Ce mois-ci, mon petit blog chéri fête ses six ans ! Pas de goûter d’anniversaire avec chapeaux pointus quand même, j’ai assez de boulot avec l’anniversaire de ma (vraie) fille. Mais j’avais envie de partager avec vous les cinq articles qui ont fait le plus de buzz dans ma modeste blogosphère.
J’en profite pour vous remercier pour vos commentaires sympas, vos encouragements dans la vraie vie, Marine ma collègue qui me signale mes fautes d’orthographe les plus grossières, mon mari qui ne prend pas de gants pour me dire quand c’est bien ou qu’on ne comprends rien, quand il n’y a pas assez de virgules…
J’ai bien aimé écrire cet article car il me rappelle de bons souvenirs depuis six ans. Je vous recommande quand vous n’avez pas le moral de regarder un coup d’oeil dans le rétroviseur pour constater tout ce que vous avez réussi dans le passé. Cela donne un bon élan dans les ailes du dos pour sauter l’obstacle devant vous !
Changer l’eau des fleurs, roman de Valérie Peyrin, Le livre de poche, lu en mai 2020 pendant le premier confinement.

Cette chronique de livre est au top dans le classement de mes articles de blog chaque mois. J’imagine que c’est lié au fait qu’il a connu un vrai succès dans les blogs qui parlent de littérature et que ce livre a fait l’objet d’une adaptation au théâtre qui cartonne. Ce n’est pas un crush lecture car certains personnages étaient moralement très laids mais c’est un roman qui m’a quand même marqué. Il est bien écrit et nous emporte avec lui.
Je suis assez contente de la rédaction de mon article mais surtout, j’ai bien aimé que l’éditeur fasse appel à une youtubeuse littéraire que j’aime beaucoup : Bulle dop pour recommander le livre dans son bandeau promotionnel. Les youtubeurs sont les nouveaux critiques littéraires 2.0 et c’était malin de la part de l’éditeur de les mettre en valeur.

Le prince à la petite tasse, récit d’Emilie de Turckheim, Calmann Lévy, 2018
J’ai beaucoup aimé ce journal de bord à la fois réaliste et poétique écrit par une romancière qui accueille avec sa famille à Paris, un jeune migrant. C’était un bon moyen de comprendre leur quotidien et j’ai eu les larmes aux yeux quand le jeune homme a décroché un petit boulot, le départ de quelque chose dans son cheminement.
Ce livre met en lumière tous ces bons Samaritains qui sont fidèles à leurs convictions et qui ne se laissent pas effrayer par les gros titres de BFM-TV. Je doute que je sois capable d’une telle hospitalité mais ce livre m’a fait beaucoup de bien sur le plan intellectuel. Je l’ai transmis à mes parents qui l’ont lu tour à tour.

Je me suis passionnée pour la biographie d’un des modèles de Gustav Klimt : Adèle Bloch-Bauer qui fut sa muse et le symbole de la Sécession viennoise entre 1903 et 1907.La femme au tableau est un film inspiré par une histoire vraie. Il raconte le combat juridique de Maria, la nièce d’Adèle qui a dû fuir son pays du jour au lendemain en 1938 et qui a réclamé à l’Etat autrichien la restitution des tableaux spoliés par les nazis à sa famille.
Comme j’ai étudié l’histoire de l’art, je suis très fière que cet article ait été repris par un musée auvergnat qui organise des conférences d’histoire de l’art et utilisé par deux étudiantes dans leur mémoire universitaire.
Quai 71, mon adresse préférée dans le Marais depuis quinze ans.
Je suis vraiment ravie que cet article plaise autant car il me tenait à coeur. C’est un petit souvenir de mon arrivée à Paris en 2005 quand j’étais étudiante à l’Ecole du Louvre. J’habitais dans un foyer de filles sur l’île Saint Louis et une copine m’avais fait découvrir cette adresse.
Les vendeurs et les vendeuses sont vraiment très sympathiques, ils vous conseillent avec franchise sans vous forcer la main. La boutique est un ancien garage avec une mosaïque de dauphin. C’est une adresse emblématique du Marais avec des petites marques de qualité, accessibles à mon budget. Le Marais autour de la station Saint-Paul est mon quartier favori. C’est là où tout à commencé pour moi à Paris…

C’est mon coup de coeur expos en 2023. J’étais assez partagée sur ces expériences numériques immersives. Mais j’ai vraiment été bluffée par la prouesse technique et la qualité muséographique. J’ai étudié l’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et on peut dire que j’en ai vu des expositions.

Nous sommes allées la voir en famille avec trois générations et tout le monde a vraiment aimé les dessins de Hergé et les chansons qui les accompagnaient. La bande-dessinée est vraiment un art à mettre en valeur dans les musées pour encourager les jeunes générations à venir. Merci beaucoup au site officiel de Tintin d’avoir relayé mon article !
Les coulisses du blog, comment je choisis d’écrire sur les sujets qui me plaisent :
