Carnets de voyages urbains·Du livre à l'écran

Marcel et Monsieur Pagnol : un biopic animé éblouissant dédié à un formidable conteur

C’est l’ évènement culturel de cet automne : Marcel et Monsieur Pagnol, le film d’animation signé Sylvain Chomet, le réalisateur des Triplettes de Belleville et de L’illusionniste, nominé quatre fois aux Oscars.

Le résumé du film :

A l’apogée de sa gloire, Marcel Pagnol reçoit la commande d’une rédactrice en chef d’un grand magazine féminin pour l’écriture d’un feuilleton littéraire, dans lequel il pourra raconter son enfance, sa Provence, ses premières amours…

En rédigeant les premiers feuillets, l’enfant qu’il a été autrefois, le petit Marcel, lui apparaît soudain. Ainsi, ses souvenirs ressurgissent au fil des mots : l’arrivée du cinéma parlant, le premier grand studio de cinéma, son attachement aux acteurs, l’expérience de l’écriture. Le plus grand conteur de tous les temps devient alors le héros de sa propre histoire.

Nous avons vu ce film d’animation en famille en avant-première au Grand Rex cet après-midi. Marcel Pagnol est un écrivain immensément populaire, ambassadeur de la francophonie dans les écoles du monde entier un peu comme Le petit prince de Saint -Exupéry.

J’ai lu La gloire de mon père et Le chateau de ma mère qui font partie de la trilogie Souvenirs d’enfance publiés en 1957. C’est Hélène Lazareff, la patronne du magazine Elle qui a commandé à Pagnol alors dans le creux de la vague, un feuilleton de Noël sur le thème de la famille. Ce sera un succès immédiat puisque 50 000 exemplaires de cette autobiographie provençale seront vendus le mois suivant sa parution.

Le roman Le chateau de ma mère est de loin mon favori car il raconte une ascension sociale contrariée par une entorse au règlement. Le chef de famille entraine les siens à traverser de riches propriétés pour leur économiser des kilomètres de marche jusqu’à leur résidence secondaire. Il est en tort mais ses bons sentiments lui rendront justice. Je rêve de visiter un jour La bastide neuve sur les hauteurs d’Allauch un jour.

Ma critique du film d’animation Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet

Il s’agit d’un biopic chronologique et biographique qui raconte l’enfance de Marcel Pagnol vers 1900 dans le Marseille de la Belle époque jusqu’en 1974 date de la mort de l’académicien à Paris. Ce biopic animé montre aussi les doutes du créateur génial : il est devenu romancier à 61 ans quand il doutait de sa créativité.

Comme Sylvain Chomet le remarque dans le dossier de presse de son film, Pagnol est souvent juste. Il sait faire vibrer la bonne corde. Il raconte des tragédies avec des familles qui s’affrontent, des situations dures comme des filles-mères rejetées par leur famille (La fille du puisatier, la trilogie Marius-César-Fanny) ou des rivalités de village qui mènent à la mort (Jean de Florette et Manon des sources) .

Pagnol, l’ambassadeur de Marseille et de la Provence dans le monde entier.

C’est Laurent Laffite, acteur parisien de la Comédie française qui prête sa voix à Marcel Pagnol. A la différence des précédents films de Sylvain Chomet, la voix humaine fait son grand retour car elle a une importance dans l’oeuvre de Pagnol.

L’accent chantant méridional des clients du bar de la Marine fait pleinement partie de la carte postale même caricaturale. Jules Raimu et Fernandel font partie des amis proche de Pagnol, ils viennent tous de la même région : Marseille et Toulon, tous trois ont triomphé à Paris.

Je suis né dans la ville d’Aubagne, sous le Garlaban, couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. Garlaban, c’est une énorme tour de roches bleues, plantée au bord du Plan de l’Aigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallée de l’Huveaune.

Incippit de La Gloire de Mon père, éditions Fortunio, 1957.

Je vous recommande de visiter le site officiel de Marcel Pagnol en attendant l’ouverture de son musée en 2026 dans une ancienne usine d’électricité à Allauch !

Le château de la Buzine, 56 Trav. de la Buzine, 13011 Marseille : le chateau de la mère de Pagnol près du canal de Marseille.

La bastide neuve : 115 Chem. des Bellons, 13190 Allauch

Retrouvez ici mes précédents articles consacrées aux adaptations littéraires : du livre à l’écran mais aussi un carnet de voyages urbain consacré à Marseille.

Bulgarie·Carnets de voyages urbains

Sozopol, la ville authentique aux mille figuiers

Construite il y a 2600 ans par les Grecs, cette station balnéaire bâtie sur une presqu’île rocheuse est considérée comme la perle de la Mer Noire par bon nombre de vacanciers bulgares et de touristes étrangers dont je fais partie.

J’ai découvert Sozopol grâce à mon mari en 2012 car il a eu la très bonne idée d’organiser sa demande en mariage le long des murailles de la vieille ville.

Nous y allons chaque année le week-end du 15 août. Cette année, nous avons logé dans la vieille ville avec ses rues pavées, ses maisons en bois sombre, ses figuiers et sa vue mer imprenable.

Je vous recommande la rue Kiril et Méthode du nom des saints byzantins bien connus.

Il faut dire que Sozopol ou Apollonia son premier nom grec fut une cité sacrément prospère durant l’Antiquité et le Moyen Âge.

Considérée comme la ville la plus riche de la mer Noire, elle attira marchands grecs mais aussi égyptiens comme carrefour du commerce international. Devenue bulgare au 9eme siècle, Sozopol ou la ville du Salut devint le principal port du pays.

Elle conserve ainsi une superbe tour carrée et des murailles en pierre pour protéger ses richesses au Moyen Âge. C’est aujourd’hui une attraction touristique incontournable de la ville car porteuse d’une bien longue histoire. Spoiler : un génie du romantisme a organisé un lancer de lanterne japonaise au pied des murailles quand je lui ai dit oui.

Les maisons en bois emblématiques du Renouveau bulgare.

Ces imposantes maisons en bois sont la véritable valeur ajoutée à la ville de Sozopol. Elles se composent souvent d’un soubassement en pierre qui soutient grâce à des poutres obliques, un étage à encorbellement en bois sombre. Même pour les volets, un effort décoratif est observé. Ces maisons qui datent de la fin du 18eme siècle sont emblématiques du style ottoman de la Turquie voisine.

Ces maisons composent avec les rues pavés un centre-ville authentique exceptionnel, le dépaysement est garanti !

Maisons en bois de la vieille ville versus immeubles modernes de la nouvelle Sozopol

Que faire à Sozopol dans la vieille-ville ?

La gelateria Jaronimo

Gelateria ça ne sonne pas bien bulgare non ? Ce sont des glaces artisanales au doux parfum de violette, figues françaises, citron ricotta, pistache bien évidemment. Elles ne sont pas données : 10 leva pour deux bonnes parts mais cela valait le détour.

Работилница на Веселите Палачинки – Созопол ou l’atelier joyeux des crêpes.

C’est l’attraction principale de la rue, il y a souvent une file d’attente en début de soirée. Privilégiez les crêpes sucrées car leur pâte est bien plus savoureuse. Mon expert de mari a détecté que la fleur d’oranger était la vraie valeur ajoutée des sucrées. C’est un peu onéreux mais de qualité. Surtout le cadre un peu authentique vaut le détour.

Le musée ethnographique de Sozopol, 34 rue Kiril et Méthode, 5 leva l’entrée.

Un de mes endroits favoris ici : les photos parlent d’elles mêmes. La maison est exceptionnelle et c’est une vraie richesse de pouvoir visiter l’intérieur pour réaliser le mode de vie au quotidien au 19eme siècle. Ils organisent des spectacles de théâtre dans la cour du musée pour les enfants.

Le cinéma de rue
Les cinémas en plein air dans les stations balnéaires de Bulgarie valent le détour. Le plus beau cinéma est celui de Pomorie. Mais c’est aussi une chouette expérience à faire à Sozopol.

Le club de jazz Art club Mishel, 39 rue Apolonia

C’est une excellente adresse pour boire de bons cocktails et écouter du jazz. On aime tellement la petite cour avec ses figuiers, ses chaises design et son ambiance si agréable. Il y a une salle de concert dans la cave tout en bois. Une adresse incontournable à ne pas rater !

Le magasin de souvenirs Bulgarian rose en face de la Poste.
J’aime beaucoup ce magasin de souvenirs tenu par une mamie et son fils. Les produits sont de bonne qualité et les prix sont raisonnables. C’est la ou j’achète les poupées bulgares pour faire des cadeaux et des boites de loukoums.

Vols indirects depuis l’aéroport de Bourgas, situé à 40 kms de Sozopol. Navette de bus depuis la gare ferroviaire de Bourgas : 30 minutes de trajet, 6 levas *
* Les prix sont susceptibles d’évoluer avec l’entrée de la Bulgarie dans la zone euro au 1er janvier 2026
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Prochain article : Serdika ou les origines de Sofia, capitale européenne.

Carnets de voyages urbains·Lifestyle

Croisière sur la Loire : aventures à Blois, la capitale de la Renaissance sous François 1er

Tout a commencé avec une carte postale envoyée par une cliente à mon bureau. Une vue de la Loire en Maine et Loire. Cela m’a rappelé un super voyage chez des amis que j’avais fait en famille vers Angers, on était montés sur des gabarres, ces bateaux à fond plat.

Ensuite, on a visité le chateau de Fontainebleau l’année dernière et ma passion pour la Renaissance héritée de mes études en histoire de l’art est revenue ! .

On a découvert qu’on pouvait rejoindre Blois en moins de deux heures depuis la gare d’Austerlitz. Nous avons donc réservé des billets dans un train corail Ouigo (fort sale) direction Blois à sept heures du matin. Nous sommes arrivés à 9 heures à la gare de Blois-Chambord qui se trouve à dix minutes à pied du centre-ville.

Quelle chance de petit-déjeuner dans le square Victor-Hugo en face de la superbe façade du chateau royal de Blois avec ses arcades. On a fréquenté deux boulangeries du centre ville : Chez Lupin et Marlau (très bonne adresse pour les quiches et salades dans le train !).

Le chateau royal ouvrait à neuf heures donc c’est la première chose que nous avons faite. C’est un lieu touristique emblématique très bien conçu en termes de flux de visiteurs. Vous avez des casiers pour vos sacs à dos et on vous fournit une tablette pour l’expérience historique. Nous ne nous en sommes pas servis car nous trouvons l’expérience contre-productive avec un enfant.

La façade d’entrée depuis la place est un héritage du Moyen-âge entre le 13eme et le 15eme siècle. Les rois de France appréciaient déja Blois mais véritablement c’est François 1er qui va donner tout son éclat au chateau.

Sous son règne, l’influence du décor italien est manifeste mais il se mêle à des structures très françaises. L’escalier monumental à vis abrité par une tour est le meilleur exemple de ce syncrétisme franco-italien.

Le chateau est très bien conçu pour les enfants grâce à ses nombreux panneaux spécialement conçus pour eux. On observe de près des gargouilles en pierre de près. Le chateau contient une collection de 35 000 oeuvres, plus de trente pièces meublées se visitent.

Nous avions vraiment regretté que le château médiéval de Vincennes ne soit plus meublé pour se rendre compte de la vie quotidienne au Moyen-Age. Ici à Blois, on comprend facilement comment est organisée spatialement la vie de cour à la Renaissance.

On visite la salle du roi avec son trône, leur garde-robe, la chambre de la reine, le studiolo…. Le cabinet des guerres de Religion fait froid dans le dos avec le portrait des ducs de Guise, ces trois affreux intégristes.

D’ailleurs, on voit à Blois la mise en place de l’étiquette où le roi met une distance symbolique avec ses sujets, un principe majeur repris par Louis XIV à Versailles.

Enfin, le clou du spectacle c’est cette immense salle des Etats généraux qui m’en a mis plein la vue (désolée, je n’ai pas pu faire mieux pour l’analyse ). Ne quittez pas le chateau sans avoir visité les jardins de la terrasse du Foix pour sa vue sur la Loire et le vieux Blois à couper le souffle.

La place du chateau est un endroit très agréable avec son manège, ses terrasses de café. On avait repéré un superbe salon de thé vraiment très bien décoré O’Chateau mais il était fermé lors de notre passage.

On a contourné les remparts du chateau pour déjeuner à midi dans une petite brasserie de qualité Le baroque, accueillis par un patron très sympathique.

Dans l’après-midi, on s’est dépêchés de rejoindre le port de la Creusille car j’avais réservé une croisière découverte d’une heure sur une gabarre avec Observatoire de la Loire.

Ce fut un très bon souvenir car le conférencier et capitaine du bateau était passionné et passionnant. Nous nous sommes dirigés vers le pont Jacques-Gabriel, un pont en dos d’âne dont on peut admirer la droiture depuis le haut de l’escalier Denis Papin, un spot à ne pas manquer à Blois. Ce pont a été maintes fois reconstruit car bombardé pendant la débâcle de juin 1940.

Ce fait historique m’a beaucoup marqué quand j’ai lu le roman La bicyclette bleue de Régine Desforges. Forcément, j’ai eu une pensée pour ma grand-mère et sa famille qui ont fui leur Pas de Calais en juin 1940 pour venir se réfugier dans cette région.

Ce bateau en bois à fond plat était très confortable pour naviguer sur la Loire, un fleuve un peu sauvage avec ses îles qui se créent au fil des crues. La Loire est un fleuve très différent de la Seine ou du Rhône car elle n’est pas canalisée.

J’ai beaucoup aimé le discours du conférencier qui avait choisi comme thématique patrimoine et biodiversité.

Ma fille de six ans a été très intéressée par la visite avec les explications sur la nidification des oeufs par les mouettes et les sternes, mise en danger par les goélands qui mangent les bébés. Il nous a également parlé des castors, une espèce qui été menacée par l’Homme mais qui a pu retrouver sa tranquillité sur les bords de Loire.

J’étais bien contente d’avoir un peu anticipé notre voyage en scrutant la carte Google de la ville quelques jours avant de partir. Sans cela, je pense que nous serions passés à côté de la croisière sur la Loire.

Dernier endroit remarquable : la roseraie à proximité de la cathédrale Saint-Louis et de l’hôtel de ville. Blois est une ville de terrasses avec une vue imprenable sur la Loire. Elle cinq églises assez monumentales.

Cette roseraie est un lieu idyllique où nous avons pris le goûter juste à côté d’un bassin bien agréable. Il y a une terrasse qui la surplombe avec la statue de Jeanne d’Arc, l’héroïne locale. On peut jouer à la pétanque et admirer une exposition temporaire de photographies en noir et blanc intitulée Vacances romaines. Il y avait une petite guinguette très sympathique à proximité d’une grande aire de jeux pour les enfants.

Blois est une ville où il fait bon vivre pour les familles, seule ombre au tableau, à Blois, le moucheron est roi ! Blois est aussi un bassin industriel pour deux marques sucrées, incontournables dans le paysage agroalimentaire français : la chocolaterie Poulain et les biscuits Saint Michel.

Nous avons tellement aimé Blois que nous réfléchissons à une prochaine visite aux chateaux de la Loire : Chambord, Chenonceaux, eux aussi accessibles en TER depuis Paris. Cependant, il est déconseillé de choisir les ponts de mai comme dates de visite car ce sont des sites très touristiques recherchés dans le monde entier.

Retrouvez-ici d’autres bons plans tourisme dans notre si belle France :

-Un jeudi saveur chocolat , la visite de la chocolaterie Menier à Noisiel

Une journée enchantée à visiter le chateau de Fontainebleau et Moret sur Loing

Le château de Vincennes et le puzzle chateau fort de la marque Djeco – achat personnel

Carnets de voyages urbains·Lifestyle

Le vieux-Lille en automne, un voyage à remonter le temps…

L’inspiration évidente des maisons flamandes de la rue de la Monnaie à Lille

Cela va devenir une tradition : on aime profiter du week-end de la Toussaint en famille pour aller passer deux jours à Lille en automne.

On profite des prix attractifs de OUIGO depuis Marne la Vallée (20euros aller-retour pour un adulte et 16euros pour un enfant de 5 ans). En une heure, nous arrivons à la gare de Lille Flandres en plein centre ville.

Retrouvez ici mon article qui détaille notre première visite à Lille à Toussaint 2022.

En 2022, nous avions logé deux nuits à l’hôtel Ibis près de la rue de Gand et tous ses estaminets. C’était assez central mais le confort des chambres était un peu rudimentaire et ce n’était pas bien agréable de petit-déjeuner avec BFM-TV en boucle le matin.

Cette année, nous avions choisi l’hôtel Kanai, situé dans une rue piétonne : rue de Béthune. Nous avons pris une chambre triple avec petit-déjeuner inclus. L’hôtel se trouvait juste à côté de la station de métro Rihour et de l’office de tourisme.

Nous étions à 400 mètres de la Grand’ place de Lille et c’était vraiment génial de s’y balader un samedi matin quand la place était encore déserte. Les boutiques de vêtements et de décoration du Vieux-Lille sont vraiment somptueuses. Une fois de plus, je n’ai pas pu tester le fameux salon de thé Elisabeth’s car c’était très fréquenté.

Mais je suis bien contente de moi car j’avais eu la bonne idée de réserver dans la semaine un créneau pour visiter la maison natale du général de Gaulle, rue Princesse, le jour de Toussaint à 17 heures.

La visite de la maison natale du général de Gaulle : encore mieux que l’univers de Downton abbey !

C’est une belle maison bourgeoise avec un étage et une superbe façade qui date du Lille de la Belle époque (1870-1914). Charles de Gaulle y est né en 1890, dans la maison de ses grands-parents. Il n’y vivra que quelques mois mais il se sentira toute sa vie profondément lillois.

Les lieux sont quand même fragiles dont on y entre par petits groupes de dix personnes et nous avons des consignes strictes car aucune des pièces n’est protégée par des vitrines en verre.

C’est un sacré avantage de la visite. On a le sentiment d’être invité par la famille de Gaulle dans un très bel environnement bourgeois. Cela ressemble beaucoup à la visite de la maison de Claude Monet à Giverny.

Toutes les pièces même les commodités sont plus intéressantes les unes que les autres. Cette maison fourmille d’un millier d’objets. La plupart n’appartiennent pas proprement à la famille du général mais on remarque le talentueux travail de conservation pour réunir les objets du quotidien les plus emblématiques de cette époque.

Bonne surprise, cette visite digne d’une maison de poupées a beaucoup intéressé ma fille de cinq ans. Elle a remarqué la gaufre sur le coin d’une assiette dans le salon, la partie de dominos mais aussi les sucreries typiques du Nord dans la cuisine…

Moi, j’ai été subjuguée par le jardin d’hiver avec les jeux pour enfants. Bonne Maman, la grand-mère avait 18 petits enfants dont Charles. Elle désignait la cour comme « un hurloir aux enfants« , je trouve que c’est une belle pédagogie éducative pour l’époque.

Le jardin d’hiver, la pièce maîtresse de la maison

Cette visite a été une réussite pour toute la famille. Cela m’a même un peu émue car mes grands-parents étaient très attachés au général de Gaulle, un héros de guerre de la génération de leurs parents. Ils avaient beaucoup de livres à son sujet dans leur bibliothèque. J’ai beaucoup aimé le buste sculpté sur un socle qui vient de l’île de Sein. C’est symbolique car la plupart des hommes de cette île ont rallié le général de Gaulle après l’appel du 18 juin 1940.

Le prix d’entrée de la visite n’est pas du tout excessif : 8€ plein tarif, 6€ tarif réduit et gratuit pour les moins de 26 ans. Il y a une boutique-librairie où l’on peut même acheter des gaufres Meert, les préférées du général.

Avant de rentrer à l’hôtel, on a fait un tour par l’ancienne bourse où il y a toujours de la brocante de livres jeunesse, d’affiches de cinéma, de vieux vinyles… C’est ici qu’une scène de la série à succès HPI a été tournée. On y voit Karadec et Roxane chiner dans les allées, je pense que c’est dans la saison 2.

La citadelle, le poumon vert de Lille et le paradis des enfants.

Le lendemain c’est à dire le samedi, comme il faisait moche, on a trainé un peu le matin à l’hôtel devant les dessins animés. Vers onze heures, nous avons quitté l’hôtel pour rejoindre la citadelle qui se situe à dix minutes à pied du centre-ville. Nous y étions déjà allés en 2022.

Cette année, notre fille a pu profiter de toutes les attractions de Cita parc car elle mesure plus d’ 1m20. L’achat du ticket unique (3€ le manège) était beaucoup plus correct que les prix du jardin d’acclimatation dans le bois de Boulogne ( 4.50€ le ticket).

C’est vraiment un endroit génial, une institution lilloise pour les familles. En automne, c’est très beau et assez calme comme lieu.

Pendant ce week-end, j’ai beaucoup comparé Lille et Paris. Le centre commercial Euralille n’est pas aussi important que celui de la Défense mais pourtant cela ressemblait à un immense paquebot noir de monde.

Une astuce bien utile : la passerelle qui relie la gare au centre commercial Euralille.

On atterrit toujours là bas en fin de voyage quand on est bien fatigué pour attendre le train au Colombus café. Sachez qu’il y a une passerelle bien utile qui relie directement le centre commercial à la gare de Lille-Flandres. Nous ne sommes pas les seuls naufragés là-bas avec nos valises.

La prochaine visite dans le Nord sera dédiée à la découverte d’Arras, dans le Pas de Calais, berceau de mes grands-parents.

Retrouvez-ici d’autres articles précédemment rédigés dans le blog :

-HPI : Cocorico, une série policière made in Lille qui cartonne

Un week-end pour démarrer le printemps à Dieppe

Carnets de voyages urbains

Fêter l’arrivée du printemps avec un week-end en famille à Boulogne sur mer.

C’est peu dire que ce week-end au bord de la Manche fut salutaire pour toute la famille. On a bien souffert ces deux derniers mois du manque de soleil et de la pluie à rallonge ces deux derniers mois d’hiver.

On ne connaissait pas du tout Boulogne sur mer et on s’est laissé guidé par les recommandations de mes collègues qui sont allés à Nausicaa avec leur petite fille ou encore plus anecdotique.

Je suis sur Instagram, un couple très drôle Roman et Noémie, (@roman.noemie) qui se sont rencontrés à Boulogne sur mer. Ils avaient mis une story de la plage de Boulogne qui m’avait intriguée.

Je connais bien le Pas de Calais comme mes grands-parents en sont originaires. Trouver une plage de sable à deux heures trente de Paris en train m’a bien intéressée.

Un grand merci à Roman et Noémie pour leurs réponses super sympas à mon message. La magie des réseaux sociaux parfois.

Le Ter Hauts de France à prix cassés toute l’année, un bon plan à partager

On est partis un vendredi matin avec le TER Paris gare du Nord- Calais : 40 euros pour un adulte, 5 euros pour un enfant sans carte de réduction. On adore ce TER car il nous a déjà permis d’aller au Crotoy ou au Touquet pour 5€ par adulte en plein été grâce à leur politique de prix cassés.

Avec cette inflation bien reloue, cela me tenait à cœur de vous partager ce bon plan.

Un appartement meublé bien situé, à égales distances de la plage et de la gare

On a trouvé sur Booking un appartement meublé Odelys, bien situé entre le centre-ville, Nausicaa et la gare SNCF. La nuit coûtait 80 euros pour trois personnes. C’était bien tenu mais la proximité de la rue et d’une gare TER juste à côté était un peu désagréable la nuit. C’est vraiment son emplacement géographique qui a été pratique : 52 rue Belterre si vous cherchez à vous loger pour un week –end.

Avec cette météo fort agréable, on a filé vers seize heures à la plage pour le goûter en longeant le bras de mer. C’était génial d’observer les chars à voile à marée basse, on s’est dit que c’était bon, l’hiver était bientôt derrière nous. En rentrant, j’ai eu le plaisir de découvrir la librairie L’horizon, boulevard Clocheville.

Le lendemain, on avait rdv pour un créneau à Nausicaa à 10 heures 30.

On en a profité pour passer par l’office du tourisme pour acheter des souvenirs. Excellente idée car je suis tombée en pamoison devant une roulotte de plage reconstituée. Cela m’a rappelé mes cours d’anthropologie sociale et culturelle de l’Europe de l’Ecole du Louvre en partenariat avec le Mucem de Marseille. On étudiait l’architecture mais aussi les pratiques culturelles dans les stations balnéaires du 19eme siècle.

L’eau a beau être froide dans la Manche, c’est bien Boulogne et Dieppe qui ont été les précurseurs de la station balnéaire en France bien avant Saint Tropez.

Cette roulotte de plage était tirée par un cheval pour permettre aux belles bourgeoises fortunées d’enfiler leurs costumes de bain sans regard indiscret.

Ensuite, nous avons rejoint Nausicaa en patientant à l’aire de jeux juste devant. Boulogne sur mer est une municipalité qui prend soin des enfants avec de nombreuses aires de jeux sophistiquées et de qualité. Je sais par mon père qui est conseiller municipal que les aires de jeux pour enfants coûtent des dizaines de milliers d’euros.

On a mangé du très bon poisson sur le front de mer au restaurant La Goélette pour 16 euros le plat du jour. Puis on a réalisé un de mes vieux rêves : jouer au mini-golf avec ma fille. La partie coûtait 5 euros par adulte et c’était gratuit pour ma fille comme elle avait cinq ans.

Je vous détaille tous les prix mais en ces temps d’inflation, profiter de ses loisirs sans se faire charger comme un touriste devient une exception bien agréable.

C’est pour cette raison que j’ai délaissé Deauville-Trouville pour des villes balnéaires d’habitation où l’on ne prend pas les gens pour des jambons.

Nausicaa, un aquarium au discours militant

J’ai été favorablement impressionnée par l’aquarium Nausicaa où le self et le café appliquaient des prix tout à fait raisonnables. Ils avaient même installés des tables de pique-nique pour les familles.

Le billet d’entrée du plus grand aquarium d’Europe est de 21 euros par enfant, 28 euros par adulte. Compte tenu de la qualité de la muséographie et de la diversité des espèces présentées, on a trouvé qu’on en avait vraiment pour notre argent et c’est une belle satisfaction.

La meilleure illustration du
réchauffement climatique

J’ai beaucoup aimé le grand bassin avec les raies et les requins qui reproduit un environnement marin au large de la Colombie.

C’était tellement apaisant d’observer cet immense aquarium depuis les tribunes de l’auditorium.

Je ne suis pas une grande fan des aquariums et pourtant j’ai été conquise par Nausicaa.

J’ai bien aimé leur discours militant sur le surtourisme.

En fin d’après midi, on s’est dirigé vers la vieille ville fortifié et nous sommes tombés sur un cortège d’agriculteurs et de pécheurs qui manifestaient pour leur pouvoir d’achat ainsi que sur … Monsieur le maire dont j’avais aperçu la photo dans une brochure municipale.

Le jardin Mariette en hommage au grand égyptologue déterminant pour les collections du musée du Louvre se trouve juste devant les remparts. J’ai adoré cet endroit qui reconstitue le Nil avec ses palmiers, un bateau égyptien antique, un obélisque et une pyramide…

Cela m’a rappelé mes cours d’égyptologie de première année à l’Ecole du Louvre.

J’ai vraiment aimé la visite de la ville fortifiée avec ses remparts, ses pavés, son beffroi et la mairie.

Nous ne sommes pas rentrés dans la basilique car on n’a pas vraiment cherché l’entrée. J’évite d’emmener ma fille dans toutes les églises en touriste car je n’ai pas envie que ça devienne un lieu barbant pour elle comme c’était le cas pour moi enfant.

La visite du Carmel à Lisieux n’est pas un très bon souvenir pour moi.

Enfin, on a fait une halte bien agréable à la médiathèque toute en bois. C’est un peu une tradition chez nous, à Dieppe aussi on était allés à la médiathèque pour se protéger de la pluie.

Voici mon article fleuve pour raconter ce petit week-end si ressourçant. En quelques lignes, pour résumer, je vous invite à visiter Boulogne sur mer pour Nausicaa, sa plage de sable toute simple mais si agréable, sa ville fortifiée et enfin son parcours de street art de qualité.

C’est une initiative municipale de valoriser le travail de 30 artistes en très grand format. Cela embellit considérablement les façades et apporte une sacrée valeur ajoutée au tourisme local. Il y a cinq parcours à découvrir depuis 2016.

70 fresques ont été réalisées par des artistes du monde entier et vous pouvez retrouver leur travail sur le compte Instagram : @streetart_boulognesurmer.

Droits réservés La voix du Nord

Retrouvez ici mes carnets de voyages urbains dédiés à la Seine Maritime et aux Hauts de France, mes régions coup de coeur pour mes racines familiales.

-Dieppe, dans les pas de mes grands-parents, un 1er avril

Un 14 juillet pluvieux au Crotoy

-Un week-end rocambolesque au Touquet : les galériens de la SNCF

Carnets de voyages urbains

Une virée de qualité au Crotoy le 14 juillet malgré une météo chaotique !

Pour le 14 juillet, nous voulions absolument partir à la mer pour nous évader le temps d’un week-end. Grâce au journal Le Figaro, j’ai trouvé un super plan ferroviaire que j’ai nommé #Danstesdentsl’inflation. Un aller-retour Paris Gare du Nord-Noyelles sur mer pour 5€ le billet par adulte et 1€ par enfant. Nous en avions déjà profité en juin 2020 pour aller au Touquet.

Cette initiative sociale est celle du TER Hauts de France et je la salue. Comme les billets de train étaient presque donné, on s’est octroyé un aller-retour en taxi Noyelles sur mer- Le Crotoy à quinze kilomètres de la gare.

Il y a des navettes de bus et des locations de vélo mais nous avons joué la sécurité. On savait que la météo ne serait pas excellente le samedi après-midi et nous n’avons pas trop rigolé quand deux averses assez courtes nous sont tombées dessus.

On a quand même pu manger des fish and chips et des moules frites à La bonne franquette II pour 15 euros avec une entrée de crevettes roses dans la rue principale du Crotoy. Mais le salon de thé que j’avais envie de tester était bondé avec la pluie. On était plusieurs familles avec des enfants en petites tenues d’été et capes de pluie.

Donc, on s’est tous rapidement réfugié dans l’église Saint-Pierre qui était ouverte non-stop. On peut dire tout ce qu’on veut de la religion mais l’église c’est un endroit qui t’accueille à toute heure et tu peux rester aussi longtemps que tu veux…

C’est rare dans notre société capitaliste. On a eu la possibilité de suivre le chemin de croix avec les ex-votos pour confier les bateaux de pêche à Dieu. Cela m’a fait immédiatement penser à Notre Dame de la Garde à Marseille.

Puis la pluie a cessé mais le vent était quand même sacrément fatigant. On a eu la très bonne idée de prendre le petit train touristique pour faire une ballade de 30 minutes dans cette petite ville de 2000 habitants à l’année, 15 000 personnes à la haute saison. Le petit train coûtait 5 euros pour les adultes, gratuit pour les moins de 5 ans.

Très belle promenade le long de la baie de Somme avec commentaires du guide. Le parfumeur Pierre Guerlain a tenté d’attirer l’impératrice Eugénie pour faire du Crotoy une station balnéaire Belle époque mais l’impératrice n’est jamais venue. Par contre, Jules Verne a écrit pendant une cure de santé Vingt mille lieux sous les mers. Sa villa La solitude en plein centre-ville ne se visite pas.

J’ai vraiment beaucoup aimé cette petite ville très touristique où l’immobilier se porte très bien : pas de commerces vacants, des chambres d’hôtes en veux tu en voila et surtout de très belles villas en petite brique et céramique émaillée.

Cela m »a donné envie de retourner à Mers-les-Bains, visiter Amiens…

Enfin, nous avons eu la joie de retrouver notre ancienne nounou Nathalie et toute sa famille dans un café à Noyelles sur mer. Ils passent toutes leurs vacances dans un camping du coin.

Ce type de vacances est privilégié par les Français comme en témoigne le récent reportage d’Envoyé spécial sur le sur-tourisme à Etretat, au Mont-Saint Michel…

Lors de notre prochaine visite à Noyelles sur mer, peut-être que nous réserverons au Relais de la baie, un superbe estaminet qui fait aussi brocante…

Retrouvez ici mes précédents carnets de voyage à Dieppe, Lille et même en Guyane

Carnets de voyages urbains

Week-end de printemps à Dieppe dans les pas de mes grands-parents…

… enfin le printemps, c’était vite dit. Il faisait froid, il y avait du vent, j’avais oublié le climat océanique de Dieppe mais il y a eu aussi du soleil et la joie de partager avec ma fille et mon mari les endroits connus de mon enfance.

Mes grands-parents ont été assureurs dans le centre-ville de Dieppe pendant une trentaine d’années. Quand on venait chez eux dans les années 1990, ils nous emmenaient à la piscine Ludibulle ou à la médiathèque Jean Renoir pour nous occuper.

Affiche de Pauline Launay, éditions Jack

Le pont qui se lève vers le quartier populaire du Pollet est un sacré souvenir d’enfance, surtout qu’une mouette s’était soulagée en plein vol sur ma tête. Souvenir mémorable !

Malgré l’inflation, nous sommes parvenus à nous offrir un petit week-end familial à Dieppe pour 200 euros (train et hôtel Ibis budget : 84€ la chambre triple avec le petit déjeuner). Le confort dans le train Nomad avec ses machines à café s’est bien amélioré depuis la vieille micheline qui sentait le gasoil. Mais on a quand même mis quatre heures pour venir depuis Fontenay sous bois, porte à porte.

L’hôtel était d’un très bon rapport qualité/prix avec un accueil professionnel. Il était situé en centre-ville, non loin du quai Henri IV et ses restaurants de fruits de mer.

Le samedi, nous nous sommes réfugiés à la médiathèque de Dieppe avec sa belle vue sur le jardin public avec ses palmiers. Il y avait des jeux de société qui visiblement plaisaient aux adultes et aux ados. Notre petite biche a appris à jouer à quatre ans à la version réactualisée de Qui est-ce ? ce fameux jeu d’identification mythique, accessible même quand on ne sait pas lire.

Ensuite, profitant d’une accalmie, nous avons bravé le vent pour rejoindre les rues commerçantes du centre ville : rue Saint Jacques et la Grand’rue. Elles ont été rénovées et il y a de très belles boutiques décorées avec goût comme au Touquet. J’ai eu un vrai coup de coeur pour le café des Tribunaux. Nous avons décidé d’y retourner le soir même avec notre petite fille pour dîner.

Il y avait un chanteur de jazz qui interprétait des standards en anglais et en français pour les clients du bar dans un décor victorien époustouflant. Au départ, c’était vraiment chic avec Sinatra et King (Stand by me) mais cela est devenu un peu égrillard malgré lui avec les paroles de Que je t’aime ou Elle a les yeux revolver… On est passé du jazz au karaoké un peu trop rapidement. Mais l’endroit vaut le détour, c’est assurément le plus beau café de Dieppe.

Le lendemain, on voulait voir la mer alors on s’est tenu les mains pour ne pas s’envoler. Le front de mer est assez vaste avec ses grandes pelouses qui accueillent tous les deux ans un festival international de cerfs-volants en septembre. C’est un paradis pour les enfants avec de grandes aires de jeux, un mini-golf et surtout cette plage de galets immense.

J’aime regarder ces falaises de la côte d’Albâtre avec Etretat très loin… J’ai bien envie de faire une promenade en mer vers Varengeville et Pourville la prochaine fois. Puis, on est allés se réchauffer au restaurant Le Sully sur le quai Henri IV. On s’est beaucoup mieux régalé qu’au café des Tribunaux la veille avec un plateau de fruits de mer époustouflant.

A Dieppe, honneur au camembert, à la coquille Saint-Jacques et au Neufchâtel. Il faudra tester en haute saison Le Patio et sa terrasse panoramique. Le port est vraiment l’attraction de la ville, j’ai eu une petite larme à l’oeil car mon Papilo avait son bateau là-bas… Les gros bateaux de pêcheurs sont vraiment impressionnants.

Beaucoup de commerçants ont affiché en vitrine leur opposition à la réforme des retraites à 64 ans et pour la défense de la pêche en mer… Dieppe est une ville très politisée un peu comme Fontenay sous bois, dans les années 1970, la plupart des artistes, sympathisants communistes venaient se produire ici.

L’heure du départ approchant à grands pas, nous avons fini le séjour de la meilleur des façons : avec un gigantesque chocolat à la crême fouettée au café du cinéma à coté de la gare. C’est un lieu très sympa, que je ne connaissais pas. Dieppe est décidément une destination dans le vent !

Je suis ravie d’ajouter ce carnet de voyages urbains à mon blog pour la dimension affective qu’il porte. J’étais contente de partager avec mon mari et ma petite fille mes souvenirs d’enfance ici. J’ai beaucoup pensé à mes grands-parents, à mes parents, à mon frère, à mes cousins, mon oncle et ma tante pour tous les moments de famille que nous avons passé ensemble là bas …

Retrouvez-ici mes précédents carnets de voyages urbains ici !

Carnets de voyages urbains

Un avant-gout de Noël à Remiremont dans les Vosges

Pour débuter les vacances de Noël, nous avons prévu trois jours dans les Vosges en quête de neige. Nous avons étudié tout cela sur Internet de manière très stratégique.

On ne connait pas du tout les Vosges mais quelques personnes de bon conseil nous ont recommandé cette destination bien moins chère que les Alpes et beaucoup plus proche en train : 2h40 depuis la gare de l’Est. Ce fut un choix ingénieux puisque nous avons passé un super séjour. La neige n’était pas au rendez-vous, la combinaison enfant Décathlon attendra un autre hiver mais nous nous sommes régalés.

Nous avons loué un gîte sur Booking qui s’est révélé être une super bonne idée. Une hôte vraiment gentille et habituée aux locations, un emplacement très bien situé et le confort de pouvoir faire ses courses et manger de manière beaucoup plus autonome qu’à l’hôtel. L’Ibis budget de Lille nous a guéri !

Nous sommes arrivés pile à l’heure pour la finale de la Coupe du monde : France/ Argentine à 16 heures.

Je profite de ce billet pour exprimer toute mon admiration à nos Bleus. Ils ont vraiment fait preuve d’un courage extraordinaire et d’une sacrée ténacité face à des Argentins vraiment hargneux et à la limite du fair-play. Je suis bien contente que même si la France n’a pas gagné, elle a donné des sueurs froides aux Argentins qui ont cru pendant 80 minutes que c’était plié. J’ai mon petit voisin de quatre ans qui s’appelle Léo. C’est un fan absolu de Kylian Mbappé, il a des étoiles dans les yeux quand il parle de lui… Je ne sais pas qui le gardien de but argentin fait rêver en ce moment…

On dit Gérardmé et non Gérardmer !

Lundi matin de bonne heure (9 heures, l’heure du bureau, on est des robots) , nous avons pris une navette une trentaine de minutes pour 4.50€ l’aller afin d’aller visiter le fameux lac de Gérardmer à une trentaine de kilomètres de Remiremont.

 Photo illustration VM /Jérôme HUMBRECHT

L’arrivée dans cette petite ville de 8500 habitants est assez remarquable avec ce lac majestueux. J’ai bien envie de revenir y faire un tour au mois de juin. Gérardmer c’est la capitale du linge de maison avec ses magasins d’usine Linvosges. Ce n’est pas ce qui me passionne le plus mais j’ai acheté des chaussettes Bleuforêt au Monoprix pour affronter le froid et il faut bien dire que les Vosges pèsent lourd dans l’économie et l’industrie française : les bonbons La Vosgienne en tête de gondole dans les supermarchés…

Gérardmer nous a beaucoup charmé avec son carrousel à étage, sa fontaine et son épicerie Mémé sur la place. J’ai vraiment adoré cette jolie épicerie avec plein de sucreries vintage, un espace salon de thé dans lequel je rêverai de réunir mes copines. Les hôtels avec spa et hammam m’ont aussi fait de l’œil.

Nous sommes allés nous réchauffer avec une bonne boisson chaude aux Rives du lac, une petite brasserie très bien décorée et à la carte très appétissante. Elle pourrait très bien servir de cadre à un film de Noël Netflix. Il faut dire que j’ai renoué avec ce genre cinématographique très niais. Je vous parlerai de mon coup de cœur pour The Noël diary dans un prochain article… La vue sur le lac était vraiment superbe.

La suite du séjour a filé très vite car nous restés deux nuits. Ce fut l’occasion de se balader à pied dans le joli centre-ville de Remiremont. Je regrette beaucoup les petites villes où l’on peut faire les magasins d’une traite sans se galérer dans les transports en commun. La rue principale de Rémiremont s’appelle rue Charles de Gaulle avec de beaux magasins de vêtements, des salons de thé et de décoration.

On a vu une chouette mise en scène des rois mages sur un des côtés de l’église. Dans l’est de la France, Noël est une fête importante avec ses marchés dès la Saint Nicolas, le 6 décembre. On a vraiment bien fait de venir ici à cette période de l’année.

La dernière journée a filé très vite, le temps de visiter la médiathèque municipale et surtout de se régaler à la crêperie Du fil à l’assiette. J’ai goûté une excellente galette de sarazin au Munster, la spécialité fromage dans le coin.

Un comble quand on pense que je me moquais de mes parents qui aimaient passionnément ce fromage qui sent les pieds. Ainsi qu’une galette flambée au Grand Marnier, j’étais un peu pompette à quatorze heures car le soleil de décembre tapait fort à notre table.

Ce fut d’excellentes vacances à trois avant d’aller réveillonner en famille à Privas. Nous avons eu la mauvaise surprise d’apprendre l’annulation de notre train aller pour le samedi 24 pour cause de grèves. Mais nous avons eu la chance de trouver une solution de repli.

Comme dirait Kylian Mbappé, incontournable partout dans la presse et sur les réseaux sociaux depuis cette folle finale, « nous reviendrons »… dans les Vosges. J’ai déjà repéré une luge gonflable sur le site de My nice fleet grâce au blog de Néroli

Retrouvez ici mes précédents articles consacrés à des bons moments en famille aux quatre coins de la France :

-Un week-end en famille pour Toussaint découvrir le Vieux-Lille

-Les aventures rocambolesques de Margot en Guyane

-Un avant goût de vacances d’été à Marseille au mois de juin

Carnets de voyages urbains

Les (rocambolesques) aventures de Margot en Guyane

Cette semaine, j’ai vécu un sacré voyage initiatique : premier déplacement professionnel lointain, premier vol long courrier, première visite sur un autre continent que ma bonne vieille Europe…et évidemment premier voyage en Guyane.

Le but de ce voyage était de mettre en place avec mes collègues guyanais et antillais de nouvelles idées pour mieux servir les librairies religieuses de la Guyane. Ce fut un déplacement professionnel très riche qui donne envie d’expérimenter des techniques de vente qui vont donner du fruit dans les mois à venir mais qui oblige aussi à surmonter de sacrés enjeux liés à la mondialisation.

Il était important de nouer des contacts, aller sur le terrain pour mieux comprendre les réalités économiques de ce métier qui me passionne depuis dix ans. Je suis très reconnaissante à mon entreprise de pouvoir vivre ceci dans mon parcours professionnel.

Découvrir autre chose que l’Hexagone à mes trente-cinq ans…

Et puis en tant que citoyenne française, j’ai découvert une France plurielle. La Guyane est le premier département d’outre mer que je visite. Quand j’étais enfant dans les années 1990, je trompais l’ennui chez mes grands-parents privadois en regardant Dimanche Martin le dimanche après-midi… Le présentateur faisait gagner des séjours en Antilles et en Guyane avec Air France et je rêvassais un peu…

Trente ans plus tard, me voici dans un vol long courrier pour Cayenne, patrie d’Henri Salvator et de Félix Eboue. Le vol en soi fut une aventure car je suis plus habituée aux charters low cost Wizz air très rudimentaires pour les vacances en Bulgarie. J’ai regardé plein de films que je n’ai pas eu le temps de voir cette année : Elvis, Downtown Abbey II, Qu’est ce qu’on a encore fait au bon Dieu 3… Je me suis amusée du format dinette des collations Air France…

Et puis je suis arrivée à Cayenne. La descente vers l’aérogare vaut le détour, ce n’est pas le moment de ronfler à côté du hublot…

Mais c’était éprouvant huit heures trente de vol dans l’avion miniature format Playmobil.

Plutôt que de raconter jour par jour mon voyage, j’ai voulu choisir un format thématique plus original. Pendant quatre jours, je n’ai visité que la Guyane urbaine : Cayenne et Kourou, tournée des librairies oblige.

Kourou et Cayenne sont les deux villes principales du département, distantes de 60 kilomètres l’une de l’autre. Il n’y a pas de routes secondaires et les embouteillages sont légions à Cayenne (j’en ai fait les frais l’avant-dernier jour, sensé être le dernier jour, sacrés ascenseurs émotionnels…).

Kourou

A Kourou, j’étais logée à l’hôtel des Roches, un hôtel au top avec piscine king size et vue sur les îles du Salut… Les seuls voisins qui me saluaient étaient des vacanciers en Guyane tandis que les employés en mission pour le centre spatial étaient sacrément mal lunés et dans leur bulle spatio-temporelle.

Notre entrepôt est hébergé avec beaucoup de dévouement par un couple d’entrepreneurs guyanais au sein d’une société d’armoires électriques. C’était vraiment passionnant de voir leur activité d’un autre secteur que le mien pour apprendre des uns et des autres.

A Kourou, j’ai visité une petite partie du centre spatial qui lance la fameuse fusée Ariane. C’était intéressant mais je ne suis pas une fana de l’espace car je suis effarée par toute la pollution et les dégâts sanitaires pour la population provoquée par cette fusée. D’accord, elle génère des milliers d’emplois mais …

Mon meilleur souvenir de Kourou, c’est cet excellent déjeuner de midi à Dzindzano, un restaurant mahorais à la cuisine savoureuse comme artisanale. Le cadre était hors du commun avec cette vue mer exceptionnelle. Je me suis régalée car c’était peu pimenté. Je ne me suis jamais aventurée auparavant à manger des accras de crevettes, un filet mignon sauce gastrique et surtout une mousse chocolat et crème sur lit de bananes écrasées.

La formule entrée plat dessert coûtait 26€ et c’était bien meilleur que les plats semi-industriels que nous avons mangé dans un restaurant plus chic quelques jours plus tard à Cayenne…

Cayenne

J’étais un peu frustrée de ne pas avoir plus de temps pour visiter le centre-ville de Cayenne mais il faut bien avouer que j’ai souffert tous les jours de l’humidité ambiante. J’ai trouvé que le soleil tapait sacrément fort en Guyane et je me réfugiais vite à l’intérieur. Les climatisations sont omniprésentes en Guyane et elles et moi ne faisons jamais bon ménage. Je les coupais la nuit et j’ai manqué d’une bonne couette.

J’ai visité les librairies Les délices de la vie, Sel et lumière ainsi que The Gift shop. Cette rencontre avec d’autres confrères du métier était vraiment enrichissante. Je me suis rendue compte à quel point un parking était indispensable pour un commerce. Le vrai défi de mon métier est de jongler avec les navires du Havre pour que les nouveautés arrivent le plus rapidement possible en Guyane et aux Antilles.

A Cayenne, j’ai vraiment aimé déjeuner au restaurant The Wood pour ses brochettes de bœuf vraiment copieuses et savoureuses. En Guyane, j’ai vraiment fait le plein de jus de fruit bien vitaminés. Ils m’ont bien aimé à tenir le bon quand je me suis réveillée tous les jours à 4h30, heure locale. Sacrée horloge biologique.

Enfin, l’heure de rentrer approche. J’ai un peu honte de raconter ma mésaventure d’hier à l’aéroport car je me suis trompée de jour avec mon billet. Je me suis présentée un jour trop tôt à l’aéroport et l’ambiance était assez électrique. Les contrôles policiers se sont intensifiés ces derniers temps à cause des trafics de drogue qui utilisent des pauvres gens comme réceptacles de drogue. Ces fameuses mules comme on les appelle. Leurs oppresseurs les appellent comme ça, ne les déshumanisons pas nous aussi.

C’était un beau voyage, confortable grâce aux bons soins de mon entreprise mais ce n’était pas un voyage insouciant et reposant. Ce genre de voyage m’a ouvert l’esprit et fait sortir de ma zone de confort. Je remercie infiniment mes collègues guyanais et antillais pour leur accueil extraordinaire. Je leur souhaite le meilleur pour développer leur activité professionnelle et la nôtre en partenariat.

La Guyane est un département luxuriant, d’une grande beauté naturelle qui doit composer avec ses réalités sociales pour pouvoir se développer économiquement. Ils ont de sacrées ressources et du talent !

Retrouvez ici mes précédents carnets de voyages :

Un week-end en famille dans le Vieux Lille pour la Toussaint

-Un avant goût de vacances à Marseille en famille

– Le bal littéraire des sardines se met à l’heure bulgare tous les étés

Carnets de voyages urbains

Le week-end de la Toussaint en famille sous le soleil de Lille

En automne, c’est la tradition ! Nous aimons profiter des derniers feux de l’été au Nord. En 2014, notre lune de miel s’est déroulée à Bruges avec 20 degrés le 1er novembre. En 2018, nous avons visité Anvers… Cette année, les prix étaient vraiment fous pour aller en Belgique. Alors, nous avons décidé d’aller visiter Lille, son beffroi, ses friteries…

Lille est une destination imbattable, merci Ouigo (60 euros aller retour pour trois personnes). Vu la beauté de cette ville-musée, c’est vraiment la honte pour moi de ne découvrir Lille qu’à trente cinq ans.

Jour 1 : Un samedi historique, record de températures automnales

On arrive vers treize heures au Ibis budget près de la porte de Gand, un hôtel fort rudimentaire mais très proche du Vieux Lille. Avant d’aller faire la sieste, nous trouvons rue de Gand, un estaminet pour manger.

Il s’appelle Le bistrot lillois. Les plats ne sont pas hyper savoureux mais le cadre et la gentillesse du personnel ont fait le reste. Rapidement, la petite cave dans laquelle nous mangions s’est remplie.

L’endroit était vraiment magnifique avec ses vieilles radios en bois. C’est comme si le grand Jacques (Brel) allait arriver d’une minute à l’autre de Bruxelles pour un récital.

Les prix avoisinent ceux de Paris pour l’addition mais on a beaucoup apprécié la belle coupe chantilly spéculoos du menu enfant qu’on s’est partagé à trois.

Après la sieste, on était requinqués pour aller flâner dans les rues piétonnes du Vieux- Lille. C’était une véritable marée humaine, le combo vacances de Toussaint + été indien au maximum : terrasses de cafés bondées même le soir.

Je me rends compte que ces deux ans de pandémie nous ont collectivement transformé. C’est à la fois compliqué et tellement grisant de se retrouver parmi autant de monde après avoir été longtemps confiné…

J’ai été subjuguée par la façade Art déco de l’Huitrière qui abrite désormais un magasin Louis Vuitton. Je vous recommande cet article de Nord découverte qui retrace son histoire beaucoup mieux que moi.

Lille est une très belle ville pour faire les magasins. Il y a un bel effort fait par la voirie pour maintenir le centre-ville piéton le plus propre possible. J’ai particulièrement aimé la rue du musée d’art et d’Histoire L’hospice comtesse : rue de la Monnaie.

Avec mon mari, on s’est émerveillé devant cette devanture. On ne saurait dire si c’est une maison ou un immeuble car il n’y a qu’un ou deux étages avec des combles. On se croirait vraiment à Delft, la ville de Vermeer avec ses vieilles fenêtres, ses petits volets carrés.

L’architecture flamande est vraiment majoritaire en Europe. C’est elle qui est choisie pour l’imaginaire de Noël dans mes boutiques favorites : Hema, Sostrene Grene

Lille d’ailleurs est très cosmopolite. Elle se trouve au carrefour de l’Europe entre le Royaume-Uni et la Belgique…Ce samedi, on entendait parler néerlandais, espagnol… Les cuisines du monde entier cohabitent : un restaurant mexicain, des spécialités portugaises, des choux à la crème bien français…

La Grand’place était un passage obligé de ce week-end. Je dois avouer que j’ai beaucoup sous-estimé cet endroit tant celle de Bruxelles m’en a mis plein les yeux… Ici, on ne peut que constater l’éclectisme architectural : la Vieille bourse Renaissance avec ses arcades italiennes et sa cour intérieure et le modernisme 20eme siècle de l’immeuble La voix du Nord construit en 1936. L’ossature métallique a été recouverte par une sculpture en pierre de faible relief.

Concevoir cette composition comme une affiche est très avant-gardiste pour l’époque. Les blasons de vingt et unes villes de la région sont entourées de treize personnages emblématiques. Le groupe allégorique qui surplombe l’édifice représente l’Artois, la Flandre et le Hainaut.

Coup de cœur pour l’office de tourisme voisin. Il est abrité dans un ancien hôtel médiéval construit par le tycoon de l’époque : le duc de Bourgogne qui y est venu seulement trois fois. C’est un bel endroit avec beaucoup de ressources documentaires et de produits dérivés pour garder un beau souvenir de sa visite. Ils organisent des tours de la ville en bus si cela vous dit !

Jour 2 : Un Dimanche pépouze tranquille sur les bords de la Deûle

Le dimanche matin, on se lève tôt car nous nous sommes promis d’aller faire un tour à la pâtisserie-salon de thé Meert, l’institution de la ville. Ils ont même des boutiques à Paris. Un gentil client quand je travaillais à la librairie 7 ici m’a offert une de leurs gaufres pour découvrir. Celles à la vanille de Madagascar sont évidemment les meilleures. Speculoos c’est pas mal non plus mais j’ai moins apprécié marrons et pistaches.

Meert se vante de compter parmi ses clients le général de Gaulle ainsi que Buffalo Bill (une vitrine raconte l’histoire de sa visite). C’est le plus beau salon de thé que j’ai jamais vu.

Ensuite, nous vous dirigeons vers la citadelle construite par Vauban. L’architecture militaire n’est pas vraiment ma tasse de thé mais je sais que Vauban s’est pas mal illustré dans le Nord de la France notamment à Montreuil sur mer, la ville natale de mon grand-père.

Le sentier de promenade de la citadelle était un bel endroit de promenade avec ses petits ruisseaux et son mini parc d’attractions semi-payant. Notre petite fille a bien profité des jeux gratuits et j’avais bien envie de faire un petit tour de bateaux électriques sur la Deûle.

L’après-midi, nous avions décidé d’aller visiter la maison natale du général de Gaulle, rue Princesse. Elle se situe dans un quartier un peu excentré et nous étions un peu déçu de ne pas trouver un joli petit café dans le coin. Nous avons dû nous rabattre sur une taverne un peu surpeuplée le dimanche après-midi. La serveuse s’était déguisée pour Halloween et elle foutait sacrément les jetons avec son œil de verre.

Je n’aime pas Halloween, c’est moche, morbide et ça ne vend pas du rêve comme Noël. Ce n’est pas du tout féerique.

Nous étions encore plus déçus quand on a compris que sans réservation, nous ne pourrions pas visiter la maison. C’est un peu de ma faute car il faut toujours vérifier un site internet d’un musée avant de s’y pointer. Je comptais sur un flyer qui annonçait visite gratuite le dimanche soir à 17 heures. Mais je reviendrai ! J’avais vu quelques jours auparavant le film De Gaulle avec Lambert Wilson et Isabelle Carré.

Lille est vraiment liée à Charles de Gaulle, surnommé le grand connétable de France. Il existe un parcours de Gaulle à travers la ville. C’est un vrai miracle que le vieux-Lille hérité de la Renaissance n’ait pas été touché par les bombardements allemands et alliés pendant la seconde guerre mondiale. Ce sont beaucoup les faubourgs de Lille et ses environs qui ont subi de lourds dégâts.

Pour une prochaine visite, j’ai bien envie de visiter Roubaix et sa fameuse piscine, la villa Cavrois à Croix… Il serait de bon ton de cesser de caricaturer les Hauts de France comme le pays des Tuches. C’est une région splendide avec des gens accueillants dans les commerces et les restaurants.

C’est aussi une région très riche qui compte de nombreux entrepreneurs comme les plus grandes fortunes de France : Bernard Arnault vient de Roubaix. Roubaix, c’est là où tout commença pour Promod, Camaïeu

Mon mari et moi avons adoré Lille et comptons bien y revenir à l’occasion du marché de Noël ou bien on envisage une journée shopping sur la journée tant c’est proche de Paris. Je regrette de constater la sous représentation touristique de Lille alors que c’est sans doute l’une des plus belles villes de France.

Une ville-musée qui entretient avec talent son passé médiéval et Renaissance !

Retrouvez ici mes précédents carnets de voyage urbains :

Bern, au pays des ours

Un avant goût de vacances à Marseille