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Faire découvrir à ma fille le plateau ardéchois de mon enfance pour le 14 juillet !

C’était prévu depuis des mois, nous avons réservé nos billets de train bien à l’avance pour les 90 ans de ma grand mère, Evelyne. Nous avons sacrément bien fait car c’était le pire week-end de l’année à vivre à Paris. A 1200 mètres d’altitude, nous étions relativement au frais.

Retour sur ces quatre jours en famille, un dépaysement total alors que je n’aime pas beaucoup la campagne. A l’exception de celle-ci : Sagnes et Goudoulet. C’est ma campagne parce que sur ce p’tit bout de terre d’où vient ma famille, j’y suis appréciée et connue même quand je m’absente pendant presque cinq ans. C’était touchant cet accueil réservé à mon mari et ma fille quand nous sommes venus la présenter aux grands oncles et grandes tantes.

Jour 1 : 14 juillet sous le cagnard à Valence mais dans la piscine à l’Epervière.

On prends le train à Marne la Vallée avec un excellent pain aux raisins parmi les touristes du monde entier qui se promènent avec des oreilles de Mickey. Tout fonctionne pour nous mener à Saint-Péray chez mes parents où le soleil cogne sacrément fort. Nous ne sommes pas les seuls à profiter du centre aquatique de l’Epervière : le parking est plein.

Le billet d’entrée est salé : 10.50€ l’entrée pour une petite fille de 3 ans et demie mais ça vaut le coup. Nous testons tous les toboggans sauf celui de la chute libre et profitons avec allégresse des bassins.

Puis, mon père nous embarque dans la zone industrielle des Auréats pour tester un bar-concert. C’est un brasseur de bières qui a enrichi son activité d’une salle de concert pour écouter de la musique folk. Je ne suis pas une fan de bières mais le concept est intéressant : ça s’appelle les Zythonautes.

Jour 2 : Au bord d’une piscine naturelle fort bucolique : le pont Vieux de Sagnes et Goudoulet.

Après un trajet en voiture un peu éprouvant (50 kms de montagne pour une petite fille), nous prenons nos quartiers d’été au gîte de la Berthe (du nom d’une dame qui aidait mon arrière grand-mère à tenir l’hôtel du village) loué par l’auberge Chanéac, celle de nos cousins.

Le gîte est très confortable avec tous les équipements ménagers : on a bien utilisé le lave-vaisselle par exemple… Je vous le recommande pour sa très belle vue depuis la salle à manger.

En bas du gîte, il y a une rivière qui s’appelle la Padelle et un chouette point d’eau : le Pont-vieux. C’est là où j’ai eu mon premier cours de bébé nageur sauvage et mes plus beaux souvenirs de baignade enfant avec mon frère et mes cousins marseillais. On entend une petite cascade d’eau, les rochers sont agréables pour les fesses, le cadre est super joli… Ma fille a joué avec des cousines qu’elle a rencontré et je me suis dis que l’été commençait très bien !

Le soir, on a joué avec mon frère et Ellyse à Azul. Ce sont deux experts en jeux de société et j’étais bien contente de voir que notre cadeau de Noël avait tapé dans le mille. Nous nous sommes bien régalé avec ce jeu de qualité qui reprend l’esthétique de ces fameux carreaux portugais : le sac en tissu, les pions, le plateau de jeu… Ce jeu mérite bien son prix.

Jour 3 : Une réunion de famille autour de Mamie pour ses 90 ans aux Violettes à Sainte-Eulalie

On se lève tôt car j’ai promis à ma fille et mon mari de leur montrer le bois où l’on construisait des cabanes et le pré aux sauterelles. Mon grand-père Jean régalait les cousins avec de bonnes truites de rivière. L’école communale où il était instituteur de classe unique est devenu un gîte d’étape pour les randonneurs avec un pré pour les ânes. Dépaysement garanti avec l’Ile de France !

Puis les festivités ont commencé. Nous avons retrouvé dans le village voisin : Sainte Eulalie, les huit frères et sœurs de ma grand- mère avec leurs conjoints pour fêter les 90 ans de Grand-mamy. Le restaurant Les violettes nous accueillait et la cuisine était au top : terrine de légumes, truite de pays et framboisier en dessert. Nous nous sommes régalés.

Le cadre était agréable avec sa terrasse intérieure et j’ai repéré une BD fort intéressante de Futuropolis sur le piano ! Cela s’appelle L’eau vive et cela se passe aux sources de la Loire. Car le fameux mont Gerbier des Joncs se trouve à sept kilomètres de notre maison de vacances…

Je vous recommande ce cadre idyllique pour vivre des vacances détendues et rafraîchissantes. dans la famille de mon père, l’hospitalité est reine puisqu’ils ont tous des chambres d’hôtes et des auberges bien tenues et accueillantes. Je vous laisse aux bons soins des experts du tourisme ardéchois : Pierre et Claire à Suchasson, Evelyne et Jean-François à l’auberge Chanéac…

Le dimanche, nous n’avons pas eu le temps de faire grand chose car le train était prévu à 17 h 30 à Valence TGV et nous voulions éviter les gros bouchons du 14 juillet en vallée du Rhône. Je suis toujours une citadine jusqu’aux bouts des ongles mais ce retour aux sources m’a fait beaucoup de bien.

Comme toujours, j’ai cueilli un petit bouquet d’œillets des Chartreux malgré la sécheresse inévitable. J’en ai même fait une page carnets de voyages dans mon bujo !

Retrouvez-ici mes carnets de voyages dans le Sud de la France !

Viens faire un tour sur le plateau ardéchois

Mes meilleurs spots en Drôme Ardèche

La série documentaire qui dresse le portrait de mon cousin Pierre, agriculteur sur France 3

2 commentaires sur “Faire découvrir à ma fille le plateau ardéchois de mon enfance pour le 14 juillet !

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