
Depuis cet été, j’ai voulu développer une rubrique Emballée par la couv’ dans mon blog. J’explique en quoi certaines couvertures de livres attirent mon œil sur les tables de librairies ou les réseaux sociaux et pourquoi.
J’ai trouvé le cas d’école dans le domaine de l’édition : Le journal de Bridget Jones, écrit par Helen Fielding, publié en 1996 et traduit en France en 1998 par Albin Michel.
J’ai pris en photo l’édition bulgare encore publiée trente ans plus tard à la librairie Helikon de Bourgas, Bulgarie. C’est écrit en alphabet cyrillique et pourtant c’est facile de reconnaître cette couverture iconique, reprise pour la sortie du film en 2001.
C’est un succès international car il décrit le quotidien de la bonne copine, la trentaine bien tassée mais éternelle célibataire. Cette couverture représente bien la thématique du roman : une jeune femme un peu ahuri, plus tout à fait une petit fille mais pas encore une vraie adulte.
Bridget Jones : une icône de la comédie romantique

Elle tient un journal intime où elle couche ses bonnes résolutions pour réussir sa vie sur tous les tableaux : son poids, son activité sexuelle, sa consommation de cigarettes à bannir… Dans les années 2000, les ouvrages de développement personnel étaient peu critiques face aux injonctions de la société.
Je peux regarder les deux films une bonne dizaine de fois sans me lasser. Je trouve que les Anglais sont vraiment les meilleurs dans le domaine de la comédie romantique : Coup de foudre à Nothing Hill, Love Actually, The holiday…
Le journal de Bridget Jones a cette particularité de transposer avec génie l’intrigue d’un roman incontournable de la littérature anglaise : Orgueil et préjugés de Jane Austen. La mère de Bridget Jones est aussi gênante voire pire que celle d’Elisabeth Bennett, Monsieur Darcy est intemporellement beau (peut être parce que le rôle colle à la peau de Colin Firth) et Hugh Grant joue à la perfection le connard de première.
Retrouvez ici mes précédents articles dédiés à la culture du Royaume-Uni :
-Pourquoi j’ai eu un coup de cœur pour l’autobiographie et la série Call the midwife…
-Un roman aussi dépaysant qu’un voyage en Eurostar : La dernière conquête du major Pettigrew
– La piscine de Rosemary, un roman qui rend hommage aux piscines londoniennes
-Au revoir Elisabeth II, ambassadrice dans le monde entier d’une culture british iconique !
