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Mon coup de coeur pour les renardises de Yann Couvreur pour Pâques.

Yann Couvreur, c’est le pâtissier à la mode en ce moment. Il ne se passe pas un jour sans que je voie passer dans le RER ou dans la rue ses jolis sacs en papier avec des renards, sa marque de fabrique.

Je l’ai découvert dans un journal gratuit au moment de Pâques avec ses renards en chocolat et depuis je le suis attentivement sur Instagram. L’immeuble Lafayette Gourmet est sur mon chemin quotidien pour aller travailler et on ne peut pas louper le corner de Yann Couvreur qui donne sur le boulevard juste à coté du magasin Uniqlo.

Ses renards très réalistes m’ont vraiment épatée par leur maîtrise technique. Je pense que c’est clairement sa manière de se démarquer face au grand nombre de chocolatiers, pâtissiers et autres cuisiniers comme Pierre Hermé, Christophe Michalak, la pâte à tartiner d’Alain Ducasse dans son Atelier du chocolat à Bastille. C’était un cadeau de mariage de mon amie Jennifer et j’en achète régulièrement.

Pendant mes différents emplois sur le stand de France Télévisions sur les salons du livre Paris 2011 et 2016, j’ai constaté que les cuisiniers publiaient beaucoup de beaux-livres de cuisine notamment en pâtisserie avec leurs macarons, leurs éclairs au chocolat de toutes les couleurs… Les photographies sont très belles, alléchantes même mais on constate vite un hold-up de cette niche éditoriale, qui lasse assez vite les lecteurs, surtout quand ces grands formats coûtent une quarantaine d’euros.

Il faut dire qu’avec les concours de cuisine tels que Top chef ou Le meilleur pâtissier sur M6, ces cuisiniers deviennent de véritables stars du petit-écran. C’est un peu ce qu’il est arrivé à Yann Couvreur, jeune chef assez photogénique qui a bien entendu publié son propre livre de cuisine pour enfants aux éditions Solar : La pâtisserie de Yann Couvreur pour les enfants, 15€90.

Bûche Isatis, noix de pécan, sirop d’érable et vanille, pour 6 personnes. 90€

Je pense que je le suis attentivement à cause du motif du renard que j’aime particulièrement et pour ses innovations culinaires toujours très Instagrammables et modernes. Toutes ses publications sont bien évidemment pensées au millimètre près du marketing alimentaire.

Espérons que cette recette marketing ne lassera pas vite les gens mais je dois tout de même reconnaître que cette entreprise très récente est très talentueuse : plus de quatre boutiques ouvertes en quelques années en région parisienne et un packaging qui fait un tabac dans les rues de Paris.

Je lis dans le dossier de presse de la marque que l’objectif de Yann Couvreur est de faire sortir la pâtisserie des palaces d’hôtels d’où il vient. C’est remarquablement intelligent.

J’ai décidé de tester une de ses pâtisseries iconiques et intemporelles que j’ai choisi au Lafayette Gourmet, en me rendant au travail : vu la conjoncture, il vaut mieux s’octroyer un petit plaisir sucré, ça aide à vivre au jour le jour !

J’ai testé la pâtisserie individuelle Az’teck avec un biscuit au chocolat, une mousse au chocolat très onctueuse à la fleur de sel, streusel chocolat et caramel tonka (ne me demandez pas ce que c’est, je n’en sais fichtre rien). Le décor crémeux tonka et streusel sur le dessus, un biscuit moelleux autour. La journée de travail fut intense aujourd’hui, ce fut un déjeuner avec une chouette délicatesse sucrée pour aborder l’après-midi, un régal dont je ne me suis pas privée : pour le bien du blog, bien évidemment !

Droits réservés Yann Couvreur-Lafayette Gourmet. Photo prise pour mon blog

Les deux vendeuses du corner Yann Couvreur à Lafayette Gourmet étaient très agréables. Cela se voyait bien qu’elles avaient gouté les gâteaux. L’une d’elles m’a parlé d’une référence au Sneakers, ma sucrerie favorite. En boulangerie, j’ai parfois un peu de mal avec la saveur de la fève tonka dans le pain, mais là c’était délicieux, un vrai rêve ! Pour la somme assez raisonnable de 5€50. C’est un peu plus élevé qu’en pâtisserie traditionnelle mais il y avait des denrées rares et raffinées dans ce gâteau individuel !

La référence à un animal-totem est évidente, roux comme lui. Cela ne va pas m’empêcher de me régaler avec ses gâteaux mais personne n’a besoin d’un animal-totem, être soi-même, c’est bien suffisant !. Pourtant, moi aussi j’aimais bien le dessin animé Renard sur M6.

Dans ses réseaux sociaux, il prend la défense des renards, animaux maltraités dans les chasses ou dans les villes. Quand, j’étais petite fille à sept ans, j’ai vu un renard bien miteux sur une voie ferrée à Londres, ça m’avait scandalisée parce que c’est un animal bien aimé des enfants dans les contes.

Heureusement pendant le premier confinement en mars, une famille de renardeaux a été prise en photo par le conservateur du Père Lachaise dans le cimetière parisien.

Dans un prochain article, j’ai bien envie d’aller tester les deux adresses de Benoît Castel à Ménilmontant. J’ai découvert ses deux boulangeries-pâtisseries pendant les grèves de transport en 2019 et cela a l’air très convivial pour un brunch.

Ici pas d’animal-totem, on valorise plutôt la boulangerie-pâtisserie d’antan avec ses madeleines old school et son décor rococo. Cela me plait bien !

Benoit-Castel-Sorbier-by-Claire-Seppecher-36

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