Lecture et autres challenges passionnants

Un samedi midi à Livre Paris en compagnie de Marie-Aude Murail…

Samedi matin, j’ai abandonné mon lit rapidement malgré la pluie pour aller au salon du livre de Paris. Une conférence d’une heure avec Marie-Aude Murail au sujet de sa série Sauveur et fils, valait bien la peine d’une heure de métro.

Sauveur et fils, saison 4

Marie-Aude Murail

L’école des loisirs, janvier 2018

320 pages -17€

Sauveur et fils saison 4

C’était un vrai moment convivial entre une auteure et ses lecteurs. L’animatrice de la conférence, Julia a rappelé que les livres bien reconnaissables de l’Ecole des loisirs de Marie-Aude Murail avaient rythmés son enfance (moi, c’était ceux de Susie Morgenstein).

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Et alors je me suis rappelée que j’en ai lu quelques uns étant jeune adulte : Simple, Oh boy, Vive la république, La fille du docteur Baudoin et surtout Sauveur et Fils qui m’a tellement emballée que j’ai lu les trois tomes en une semaine le printemps dernier.

Le lectorat de Marie-Aude commence vers 9 ans mais elle souligne qu’elle doit faire attention aux projections des lecteurs sur ses personnages ou comment manier l’ironie.

J’ai particulièrement aimé cette série Sauveur et fils car elle étudie la société à travers l’observation d’un psychologue antillais. Dans son cabinet, se retrouvent toutes les classe sociales. Marie-Aude Murail se sert de lieux publics dans ses romans : le salon de coiffure, l’école primaire, le cabinet d’un médecin généraliste pour étudier une société qui change très vite depuis trente ans, date de ses premiers romans.

Dans le tome 4, on rencontre de nouveaux personnages passionnants comme le surveillant de prison Solo et sa maman maghrébine qui porte un lourd secret douloureux, un père désabusé et sa petite fille qui fait tourner bourrique ses parents car elle se croit coupable de leur manque d’amour ou encore Jean-Jacques, ce jeune homme de 23 ans qui imite les jeunes japonais qui ne quittent pas leur chambre, rivés à leurs jeux vidéos.

Marie-Aude Murail se sert d’articles de société pour composer sa galerie de personnages et c’est ça qui me plait dans ses romans.

Elle avait déja commencé cette approche en traitant du thème de l’avortement avec le roman très sensible La fille du docteur Baudoin qui m’avait beaucoup émue. Elle sait mettre des mots justes pour aborder les thèmes délicats de l’homosexualité, la différence, le handicap dans la littérature young adult.

Pour moi, la série Sauveur est la plus aboutie car elle mène toute une réflexion sur l’identité, les relations tout court que ça soit dans les familles recomposées, avec les camarades de classe ou la solidarité avec de parfaits inconnus que l’on prend sous son toit par humanité.

En tant que lecteurs, on s’attache à ses personnages : la petite fille Ella-Elliott, les deux sœurs Margaux et Blandine qui veillent l’une sur l’autre, Alice, l’adolescente qui ne sait pas exprimer tout simplement ce qu’elle ressent…

On aimerait que chacune des situations connaissent un happy end tant le malaise est palpable dans le cabinet du psychologue. L’auteur insiste aussi sur la difficulté de son métier, ses erreurs et son introspection.

Il ne s’appelle pas Sauveur pour rien : son prénom vient du syndrome du sauveur. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Mme Dumayet, cette institutrice en fin de carrière, qui perçoit avec difficulté la société du 21eme siècle mais qui se remet en cause jusqu’au bout car institutrice est une vocation pour elle.

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J’ai passé un agréable moment à Livre Paris lors de cette conférence mais en tant que libraire, je ne peux m’empêcher de rester perplexe face à la tournure que prend ce salon international du livre.

Ce n’est pas une fête du livre comme c’est le cas à Angoulême dans la ville ou dans d’autres salons plus petits.

Les stands d’éditeurs se rétrécissent, le passage était vraiment difficile dans les allées le samedi après midi et j’étais pressée de rentrer chez moi avec un bon livre en regardant la neige tomber.

Il serait de bon ton de confier l’organisation du salon à un collège d’éditeurs, d’auteurs, de libraires, de bibliothécaires qui sont passionnés par le livre et qui ont envie d’en faire une fête…

Regarder les files d’attente des stands Albin Michel et l’Ecole des loisirs pour les dédicaces de Marie-Aude Murail et Amélie Nothomb m’a  montré la magie de ce salon.

SardinesPssst ! Si cet article t’a plu, rejoins le club des abonnés du blog  ou plutôt la boite à sardines pour qu’on chante tous ensemble la chanson énervante de Patrick Sébastien : « Ah qu’est ce qu’on est serré, au fond de cette boite, chantent les sardines ».

C’est en haut à droite !

Lecture et autres challenges passionnants

En attendant Livre Paris…

Ces deux dernières semaines, j’ai découvert dans mon fil Facebook une vraie story  autour du lancement du livre Sleeping beauties de Stephen King, à paraître le 7 mars aux éditions Albin Michel.

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L’intrigue du roman est très simple mais fort efficace car elle est universelle : un étrange phénomène plonge les femmes du monde entier dans un sommeil profond. La fièvre Aurora touche alors la féminité toute entière même…. dans les locaux de la maison d’édition Albin Michel à Paris.

Tous les services se sont prêté au jeu : les attachées de presse, les éditrices, les traductrices, les réceptionnistes, les stagiaires… et c’est vraiment captivant. Je salue le travail très intelligent de la responsable du community management qui a pleinement réussi son opération pour plusieurs raisons :

  • la maîtrise du story telling : tous les jours, je guettais une nouvelle photo de la série.
  • une image fédératrice de la maison d’édition sans déployer de grands moyens : l’édition est un métier majoritairement féminin, ça servait bien l’intrigue et aussi ce petit shooting photo sans prétention donne une image authentique et sympathique d’Albin Michel.
  • ça fédère toute une communauté de lecteurs autour de la sortie d’un livre : le phénomène s’est même étendu aux libraires partenaires , à quelques jours de la journée internationale du droit des femmes. Chapeau bas pour ce timing au cordeau !

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    DR Editions Albin Michel

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Je suis avec attention la ligne éditoriale d’Albin Michel, auteur de référence dans le domaine de la littérature et des sciences humaines.
En tant que libraire, je reçois chaque trimestre leur revue culturelle 22, rue Huyghens  qui est vraiment d’une grande qualité éditoriale (c’est leur métier, je sais mais ça m’épate).

Elle a été lancée à l’automne 2016 et c’est mon grand plaisir de lecture à chaque fois que je le reçois : le dernier numéro consacrait un grand entretien à  Pierre Lemaitre pour la sortie événement du roman Les couleurs de l’incendie.

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Les livres-minaudières d’ Olympia Le Tan

 

Je commence à me préparer mon petit programme pour mon escapade annuelle au Salon du livre, histoire de saluer d’anciennes relations de travail ou de camarades du DUT métiers du livre sur les stands.

J’ai découvert, je ne sais plus comment mais je me suis ruée samedi dans une librairie l’acheter, que Marie- Aude Murail avait finalement décidé d’ajouter un tome 4  à sa trilogie tellement passionnante Sauveur & fils.  

Je suis en cours de lecture et j’ai hâte d’être à samedi pour assister à la conférence de Marie-Aude Murail à Livre Paris et ensuite demander une belle dédicace. C’est une auteure que je suis depuis tellement longtemps.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule , il se trouve que Samantha Bailly a écrit une suite depuis Les stagiaires. Un grand merci à JC Lattès d’avoir eu la gentillesse de me l’adresser en service de presse : ça s’appelle Indéterminés.

Soyons réalistes, je n’aurais pas le temps de le lire d’ici samedi mais j’ai hâte de rencontrer Samantha Bailly sur son stand si l’occasion se présente…

 

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Lecture et autres challenges passionnants

# Paye ton auteur : un doux vent de révolte souffle sur Livre Paris 2018

L’orage grondait cette semaine sur les réseaux sociaux à l’approche du salon du livre de Paris.

A l’initiative des booktubeurs et autres influenceurs institutionnels comme la charte des auteurs et illustrateurs jeunesse et la société des gens de lettres, il y a eu une vraie levée de boucliers suite à la décision de Livre Paris de ne pas rétribuer les auteurs qui interviennent dans des conférences ou des tables rondes.

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A Livre Paris, il y a un budget pour les plantes mais pas pour rémunérer les auteurs en conférences DR SANDRINE BONINI

Reed expositions usait d’un argument assez bancal : les conférences apportent de la visibilité médiatique aux auteurs, grâce à ses 150 000 visiteurs chaque année. Il n’est pas certain qu’un auteur va vendre une trentaine de livres à la fin de son intervention .

Les seuls qui y arrivent sont les grands noms de la littérature actuelle comme Pierre Lemaître, Katherine Pancol, Guillaume Musso … qui passent chez Laurent Ruquier et ONPC, dont les ventes décollent la nuit de l’émission sur Amazon… Mais eux, n’ont pas vraiment besoin des 150€ euros demandés par les auteurs pour les tables rondes.

L’auteur est presque le dernier à être payé sur la vente d’un livre : une grande partie va au diffuseur, à l’éditeur, au libraire, à l’Etat… S’il vend moins de 1000 livres (un cas très fréquent), il touchera 1,8 € pour un livre qui coûte 15€.

Alors, demander aux auteurs d’animer bénévolement des temps-forts avec leurs lecteurs est vraiment une forme de mépris pour leur talent et leur travail de création. Surtout que c’est eux qui font la plus-value du salon. C’est pour eux que l’on consent à payer un billet d’entrée hors de prix et à attendre des heures pour discuter avec l’auteur et avoir une dédicace d’un livre qui aura été acheté obligatoirement sur le salon.

Reed Expo n’installe que des cloisons et de la moquette (bien agressive pour les pieds quand on est exposant toute la durée du salon, ma dernière expérience m’a bien guérie). Toute leur programmation est basée sur cette relation de confiance et de considération pour les auteurs et éditeurs.

Ce hashtag #Paye ton auteur est révélateur d’un tournant pour toute l’économie du livre : ce sont les réseaux sociaux et les vidéos virales sur Facebook ou Instagram qui sont les porte- voix des revendications salariales d’une profession un peu résignée qui s’est longtemps fait marcher sur les pieds (ces pratiques ne datent pas d’hier). Elles ont été quelque peu encadrées par le SNE et le CNL mais Livre Paris est un salon privé, donc Reed Expositions n’a pas obligation de respecter les règles.

Certains auteurs s’en accommodaient car d’autres salons du livre et bibliothèques sont beaucoup plus respectueux de leur travail. Mais le métier d’auteur s’est  considérablement précarisé depuis et toute une génération d’auteurs est prise à la gorge. On ne leur rembourse pas leurs frais de déplacements alors si on ne les rétribue même pas…

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Cela me rappelle les personnages du roman de Samantha Bailly, Les stagiaires, édité par Milady.

La suite vient de paraître chez JC Lattes : Indéterminées.

 

 

Samantha Bailly, aussi présidente de la charte des auteurs et illustrateurs jeunesse? a été une figure de proue de ce mouvement avec les booktubeuses Bulle Dop, Nine Gorman, Lily Bouquine, Moody et les médias numériques comme Actua litté…

Les booktubeurs sont beaucoup plus revendicatifs car leur visibilité médiatique, ils l’ont acquise par leurs efforts (de longues séances de montage pour perfectionner leurs vidéos, investir les réseaux sociaux régulièrement) et Youtube les rémunère. Même les bibliothèques municipales avec un budget moindre que Livre Paris rémunèrent leurs intervenants.

Les réseaux sociaux ont eu cet atout de fédérer toute une profession qui subissait ce système de bénévolat dans son coin, les éditeurs trouvaient un arrangement avec Livre Paris qui n’était pas forcément le meilleur pour l’auteur frustré.  Les réseaux sociaux ont révélé tout l’envers du décor à une communauté de lecteurs qui chérit ses auteurs et les défend.

Comme le remarquait Lili bouquine sur Instagram, la visibilité de Livre Paris ne peut plus être un mode de rémunération. Il y a une vraie crise de la fréquentation des visiteurs sur ce salon : des prix d’entrée excessifs, des stands d’éditeurs qui se réduisent  comme peau de chagrin, un grand groupe d’édition comme Hachette qui boycotte le salon depuis des années, des prix exorbitants pour la visibilité des éditeurs…

Ne pas rétribuer les auteurs invités dans les tables rondes a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : la menace légitime de boycott des auteurs a porté ses fruits. Espérons qu’elle soit suivie d’une véritable remise en question de toute une industrie du livre.

Les auteurs et illustrateurs de livres jeunesse, les dessinateurs de BD ne sont pas rétribués pour les longues heures de dédicaces où ils rencontrent leur public. C’est la partie sympathique de leur travail… qui reste un travail.

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Un grand souvenir de ma carrière de libraire : la dédicace de Zep, l’auteur  de Titeuf qui fête ses 25 ans.

 

 

 

 

Lecture et autres challenges passionnants

Rendez-vous dans la forêt, point de départ d’un swap voyageur

J’ai reçu de mon amie Erika-les bonnes idées un colis énorme : je participe à un swap voyageur.

L’idée est simple : douze filles, douze mois. La première transmet à la suivante un colis avec des petites surprises, des gourmandises et le livre en question : Rendez-vous dans la forêt d’ Alain Auderset.

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C’est un roman graphique chrétien. Il réunit une trentaine d’histoires vraies, c’est le témoignage personnel de l’auteur.

Il publiait régulièrement sur son blog, c’est devenu deux livres et le troisième tome est en préparation… C’est un très bel objet, auto-édité, l’auteur a même ajouté artisanalement une feuille de sa forêt de Saint-Imier au début du tirage, mais le livre a été vendu à plus de 5000 exemplaires donc il a dû s’arrêter de le faire sans doute.

Je l’ai offert à des amis tellement de fois : c’est le moyen de dire à ceux qu’on aime, il y a la possibilité, la liberté de parler à Dieu comme à un ami chaque jour.

Le principe du swap voyageur est la transmission : il y aura un petit carnet pour écrire ses impressions sur le livre et surtout y joindre une photographie mise en scène dans un endroit où on aime bien se mettre à part pour se confier à Dieu..

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Dans mon blog, j’aime chroniquer les romans graphiques : je les dévore et celui-ci est au sommet de mes coups de cœur BD (je lui donne carrément la boite de sardines comme note).

Celui-ci parle de spiritualité, de foi chrétienne.  Chaque jour, Alain Auderset se confie à Dieu en marchant dans sa forêt.

C’est le meilleur moyen pour reprendre des forces, être encouragé et renouvelé dans son intelligence.La foi est libre, spontanée, authentique, bien éloignée des dogmes de la religion. Dieu est vivant, il ne demande qu’à te rencontrer personnellement.

Voici quelques planches savoureuses de ce roman graphique fantastique.

 

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Le 4 mars prochain, Alain Auderset et son livre seront à l’honneur d’un documentaire d’une trentaine de minutes dans l’émission Présence protestante, sur France 2.

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SardinesPssst ! Si cet article t’a plu, rejoins le club des abonnés du blog  ou plutôt la boite à sardines pour qu’on chante tous ensemble la chanson énervante de Patrick Sébastien : « Ah qu’est ce qu’on est serré, au fond de cette boite, chantent les sardines ». C’est en haut à droite !

Lecture et autres challenges passionnants·Lifestyle

1er Swap : expérience formidable

106650917Samedi dernier, le soleil était de retour pour donner le coup de départ à l’automne, j’ai retrouvé deux amoureuses des livres comme moi dans une librairie-café très sympathique : la librairie des Orgues au métro Crimée.

Grâce à mon travail de libraire, j’ai rencontré ces deux chouettes filles : Erika est l’éditrice des éditions MLK et Eloïse, l’auteur de la saga Les chroniques d’Amy, un premier roman talentueux. J’ai chroniqué le premier tome L’enceinte ici.

C’est Erika qui a eu la bonne idée d’organiser ce SWAP qui a réunit une dizaine d’amatrices de lecture. Son Swap de rentrée consistait à réunir dans un colis : un livre, une surprise de la rentrée, quelques marques-pages, une carte de correspondance, des gourmandises …

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Ce que j’ai voulu offrir à Éloïse !

Pour ce swap de rentrée, j’ai voulu partager mon coup de coeur : un roman graphique Rendez vous dans la forêt d’ Alain Auderset, j’ai acheté des masking tape et des magnets Snoopy pour le thème BD et la surprise de la rentrée, quelques sachets de thé Kusmi, une barre de chocolat belge Galler et quelques marques-pages…

Il y a deux mois, je ne connaissais même pas le phénomène, que j’ai déchiffré peu à peu grâce aux vidéos de booktubeuses comme Bulle Dop, Margaud liseuse, Lily bouquine… mais j’ai vraiment adoré le jeu.

Il s’appuie sur un principe tout simple mais qui fait toujours autant plaisir aux adultes comme aux enfants : dénicher des petites surprises pour épater quelqu’un.

C’était vraiment un moment génial de s’échanger les cadeaux en face to face car les frais de port grimpent vite. Je connaissais peu Éloïse et le fait qu’elle soit emballée par son livre m’a vraiment récompensée.

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Tous les petits cadeaux que j’ai reçu !

D’ailleurs, moi aussi, j’ai été vraiment ravie par son choix de livre que je ne vais pas tarder à commencer : Entretenez la flamme de Danny Silk, éditions Première partie.

Avec le livre,  j’ai reçu une bougie verte, un marque-page trop génial qui va devenir la mascotte de mon blog à coup sûr, du thé, de la pâte à tartiner qui vient de la Drôme comme moi, un petit carnet avec une illustration que j’adore, un stylo de poche avec des minis cactus dessus, un superbe mug et une cuillère à thé trop pratique.

Bref, c’était un super moment tout simple à préparer après avoir lu et répondu à un questionnaire succinct : mon adresse postale, mes goûts en termes de lecture, si j’ai des allergies alimentaires, mes couleurs préférées…

J’étais un peu dubitative de regarder des échanges de colis sur Youtube, ça n’a aucun intérêt de tenir la chandelle devant son ordinateur tandis que des petites veinardes  arrachent du papier cadeau… mais quand on le prépare pour une copine avec soin, sans se ruiner, c’est génial les swaps !

 

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