l’habitude d’acheter de la seconde main ?

Retrouvez ici les derniers articles du blog :

-Noël en Provence au pays des crèches

-Que valent les derniers Astérix et Gaston Lagaffe en librairies ?

-Terminer 2023 et préparer 2024 dans son bujo.