
Pendant le premier confinement presque monacal de 2020, je me suis lancée dans le challenge de lire l’Ancien testament grâce à des petits dessins dans un carnet Moleskine. J’en ai même fait un atelier qui s’appelle #Dessiner la Bible.

Et en lisant le livre de la Genèse, j’ai dessiné pas mal de puits et d’alliances. Grâce aux notes d’étude de Ze Bible, j’ai compris que dans la Bible, le puits était le lieu de rencontres pour tisser des alliances matrimoniales entre autres. Quelqu’un offre de l’eau pour marquer un lien crée.
Comme je suis passionnée d’anthropologie, j’ai voulu en savoir plus sur cette thématique du puits… Mon souhait a été exaucé avec la sortie de ce livre Rendez-vous au puits. De nos jours où vivre la rencontre ?, le 14 avril. J’ai pu le lire en avant première car je m’occupe de sa diffusion commerciale.

Le principe de la collection La Bible tout en nuances est de proposer une lecture plurielle des textes anciens pour réfléchir à nos défis contemporains avec des témoignages personnels et un éclairage biblique. Questionner le passé pour mieux affronter l’avenir !
On peut dire que la question du partage de l’eau est brûlante en ce moment avec les affrontements à Sainte-Soline concernant les méga bassines !
La première partie du livre écrite par Sandrine Caneri est une vraie mine d’or pour tous ceux qui s’intéressent à la Bible ou qui la connaissent de longue date… En quatre-vingt pages, elle explique combien l’eau est vitale pour l’Homme et comment elle structure la société antique à travers ses rencontres. Ce sont souvent les femmes qui sont de « corvées d’eau » comme Agar, Rebecca, la Samaritaine…
Dans un précédent article, j’ai découvert que le grand magasin La Samaritaine se nommait ainsi en référence à un tableau et à une pompe à eau sur le Pont-Neuf pour alimenter les Parisiens . La Samaritaine est donc une icône parisienne venue tout droit de l’Ancien testament.


J’ai été très touchée par le témoignage d’Amélie Nothomb qui décrit Jésus comme son puits d’amour. Cela m’a immédiatement rappelé une phrase d’une participante d’un parcours Alpha dans mon église locale : » J’ai trouvé une source d’amour qui ne se tarira jamais » .
C’est rare que quelqu’un raconte le dialogue qu’elle vit avec Jésus depuis sa petite enfance. Avec ses mots, Amélie Nothomb raconte son cheminement personnel avec ses doutes mais aussi ses périodes de pleine confiance…
C’est magnifique d’exprimer aussi justement ce que cela procure d’être abreuvé par Dieu et le manque que cela provoque quand on décide de s’en passer.
Enfin, j’ai bien aimé la troisième partie du livre où Stanislas de Quercize, entrepreneur insiste sur le rôle ressourçant des rencontres humaines. Un tel métier à un niveau international est forcément relationnel.
D’ailleurs, nous vivons dans une société mondialisée où l’on peut rencontrer des gens tout le temps et paradoxalement se sentir aussi très seul. Même si Internet dicte nos lieux de rencontres avec les applications ou les groupes Facebook, nous avons besoin de nous enrichir avec des rencontres bien réelles : rire avec un ami, se sourire…
Retrouvez les éditions Bibli’o Scriptura sur le stand D-06 au Festival des livres religieux au Collège des Bernardins le 22 et 23 avril, de 10 heures à 18 heures.








































