Foi chrétienne

Rendez-vous au puits à tous ceux qui sont assoiffés de Dieu…

Pendant le premier confinement presque monacal de 2020, je me suis lancée dans le challenge de lire l’Ancien testament grâce à des petits dessins dans un carnet Moleskine. J’en ai même fait un atelier qui s’appelle #Dessiner la Bible.

Et en lisant le livre de la Genèse, j’ai dessiné pas mal de puits et d’alliances. Grâce aux notes d’étude de Ze Bible, j’ai compris que dans la Bible, le puits était le lieu de rencontres pour tisser des alliances matrimoniales entre autres. Quelqu’un offre de l’eau pour marquer un lien crée.

Comme je suis passionnée d’anthropologie, j’ai voulu en savoir plus sur cette thématique du puits… Mon souhait a été exaucé avec la sortie de ce livre Rendez-vous au puits. De nos jours où vivre la rencontre ?, le 14 avril. J’ai pu le lire en avant première car je m’occupe de sa diffusion commerciale.

Le principe de la collection La Bible tout en nuances est de proposer une lecture plurielle des textes anciens pour réfléchir à nos défis contemporains avec des témoignages personnels et un éclairage biblique. Questionner le passé pour mieux affronter l’avenir !

On peut dire que la question du partage de l’eau est brûlante en ce moment avec les affrontements à Sainte-Soline concernant les méga bassines !

La première partie du livre écrite par Sandrine Caneri est une vraie mine d’or pour tous ceux qui s’intéressent à la Bible ou qui la connaissent de longue date… En quatre-vingt pages, elle explique combien l’eau est vitale pour l’Homme et comment elle structure la société antique à travers ses rencontres. Ce sont souvent les femmes qui sont de « corvées d’eau » comme Agar, Rebecca, la Samaritaine…

Extrait de Rendez-vous au puits.

Dans un précédent article, j’ai découvert que le grand magasin La Samaritaine se nommait ainsi en référence à un tableau et à une pompe à eau sur le Pont-Neuf pour alimenter les Parisiens . La Samaritaine est donc une icône parisienne venue tout droit de l’Ancien testament.

J’ai été très touchée par le témoignage d’Amélie Nothomb qui décrit Jésus comme son puits d’amour. Cela m’a immédiatement rappelé une phrase d’une participante d’un parcours Alpha dans mon église locale :  » J’ai trouvé une source d’amour qui ne se tarira jamais » .

C’est rare que quelqu’un raconte le dialogue qu’elle vit avec Jésus depuis sa petite enfance. Avec ses mots, Amélie Nothomb raconte son cheminement personnel avec ses doutes mais aussi ses périodes de pleine confiance…

C’est magnifique d’exprimer aussi justement ce que cela procure d’être abreuvé par Dieu et le manque que cela provoque quand on décide de s’en passer.

Enfin, j’ai bien aimé la troisième partie du livre où Stanislas de Quercize, entrepreneur insiste sur le rôle ressourçant des rencontres humaines. Un tel métier à un niveau international est forcément relationnel.

D’ailleurs, nous vivons dans une société mondialisée où l’on peut rencontrer des gens tout le temps et paradoxalement se sentir aussi très seul. Même si Internet dicte nos lieux de rencontres avec les applications ou les groupes Facebook, nous avons besoin de nous enrichir avec des rencontres bien réelles : rire avec un ami, se sourire…

Retrouvez les éditions Bibli’o Scriptura sur le stand D-06 au Festival des livres religieux au Collège des Bernardins le 22 et 23 avril, de 10 heures à 18 heures.

Foi chrétienne

Comment je suis devenue chrétienne… à l’école primaire !

En ce moment, je lis en avant-première le livre Rendez-vous au puits (je m’occupe de sa diffusion commerciale), que nous publions le 14 avril prochain aux éditions Bibli’o.

Dans ce livre, l’écrivaine belge Amélie Nothomb que l’on ne présente plus, raconte comment elle a rencontré Jésus et la place qu’il a dans sa vie.

Cela m’a donné envie de raconter dans mon blog comment j’ai rencontré Dieu. En CE1, je suis arrivée dans une nouvelle école, Léo Lagrange à Valence. Rapidement, j’ai sympathisé avec Victor qui a été mon meilleur ami pendant toute la primaire. Il m’ a invité à son anniversaire alors que je venais d’arriver. J’ai eu cette chance de connaître tôt de vrais amis.

J’ai compris que son papa Antoine, était le pasteur de l’église protestante du quartier. Sa maman, Armelle, a parlé de la foi à ma mère à la sortie de l’école. A cet anniversaire, j’ai vu ses trois grands frères et sœurs qui étaient scouts nous préparer une chasse au trésor géniale avec le gâteau dans la boite aux lettres comme surprise finale.

J’ai réalisé à sept ans que c’était ça l’amour que l’on portait à son petit frère dans une famille. Ce sont les enfants de cette famille qui m’ont donné envie d’aller à l’église. Il faut dire qu’on s’embêtait pas mal à la messe avec mon frère. Mon père qui s’était même éloigné de l’Eglise a même accepté d’y revenir.

J’ai aimé les cultes familiaux dans le petit temple du Calvaire car c’était joyeux, lumineux, les enfants pouvaient circuler… Ma mère a rapidement intégré le groupe de lecture biblique des femmes du vendredi. Et nous, les enfants étions bénéficiaires de ces moments formidables de communion fraternelle avec un grand pique-nique le 1er mai dans des endroits géniaux de la campagne valentinoise.

Je me souviens d’un premier mai à la Baume Cornillane, un des plus beaux spots de la Drôme où les jeunes chantaient à pleine voix les cantiques de Jeunesse en mission sans se soucier de leur étiquette réformée, pentecôtiste ou évangélique.

Le gros écueil de la foi chrétienne, c’est quand on est rattrapé par ses dénominations ecclésiales. C’est aussi idiot que les familles politiques, ça divise les gens. La foi en Jésus, c’est une succession de rencontres avec Dieu mais aussi avec ceux qui croient en Lui. J’ai rencontré une multitude de gens différents de moi et pourtant on s’est vite trouvé un dénominateur chrétien : Jésus. Je précise qu’avant cette rencontre à l’école, nous ne connaissions rien du protestantisme.

La manière dont je me suis vraiment convertie au protestantisme est d’ailleurs assez anecdotique. J’ai été punie en CM2 par le directeur de l’école qui nous enseignait l’histoire-géographie (ma matière favorite, pourtant). Une fois de plus, j’avais appris mes leçons en dilettante et il s’en était aperçu.

J’ai dû recopier trois ou quatre fois une énorme leçon d’une dizaine de pages à la force de mon poignet. Elle portait sur la Réforme de Luther au début du 16eme siècle et sa révolte face au système un peu abusé des indulgences. Cela m’a convaincue, je me suis dit que j’aimais bien cette manière assez franc du collier de voir les choses : s’adresser à Dieu directement, sans intermédiaires…

Voici une lecture de qualité que je vous recommande pour comprendre le métier de pasteur : La lecture intrigante d’Antoine Nouis, éditions Labor et Fides. Il se trouve que la plupart des situations de vie se sont déroulées dans cette paroisse où j’ai grandi.

Dans un prochain épisode, je vous raconterai la suite de l’histoire quand je suis venue faire mes études à Paris, à l’Ecole du Louvre. Comment ma foi d’enfant s’est renforcée jeune adulte quand j’ai buté sur un petit échec scolaire plus formateur que traumatisant.

Foi chrétienne

A la découverte du Bible journaling, le manifeste de la discipline.

J’ai découvert Andréa Naomie sur Youtube à l’époque où le Bible journaling était encore un anglicisme méconnu en France.

Ses vidéos étaient donc les bienvenues pour moi car enfin quelqu’un expliquait en français sa passion pour la Bible et le dessin ! Je me suis sentie soudain moins seule !

C’est mon amie de longue date Rebecca avec qui j’ai grandi dans la foi qui m’a offert un carnet Moleskine car elle me connait bien. J’y ai vu comme un défi : tu aimes la Bible, ben prends des notes et dessines !

Je remercie La maison de la Bible, l’éditeur de ce livre qui me l’a offert pour le tester.

Ce livre, je le vois un peu comme le manifeste de la discipline en France. Il se présente en trois grandes parties : Une présentation du Bible journaling à travers l’art dans la Bible, le témoignage personnel de l’auteure et enfin comment exercer sa créativité chez soi.

Ce livre apporte de bonnes idées pour se lancer avec de nombreuses techniques variées. L’auteure est très pédagogue pour expliquer comment elle procède, elle encourage ses lectrices à reconnecter leur spiritualité à Jésus et à la Bible au quotidien. C’est d’ailleurs l’objectif de ce livre : reprendre l’habitude de lire et étudier la Bible pour enrichir sa foi.

J’aime les capcha qui renvoient à des vidéos Youtube car Andréa Naomie est une Youtubeuse qui prêche l’Evangile à ses 11 000 abonnés. Elle a fait des études de théologie et dispense des études bibliques sur le web, le pinceau à l’appui. J’ai d’autres inspirations artistiques avec le collage et mes petits dessins plus graphiques, mais j’apprécie sa démarche.

Il y a de nombreuses chaînes Youtube d’églises ou de chrétiens qui m’intéressent en ce moment : comme Noémie Suzanne, de la chaîne Savoir Chrétien. Les réseaux sociaux et le web sont un nouveau terrain de témoignage de sa foi. Les chrétiens sortent du bois et ils sont talentueux et authentiques !

Le plus important est de trouver son propre style et de ne pas copier les autres. J’ai travaillé pendant cinq ans dans deux des trois plus grandes librairies protestantes de France et j’ai vu arriver avec plaisir cette vague éditoriale de Bibles avec des lignes sur les cotés pour annoter, colorier ou dessiner en 2018.

Sachez que la prise de notes pendant la prédication est une pratique plus répandue dans les églises protestantes que catholiques.

Il existe différents modèles de Bibles adaptées pour prendre des notes :

– La Bible journal de bord, version Segond 21, Maison de la Bible, 48.90€ : un très beau modèle pour écrire, elle comprend des coloriages et utilise un langage accessible à tous ceux qui voudraient découvrir la Bible

La Bible en un an, avec ou sans livres deutérocanoniques, version NFC, Bibli’o, 36€90.

C’est une Bible qui laisse la marge à la méditation quotidienne avec quatre textes de l’Ancien testament, Psaumes et Proverbes et Nouveau testament. Cette manière de lire la Bible permet un éclairage sur certains éléments du texte qui peuvent être plus détaillés grâce à cette lecture quotidienne.

Youth Bible, la Bible pour les adolescents à partir de 14 ans, version Parole de vie, Bibli’o, 34€ 90

Cet après-midi, j’ai vu mes deux cousines de seize ans qui ont pris leur baptême cet été en Bulgarie. Elles ont eu le même cadeau : cette Bible qu’elles adorent. Il fallait qu’elle soit dans cette liste ! C’est un âge où l’on remplit des journaux intimes quand on se construit personnellement avec des thèmes de réflexion très contemporains à la fin ! Les voir la dévorer à ce point donne aussi du sens à mon métier !

Pour finir cet article, je vous laisse une activité pour prolonger ce temps de Pâques, que l’annonce de Sa résurrection soit une source d’espérance au quotidien dans vos vies !

Retrouvez-ici mes meilleurs articles consacrés à ma passion pour le Bible journaling depuis maintenant cinq ans !

Ma meilleure routine pendant le confinement : le Bible journaling

Dévorer l’Ancien testament grâce au Bible journaling

Vivre sa foi quand on est adolescents : la Youth Bible

Foi chrétienne·Sociologie

Apprivoiser le deuil et chérir la vie

J’étais très contente de mon titre sur le coup mais au fond est-ce qu’on apprivoise vraiment le deuil? Cela change de mes articles détente sur mes coups de cœur Netflix ou de mes balades dans Paris, n’est-ce pas ?

L’actualité est pesante : des dizaines de jeunes de mon âge meurent dans des bombardements en Ukraine, le coronavirus frappe n’importe qui, les procès pour rendre justice aux victimes de terrorisme comme le Père Hamel se succèdent, un acteur talentueux comme Gaspard Ulliel a bouleversé tout un pays en perdant la vie de manière totalement absurde sur une piste de ski familiale…

En 2022, malgré l’allongement de l’espérance de vie, nous avons réellement pris conscience que nous ne sommes pas éternels, que la vie est à chérir et à préserver.

Sans vouloir plomber l’ambiance, j’ai aimé cette lecture : Conversations sur la mort, et donc sur la vie pour la profondeur d’esprit qu’elle m’a apporté. Bien que j’avais de très mauvaises notes dans cette matière, je regrette qu’on ne dispense des cours de philosophie que seulement durant la terminale.

J’ai lu les livres de Thérèse Hargot sur l’engagement en général et je trouve que la philosophie est le meilleur des appuis pour appréhender nos relations affectives en général. Le deuil signifie la fin d’une relation entre deux personnes mais il n’empêche pas le souvenir, bien au contraire il le renforce.

C’est ma grand-mère Annette qui m’a éduquée au deuil. Je m’explique, elle vient du Pas de Calais, une région où subsiste de solides traditions liées aux enterrements. Elle m’a expliqué la mise en bière, la veillée des défunts, ce temps de latence où l’on prend le temps de faire ces adieux.

Ainsi alors que c’était le premier mort que je voyais (et pas des moindres, c’était de loin mon adulte préféré), j’ai pu tenir la main froide de mon grand-père et me rappeler tous mes souvenirs heureux avec lui : quand il m’a appris à nager à Méaudre ou son dernier Noël quand il me montrait ses livres d’école du lycée Stanislas dans les années 1950. Il s’énervait qu’on n’étudie plus autant qu’avant Victor Hugo, j’aimais ses emportements théâtraux…

C’est un rite de passage important qu’il ne faut pas négliger (le premier confinement a été le théâtre de moments terribles pour de nombreuses familles privées de cet aurevoir).

Je vois ce livre comme un baume pour le cœur de toutes ces personnes endeuillées par la pandémie (138 000 familles endeuillées depuis 2020) ou ceux qui souffrent de l’absence de proches depuis longtemps.

Ce livre interviewe vingt quatre témoins qui ont expérimenté le deuil dans un cadre familial et professionnel. Je connaissais déjà certains parcours comme ceux de Marion Muller-Colard ou Anne- Dauphine Julliand, Jacques Arènes… mais j’en ai découvert deux autres passionnants : ceux de Nicolas Schittulli, maître de cérémonie et celui de Micheline Claudion, addictologue et veuve de longue date…

J’aime les témoignages de professionnels qui accompagnent les familles dans cette épreuve. C’est d’ailleurs, le rôle du service catholique des funérailles qui édite cet ouvrage.

Ce livre sélectionne les entretiens recueillis dans l’émission du même titre sur Radio Notre-Dame. Il questionne les spiritualités bouddhistes, musulmanes et chrétiennes pour montrer combien la mort est porteuse d’une pédagogie de vie ( comme indiqué dans la 4eme de couverture).

Ce livre est très fluide à lire en raison de l’effort porté à la mise en page des chapitres dès la table des matières sous forme de citations des auteurs. C’est un livre très élégant dans sa maquette : une couverture forte et éloquente illustrée par un tableau d’Augustin Frison-Roche : La nuit est un songe VIII.

La lecture de ce livre a rempli son défi : c’est une lecture solaire, pas du tout lugubre. Même si j’ai beaucoup de mal avec les récits de décès d’enfants, j’ai eu envie de lire aussi Consolation d’Anne-Dauphine Julliand, après avoir regardé cette belle vidéo de présentation tellement sincère et sans pathos.

J’ai lu en préparant cet article que des députés avaient proposé de faire entrer le mot-valise « parange » dans le dictionnaire pour désigner un parent ayant perdu un enfant. Je suis convaincue de cette nécessité même si ce mot me parait trop connoté pour des parents sans religion. A vos réflexions, l‘Académie française !

Enfin, pour être tout à fait transparente avec vous, j’ai découvert ce livre dans le cadre de mon travail au service d’un diffuseur de livres religieux : Théodiff . Son auteur, Christian de Cacqueray est venu le présenter en réunion de travail pour préparer son office en librairie.

A travers ce livre de qualité qui plaît aux libraires compte tenu des derniers chiffres reçus, j’ai envie dans un prochain article de blog de vous raconter un peu les coulisses du lancement d’un livre avec ma propre expérience professionnelle dans les métiers du livre.

Retrouvez-ici d’autres articles de mon blog consacrés à la foi en Jésus.

Foi chrétienne

Une soirée de lancement de la Bible manuscrite entre grâce et émotions

Mercredi soir, je donnais un coup de main à mes collègues chefs de projets de l’Alliance biblique française pour la soirée de lancement de la Bible manuscrite.

Cette soirée de fête réunissait les copistes, les chefs de projets de cette aventure humaine un peu folle et les amoureux de la Bible autour d’artistes au collège des Bernardins.

C’est un trio vocal et piano qui ouvrit la soirée avec un superbe chant africain Atamilélé puis Expect the great, un voeu engagé pour une année 2022 qui commence avec difficulté. La voix puissante de Julia Sarr qui groove, je l’apprécie depuis des années.

C’est une voix familière qui a accompagné notre cérémonie de mariage avec d’autres amis chers : Victoria, Samuel, Pierre et deux Rebecca. Quel cadeau !

J’ai découvert le talent de Krys Loial (soprano), Dimitri Jacob (ténor) et Eddy Benoit, un grand pianiste. Ils font partie du band de Jean-Marc Reyno, un grand chanteur gospel que j’ai découvert lors d’un superbe concert à l’église de Belleville il y a quelques années. Jean-Marc accompagne Andrée Grise, une autre grande chanteuse talentueuse et inspirée.

Droits réservés. Alliance biblique française

Ils ont interprété deux autres chants : Le nom de Jésus et Que ton règne vienne, deux moments de grâce. Puis le talentueux pianiste Eddy a accompagné une lecture de la lettre de Paul aux Corinthiens par deux adolescents, Vitalie et Thomas.

Les copistes présents ont été applaudis, ils étaient reconnaissables par un sticker jaune bien choisi (par Laurène et Marine, mes collègues de l’ABF).

Ce projet amorcé pendant le premier confinement de mars 2020 a fédéré toute une communauté de copistes, de relecteurs , une équipe éditoriale associée à des biblistes pour recopier la Bible comme au temps des moines dans les abbayes.

Reprendre la plume pour s’accrocher à la Bible quand on ne sait pas de quoi demain sera fait a été une puissance source de réconfort.

Confinés pendant plus de deux mois, des hommes et des femmes célèbres ou anonymes, des familles avec enfants, des religieuses dans leur couvent, une classe de collège, un prisonnier et son aumonier… ont recopié et illustré à la main le Nouveau testament, les Psaumes et les Proverbes.

C’est une formidable aventure humaine, la preuve que l’Homme n’est pas devenu neurasthénique pendant cette pandémie. Cette soirée avait une saveur particulière alors qu’une énième vague de contaminations déferle dans le monde entier.

Malgré nos masques, nous étions réunis pour nous enrichir du texte biblique, véritable rempart contre la sinistrose et le désespoir.

Comme l’ont bien souligné François Clavairoly et Haïm Korsia, invités de la table ronde, « se confronter à des textes anciens qui montrent comment les hommes ont affronté des pandémies aussi dangereuses par le passé est une véritable source de réconfort ».

Le point culminant de cette soirée de grande qualité fut la prestation de Jin-Lee, dessinateur sur sable et artiste.

J’ai été saisie d’une grande émotion quand il a raconté toute l’histoire de la Bible manuscrite, surtout quand il a dessiné l’Hexagone français touché par le coronavirus, cette vilaine bête à pointes facilement reconnaissable. Ces gens masqués mais aux visages souriants dans leurs maisons car reliés par un projet commun : La Bible manuscrite portée par l’Alliance biblique française.

Pour la petite histoire, avant de rejoindre l’Alliance biblique française, j’étais libraire à 7ici. Nous avons accueilli les copistes qui venaient récupérer leur exemplaire de la Bible manuscrite et nous avons échangé sur leurs impressions de recopier une partie de la Bible à la main à l’heure où le numérique prend une telle place. Désormais, je m’occupe de la valorisation commerciale de ces ouvrages porteurs de sens.

Dans ma bibliothèque, j’ai voulu garder un souvenir de cette époque un peu folle que nous vivons depuis maintenant deux ans. Il y a deux livres qui sont symboliques pour moi, dans deux genres bien différents : Le monde au balcon de Sophie Lambda, Albin Michel et Tant de certitudes pour temps d’incertitude, des méditations quotidiennes par le personnel de la Maison de la Bible. Je les ai bien sûr chroniqués ici.

Enfin, avant cette belle soirée, je suis allée faire un tour dans un chouette magasin de décoration Bü, rue des écoles. J’ai observé, en passant, un groupe d’étudiants attablé en terrasse, ils parlaient de la foi sans trop la nommer et puis j’ai vu ma vieille île Saint-Louis, ce quartier qui était le mien il y a quinze ans.

Même malmenée en ces temps de pandémie, Paris m’attire toujours autant. Cette belle soirée au collège des Bernardins m’a donné envie de ne pas me laisser abattre par nos circonstances.

Droits réservés Laurence de Terline

Retrouvez ici d’autres articles sur des expériences marquantes que j’ai vécu ces deux dernières années :

Bénévole d’un jour aux soupes de Belleville

Devenir banlieusarde après quinze années à Paris

Commencer 2022 avec un bilan de 2021

– Lutter contre la sinistrose grâce à l’espérance en Jésus

Foi chrétienne

J’ai testé le challenge #inktober avec la nouvelle Ze Bible NFC

Inktober est un challenge crée par un graphiste américain, Jake Parker en 2009. Il consiste à produire un dessin par jour pendant 31 jours selon des contraintes précises : une liste de mots inspirants (ou non).

Ce challenge numérique vu sur Instagram me faisait de l’œil depuis quelques années mais je n’arrivais pas à me lancer. Puis, pendant le premier confinement en 2020, je me suis régalée à faire #30collages dans un mois, inspirée par Julie adore.

J’avais donc un peu d’expérience pour arriver à le boucler en fin de mois. Tout d’abord, je triche, je ne fais pas un dessin par jour. Je divise deux feuilles Canson en 31 cases assez grandes pour écrire, dessiner ou coller.

J’alterne entre dessin et collage. Je colorie les cases avec des couleurs quand je ne suis pas inspirée par un mot de la liste : allez trouver un verset dans la Bible pour illustrer le mot ventilateur ou croustillant.

Il y a des mots plus faciles que d’autres mais je suis bien tentée l’année prochaine de créer ma propre liste autour de mots forts : la paix, le pardon, les eaux paisibles…

Voici ce que ça donne ! Je me suis servie de la ZE Bible, nouvelle français courant avec un riche répertoire thématique. J’utilise cette version très simple de la Bible depuis mon adolescence. L’usage d’une Bible d’étude a considérablement enrichi ma compréhension de la Bible avec des titres en couleurs, les notes explicatives sur les côtés, les passages marquants en citations…

La Ze Bible m’accompagne depuis un bon moment sur mon bureau : je m’en sers tous les jours pour remplir mes carnets avec des petits dessins. C’est une Bible d’étude facile à lire avec des introductions de qualité, des programmes de lectures, des portraits de personnages bibliques, plus de 3200 commentaires mis à jour…

J’ai assisté à la soirée de lancement à la maison de la conférence des évêques de France le 14 octobre dernier. Ce sont les témoignages des jeunes qui l’utilisent qui m’ont vraiment marquée. L’attachement affectif à un livre, c’est la vraie récompense du libraire auprès de ses clients dans son rôle de prescripteur et de conseil.

Ze Bible est une grande aventure éditoriale depuis 2011 qui réunit le travail de plus d’une centaine de traducteurs et biblistes pour encourager les jeunes entre 18 et 25 ans à s’attacher à la Bible au quotidien.

Ce projet interconfessionnel réunit une quinzaine de partenaires : Alliance biblique française, Apprentis d’Auteuil, Armée du salut, Aumônerie catholique de l’enseignement public, Conférence des Évêques de France, Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, Église protestante unie de France, La Ligue pour la Lecture de la Bible, Les Parcours Alpha, Scouts et Guides de France, Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine, Union des fédérations des églises adventistes, Ziléos…

Cette nouvelle version de ZE Bible continue un immense travail collaboratif auprès des jeunes avec un support papier mais aussi numérique : des petites cartes et des livrets, des versets diffusés au quotidien sur les réseaux sociaux, une initiative novatrice il y a dix ans maintenant.

Si vous souhaitez offrir une Bible à un adolescent, je vous recommande également la Youth Bible, éditions Biblio et la Bible Parole de vie illustrée par Annie Valloton.

J’ai offert la Youth Bible à mes cousines Elina et Léonie qui ont pris leur baptême cet été. Elles ont quatorze ans et visiblement cette Bible les a convaincues ! Voici une chronique de cette Bible que j’avais fait en mars pour la présenter !

Foi chrétienne

5 conseils judicieux (bibliques) pour vivre serein avec son compte en banque en fin de mois

Cet article m’ a été inspiré par une blogueuse que j’aime beaucoup pour ses bons conseils pratiques : Céline de Merci pour le chocolat. Elle est une maman bretonne de trois grands enfants et blogueuse free-lance. Dans un article, elle donnait de bons conseils pour gérer son budget notamment les activités sportives d’une famille de cinq personnes.

J’ai eu envie d’écrire un article un peu semblable dans ce blog, s’il peut aider ses lecteurs à vivre plus léger en fin de mois alors ce sera mon trophée de Ligue des champions.

Ces conseils sont issus de mon expérience personnelle depuis huit ans avec mon mari. Nous avons deux revenus salariés et ces quelques conseils nous permettent de ne plus avoir des sueurs froides devant la borne de la banque comme quand j’étais étudiante en attendant le versement du Crous et de la CAF.

1) Tracker ses dépenses et les budgeter postes par postes

Nous avons un fichier Excel sur l’année pour tracker comme la méthode du bullet journal le propose, nos dépenses postes par postes. Cela permet de répertorier ses dépenses en trois fois sans frais, d’anticiper ses projets de vacances ou tout simplement constater si on se fait arnaquer par un retrait frauduleux.

Avec cette méthode, nous avons réalisé que dépenser tous les midis 6 ou 8 euros à la boulangerie au coin du bureau était une lamentable erreur de feignasses. Ainsi, grâce aux bons vieux tupperwares, nous avons pu épargner 300 € le mois suivant et s’offrir un chouette petit voyage en Belgique.

Une chaîne Youtube de bullet journal qui m’a bien inspirée : La belette go green

2) Se méfier des paiements en quatre fois sans frais.

C’est sûr que les paiements en trois fois sans frais sont alléchants (même Paypal s’y met) mais ils apportent aussi leurs lots de mauvaise surprise. En novembre dernier, mon fidèle ordinateur m’a lâché et j’ai dû en racheter un autre rapidement. Nous sommes allés dans un célèbre magasin d’électroménager dont nous sommes toujours satisfaits du service client depuis des années.

Mais cette fois-ci, le contrat de confiance a été rompu puisque le paiement en plusieurs fois s’accompagnait de prestations passées sous silence et bien difficiles à résilier par la suite. Des mois plus tard, je suis obligée d’adresser coups de fil et recommandés à Sofinco pour annuler une carte de crédit que je n’avais jamais demandé.

3) Epargner intelligemment

C’est le nerf de la guerre pour passer des fins de mois sereines. Longtemps, ce simple verbe me rebutait autant que faire du sport mais j’en mesure pleinement les bienfaits. Je vous conseille de mettre de coté les grosses dépenses attendues dans le mois : salaire de la nounou, charges mensuelles de copropriété, versement annuel de l’assurance locative….

Faire face aux dépenses accidentelles c’est bien mais épargner pour un beau projet c’est aussi le sel de la vie : un voyage pour ses quarante ans, un investissement immobilier ou se faire un beau cadeau pour se récompenser d’une année difficile.

4) Faire un don régulièrement

Dans le chapitre 20 du livre des Actes, dans le Nouveau testament, l’apôtre Paul explique qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. Je le crois. Outre le fait que donner soit valorisé par la société civile (par une déduction d’impôts), on se sent utile d’aider une association ou une cause.

Leurs chargés de communication se chargeront de vous remercier personnellement par un courrier qui retrace leurs engagements et comment vous les aidez.

Pendant le premier confinement, j’ai fait un don à Emmaüs qui m’a sollicitée par email lors d’une vaste campagne nationale car il y avait péril pour cette association emblématique de la réinsertion en France. Dites-vous que vous êtes aussi les bénéficiaires indirects de ces associations que vous aidez financièrement.

5) Se faire aussi plaisir

Je me rends compte que parler d’argent ici dans ce blog c’est aussi philosopher. Ce n’était pas ma tasse de thé en terminale mais ces quinze années d’étudiante et de jeune salariée au smic m’ont appris à connaître la vraie richesse. La matérialité ne m’a jamais trop manqué et heureusement car c’est un sacré mirage qui rend éternellement insatisfait et qui peut nous emmener loin dans de sacrées galères.

Mon seul conseil serait de noter dans votre budget annuel, une ligne consacrée aux rentrées d’argent providentielles : des réductions de charges locatives, un remboursement des impôts, des cadeaux d’anniversaire… pour rêver à se faire plaisir tout en gardant les pieds sur terre…

Ces bonnes pratiques financières viennent de mon éducation familiale : ma grand-mère Annette était une gestionnaire hors pair dans son cabinet d’assurances dieppois mais aussi de ma foi chrétienne.

Je veux fonder ma vie sur du roc et non sur du sable : les facilités de paiement, les crédits à la consommation, les objets tape à l’oeil qui appellent au cambriolage….

Les publicités Youtube qui expliquent aux gens comment s’enrichir un max sans se fouler depuis son canapé m’exaspèrent au plus haut point, ils prennent vraiment les gens pour des idiots.

Voici quelques références qui traitent de l’argent dans la Bible, elles viennent de la concordance de la Bible d’étude, Ze Bible

Retrouvez ici d’autres articles sur la foi chrétienne et les engagements associatifs altruistes :

-Découvrir un Paris plus solidaire

Lutter contre la sinistrose avec l’espérance en Jésus

La Samaritaine, icône parisienne venue tout droit … de la Bible

Foi chrétienne

La Samaritaine, icône parisienne…venue tout droit du Nouveau testament

Ces deux dernières semaines, on parle que d’elle dans les médias… La Samaritaine !

Le président de la République, Emmanuel Macron est venu inaugurer… sa réouverture seize ans après sa fermeture pour travaux en 2005.

Ce grand magasin parisien qui réunit quatre bâtiments d’une grande beauté architecturale sur un pâté de maisons entre la rue de Rivoli et la quai de la Monnaie, a été fondé en 1870 par l’illustre famille Cognacq-Jay. Le fondateur Ernest Cognacq s’est inspiré du Bon marché, crée un an auparavant pour créer un empire commercial en bord de Seine.

Située non loin de la statue d’Henri IV à la pointe de l’île de la Cité, la Samaritaine tire son nom de la Bible ! C’était une ancienne pompe à eau conçue au 17eme siècle pour alimenter la ville.

Le bâtiment était décoré par une sculpture des frères Frémin au 18eme siècle qui représentait cette scène biblique racontée dans l’Evangile de Jean, chapitre 4, versets 9 à 14 :

La Samaritaine dit à Jésus : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.

Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?

Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »

La sculpture a été fondue à la Révolution française. Ces guillotineurs sont de sacrés ignares en histoire de l’art, ils en ont fait des dégâts à Notre Dame de Paris et à la basilique Saint-Denis (une forme très ancienne de cancelled culture).

Heureusement, le fondateur des magasins La Samaritaine a choisi cette femme pour incarner la femme parisienne moderne pour l’éternité ! Son nom s’inscrit en lettres d’or dans une des artères les plus centrales de Paris.

J’adore fouiner dans Wikipédia pour connaître la biographie des objets, des lieux, des expressions populaires. Alors j’ai envie de lancer une nouvelle rubrique dans ce blog : La minute historique, vestige de mes études en histoire de l’art et en anthropologie.

Je copie ainsi mes copains Lina et Daniel qui racontent sur Instagram, l’histoire des pâtisseries et des gâteaux : le croissant, la pavlova…

Personnellement, j’aime la Samaritaine pour sa vue exceptionnelle sur la Seine et sa beauté architecturale, mélange d’Art Nouveau et d’Art déco. Comme le cinéma MK2 de mon ancien quartier Gambetta, on doit son architecture à un talent bien connu du 19eme siècle : Henri Sauvage.

La Samaritaine a profité du rayonnement des autres arts : Christo, le plasticien bulgare, mondialement connu a emballé le Pont Neuf voisin en 1985.

Le dernier épisode de la série Sex and the city a été tourné dans un des restaurants de la Samaritaine. Mais le plus grand ambassadeur de la Samaritaine est Daniel Pennac qui a écrit un roman iconique dont l’action se déroule dans un grand magasin : Au bonheur des ogres. Son adaptation cinématographique a été tournée dans le grand magasin.

Si cet été, vous avez envie d’approfondir vos connaissances de la Bible, source d’inspiration pour les arts comme la publicité, le cinéma, la littérature ou les noms de grands magasins parisiens, je vous recommande Explorer la Bible des éditions Biblio, une sorte de cahier de vacances !

Retrouvez ici d’autres articles sur Paris, ma ville dans le blog

Devenir banlieusarde après quinze années à Paris

Quitter Paris, 20eme arrondissement pour Fontenay sous bois !

Le 7eme arrondissement de Paris comme je le connais

Foi chrétienne

Un atelier créatif autour de la Bible en présentiel début juin à Belleville à venir…

C’est l’un de mes grands projets de l’année 2021. En février dernier, j’avais été interviewée par Véronique Durand, rédactrice en chef du magazine La vie.

Elle montait un sujet sur les nouvelles manières de vivre le Carême, je lui ai raconté comment la lecture dessinée de l’Ancien testament pendant les deux confinements de 2020 m’ont aidé à relativiser les choses.

Journaliste est une vraie vocation comme médecin ou institutrice, ils sondent la société avec beaucoup de justesse et de vérité même si les gens les accueillent de plus souvent avec des œufs et des tomates depuis les manifestations des gilets jaunes.

C’est elle qui m’a encouragée à lancer ces ateliers créatifs dans les paroisses catholiques comme protestantes lors de retraites ou de week-end communautaires.

C’est une première à l’église protestante-unie de Belleville, située au 97 rue Julien Lacroix dans le 20eme arrondissement. Vous êtes conviés à un atelier créatif qui encourage à lire et étudier la Bible autrement au quotidien.

Nous en sommes venues à la même conclusion: après des mois confinés, les gens ont besoin de se retrouver au beaux jours dans un jardin paroissial pour dessiner la Bible ensemble et échanger sur ces textes qui inspirent nos vies.

Par le dessin, le collage ou encore la calligraphie, cet atelier propose des idées pour tenir un carnet quotidien et ainsi entretenir un rendez-vous chaque jour avec Dieu autour de la Bible.

Après une conférence apportée par Martine Dutertre : tenir un journal de prière, professeure d’arts plastiques en lycée de 10h à 10 h 30, nous vous proposons un atelier créatif d’une heure et demie avec Margot Dimitrov, libraire à 7ici.

Cet atelier vous proposera de commencer votre propre carnet de la Bible si la lecture de l’Ancien testament vous laisse dans l’expectative, calligraphier en format A4 un verset qui vous édifie ou encore réaliser une œuvre en groupe à partir d’un passage de la Bible.

La Bible est un livre d’une richesse spirituelle et littéraire exceptionnelle qui inspire la civilisation occidentale depuis 2000 ans dans les arts plastiques.

Le matériel de base : papier Canson, crayons de couleurs et feutres est fourni par l’église, mais vous pouvez apporter vos carnets, stylos de calligraphie, masking tape et autres…

L’entrée est libre, il est nécessaire de s’inscrire avant le 3 juin à l’adresse email atelierdessinerlabible arobase gmail point com.

Retrouvez mes précédents articles qui traitent du Bible journaling, ma nouvelle passion :

Ma meilleure routine pendant le confinement : Le Bible journaling

Dévorer l’Ancien Testament sans se décourager grâce au dessin et au Bible journaling

Foi chrétienne

Vivre sa foi chrétienne quand on est adolescents avec la Youth Bible conçue par l’Alliance biblique française

Pour continuer cette belle série de vidéos consacrées au Bible journaling sur Youtube, l’Alliance biblique m’a gentiment offert la Youth Bible, en version Parole de vie pour que je la teste dans ce blog.

Ce Noël 2020, elle a fait un tabac au pied du sapin chez les adolescents entre 12 et 25 ans mais aussi chez les adultes qui aiment dessiner comme moi. En six bonnes raisons, je vous explique le succès de cette Bible de mon point de vue de libraire spécialisée dans le domaine religieux :

-Elle s’adresse directement aux jeunes en les tutoyant, et en abordant à la fin de la Bible une dizaine de pages sur des grandes questions contemporaines que ce public se pose : le harcèlement, la comparaison, les écrans, l’automutilation, les réseaux sociaux, le paranormal…. avec de solides éclairages bibliques très actuels et même intemporels.

-Sa mise en page est très agréable avec ses titres bien calligraphiés et accrocheurs. Elle a été conçue avec l’aide de nombreux jeunes pour leur fournir un outil qui leur ressemble et dans lequel ils pourraient se reconnaître. Cette Bible réalise un formidable travail de synthèse pour conquérir ce texte assez difficile à poursuivre quand on est peu à l’aise avec l’Ancien testament.

J’ai réalisé une vidéo qui s’intitule : Comment ne pas abandonner la lecture de la Bible grâce au Bible journaling, la voici !

-La version choisie est facile à lire pour un public jeune ou nouveau converti dans un langage très moderne et accessible.

-Cette Bible est un bon outil pour enrichir sa créativité artistique et développer une relation personnelle avec Dieu à un moment où la quête de l’identité personnelle est très importante dans la construction émotionnelle et intellectuelle des ados. On appelle cela les rites de passage. J’aurai bien aimé avoir une Bible comme celle-ci comme repère quand j’avais 14 ans.

-Ses marges sont très pratiques pour dessiner même si son papier est trop fin pour supporter les feutres ou l’aquarelle. Il vaut mieux dessiner avec des crayons de couleurs ou des stickers avec ce type de papier Bible très fin. Mais on peut tout à fait y exercer sa créativité artistique : voir ma vidéo Youtube ici.

-Enfin, son prix n’est pas excessif pour un cadeau. Elle n’existe que dans un format cartonné et rigide. C’est une version protestante sans livres deutérocanoniques, traduction d’une Bible pour jeunes anglo-saxonne.

Elle contient un dossier de 32 pages complémentaires pour lire, réfléchir, apprendre, dessiner, créer et agir (note de l’éditeur). Elle a été adaptée en français en coédition par l’association Jeunesse pour Christ qui organise des camps chrétiens et des évènements chrétiens pour la jeunesse depuis 1947.

D’autres livres pour les adolescents pour construire leur identité chrétienne !

Vivre autrement sa jeunesse de Joseph Gotte, Première partie

-Rêves vs réalité, Rachel Jones, Ourania

-Quand les garçons deviennent des hommes, Farel

-Des choix courageux. 11 bonnes décisions à prendre à l’adolescence, Gary Chapman et Clarence Shuber, Farel…