En janvier, j’ai eu la joie d’être interviewée par le magazine La vie pour un dossier autour du Carême. La pratique quotidienne du Bible journaling les intéressait beaucoup comme une manière de se nourrir de la Bible surtout en ces temps incertains.
Je suis une grande lectrice de ce magazine notamment pour les chroniques Psychologie de leur expert Jacques Arènes. C’est un magazine de qualité au ton et à la maquette moderne qui existe depuis 1945. J’aime beaucoup la presse écrite et comme je n’ai pas voulu me lancer dans une carrière de journalisme, je trouve mon compte avec mon blog.
Voici les deux extraits de l’article papier et web. Je me suis lancée pour l’occasion dans un nouveau défi : monter ma propre chaîne Youtubecar montrer son carnet avec ses dessins en vidéo c’est beaucoup plus parlant.
Ce n’était pas de la tarte rien que pour installer le lieu de tournage (merci aux conseils avisés du bon Samuel, le youtubeur de la famille) mais je suis contente de m’être lancée : à moi les vlogs de voyages, les haul en folie… Youtube est ma nouvelle télévision et cela me paraissait être un bon relais de mon blog écrit.
Autre défi de taille de cette année : proposer des ateliers collectifs de Bible journaling quand les péripéties de Coco le virus seront derrière nous. J’ai différentes pistes à Paris ou en France.
Si ce type d’ateliers vous intéresse, je vous invite à me contacter dans le formulaire de contact du blog.
Pour moi, le dimanche est le meilleur de la semaine. Cela n’a pas toujours été le cas quand ma mère nous traînait à la messe alors qu’on avait envie de regarder Mariés deux enfants sur M6 (vu la médiocrité de la série, nous étions vraiment deux enfants perdus). Puis, un jour à la sortie de l’école, la femme du pasteur nous a invité à venir au culte réformé et c’était la fête ! Les chants étaient joyeux et vivants, on n’obligeait pas les enfants à se lever et s’assoir pendant un moment interminable. Adieu Al Bundy !
Après le bac, je suis partie vivre à Paris. Pendant huit ans, j’ai habité dans une chambre de bonne de 12m² avec peu de sorties étudiantes mondaines mais tellement contente d’aller à l’église le dimanche matin. Dans mon église, je rencontre des gens de tous les âges, tous les milieux sociaux, toutes les cultures… et ça vaut sacrément le coup de se lever le dimanche matin.
La révolution numérique dans les églises du monde entier depuis mars 2020.
Pendant le confinement de mars, j’ai réalisé que c’était vraiment le culte qui me manquait dans ma semaine. En moins d’une semaine, les églises ont dû se renouveler radicalement pour faire face à cette situation inédite.
Le culte en ligne de l’église MLK de Créteil et les prédications de son pasteur principal Ivan Carluer.
Cette église qui compte plus d’un millier de membres venus de toute l’Ile de France a totalement rénové son format en devenant une véritable émission : MLK chez vous. J’attend chaque nouvel épisode le dimanche soir tant l’approche est originale et percutante : des équipes de louange toutes aussi talentueuses les unes que les autres, des interviews sur des canapés pour donner toute leur place à des témoignages forts. A un moment de ma vie, j’ai eu un sacré coup de mou qui heureusement a duré moins de deux mois et s’est miraculeusement résolu par la grâce de Dieu ( j’ai pu signer le CDI que l’on m’avait promis).
La série de trois messages du pasteur Carluer sur la charge mentale à partir de l’histoire de Moïse m’a redonné courage et foi. Ce pasteur a un vrai don pour sonder la psychologie des personnages bibliques, la mettre en scène et nous faire comprendre que les préoccupations premières des hommes et femmes de la Bible ne sont pas bien éloignées des nôtres.
Le culte en ligne de l’église M de Valence et la prédication de Noël de Jérémie Chamard, l’un des pasteurs de l’église.
Je viens de Valence et pourtant j’ai beaucoup tardé avant de visiter cette église extraordinaire. J’aime beaucoup son architecture en bois très chaleureuse, décorée avec goût selon les codes modernes. Elle compte plus de 700 membres dans tout le bassin valentinois, un territoire très évangélique sur la route prise par les Huguenots au 17eme siècle pour fuir les guerres de religion en Suisse et en Allemagne.
J’aime beaucoup les messages de leurs pasteurs. Ils n’ont pas toujours un rôle facile avec leurs messages qui doivent être à la fois pédagogues, aimants tout en dérangeant notre petit confort d’esprit avec des remarques un peu poil à gratter mais très utiles pour évoluer et ressembler plus à Jésus.
Enfin voici une troisième chaîne que j’aime suivre : celle de Sarah et Matt Marvane. Ils sont pasteurs à Lyon et conducteurs de louange. Je les suis depuis cinq ans maintenant car j’aime leurs compositions originales : Je chanterai gloire, le CD Noirs et blancs… Je vous encourage à suivre leur chaîne car ils donnent de bons conseils pour vivre sa foi au quotidien.
La foi chrétienne s’exerce toute la semaine, ce n’est pas une pratique comme un sport ou une activité manuelle. Vous n’êtes pas obligés d’aller dans une église pour entretenir une relation personnelle et amicale avec Dieu. Je cite tout le temps Alain Auderset et ses romans graphiques Rendez vous dans la forêt par exemple.
Mais l’église locale est un endroit où l’on se sent soutenu, écouté et accueilli comme rarement ailleurs. Les églises cherchent à rayonner à l’image de Jésus mais elles sont composées par des hommes et des femmes avec leurs qualités et leurs défauts.
La crise sanitaire actuelle et ses multiples confinements nous isole et nous fragilise émotionnellement. D’ailleurs, si vous n’aimez pas vous lever le dimanche matin, il y a aussi des cultes en fin d’après midi le dimanche. Pendant les confinements, les églises catholiques et protestantes sont fermées mais il est tout à fait possible d’entretenir sa foi avec les cultes en ligne sur Youtube.
Coco le virus aura au moins eu le mérite de précipiter les églises traditionnelles dans l’ère du culte en ligne qui a permis à certaines assemblées de se faire connaître un peu plus largement que leur cercle habituel. Je connais une cliente de la librairie qui a bientôt soixante-dix ans et qui suit trois cultes en ligne par jour : à Créteil, à Mulhouse et au Québec !
Grâce à aux fameuses vidéos de La bénédiction France, j’ai découvert une église catholique très dynamique à coté de chez mes parents, renvoyant dans leurs cordes tous mes vieux clichés sur la messe.
La manière dont la société de consommation détourne le temps de l’Avent avec ses calendriers matérialistes m’énerve au plus haut point.
Déjà que la naissance de Jésus est totalement éclipsée par le Père Noël et ses cadeaux, que certaines familles se mettent dans le rouge pour fêter dignement Noël, on monétise l’attente vers Noël en inventant de nouvelles envies.
Mon grand-père aimait nous rappeler qu’il recevait juste une orange pour Noël pour nous faire enrager. Peut-être est-il temps de revenir à plus de sobriété ? Rappelons que ce genre de calendriers (bières, produits de beauté, kits de loisirs créatifs) coûtent une bagatelle : 80 € en moyenne !
La statue d’Edith Piaf sur sa place attitrée rue Belgrand, Paris 20eme avec une couverture de survie après la Nuit solidaire
Moi aussi, j’attendu le Père Noël avec impatience quand j’étais petite le 24 décembre au soir avec mes cousins chez mes grands-parents à Privas. Mais le miracle de la Nativité, ce n’est pas le dernier Iphone qu’on peut se faire voler dans le métro à l’heure de pointe un mois plus tard.
Avec le coronavirus et la récession économique terrible qui nous attend, ce n’est pas le matérialisme qui nous sauvera.
Mais un Messie né dans le plus grand dénuement !
Depuis quelques années, j’avais vaguement entendu parler de ce calendrier inversé. Cette année, je vais le faire très sérieusement. 2020 nous oblige à changer de philosophie : un sac de farine n’a jamais eu autant de valeur que cette année.
J’ai donc décidé de préparer 31 petits cadeaux (comme les 31 jours du mois de janvier) dans un petit carton que j’irai déposer fin décembre à la Mission évangélique envers les sans-logis, place Sainte-Marthe à Belleville.
J’y mettrai des produits de première nécessité : une brosse à dents, des rasoirs, des pinces à linge, un plaid mais aussi avec d’autres choses un peu plus exceptionnelles pour égayer le quotidien : un livre, un paquet d’Oréos… avec un petit mot à son destinataire que je ne connais pas.
Soyons francs, cette initiative, je la fais pour moi pour me délester un peu de ma mauvaise habitude de penser un peu beaucoup trop à moi dans l’année.
Retrouvez ici ma chronique du livre Belleville au cœur, le journal de rue de Christian Page.
Et d’autres belles initiatives du Paris solidaire :
La bamboche c’est terminé mais le confinement recommence. Malgré la lassitude, le sentiment de déja-vu et la peur du lendemain, j’ai vraiment à cœur de mettre à profit ce blog en partageant mon bien le plus précieux : l’espérance en Jésus.
Hier, j’ai croisé des gens qui faisaient des stocks impressionnants de livres et de BD dans les librairies et les bibliothèques. Cela m’a vraiment réjouit, c’est plus engageant que les files dans les supermarchés pour le papier toilette et les coquillettes. Avec la lecture, les gens cherchent à nourrir leur âme.
Ils se doutent bien que les séries Netflix, les gâteaux fait maison et les masques à l’argile ça distrait bien cinq minutes mais que ça ne calme pas l’esprit quand on se pose de vraies questions : « Pourquoi suis-je sur terre ? », « A quoi mène ma vie « ? …
Moi, je suis sur Terre pour rencontrer Jésus et suivre son chemin au lieu du mien, pour ne pas me perdre dans la mauvaise bifurcation. La vie avec Jésus est tout sauf une autoroute à trois voies, peinarde tranquille. On peut se tromper de route, rouler à contre-sens, tomber en panne parce qu’on écoute pas Son divin GPS, mais quand on choisit de le faire, il nous ramène à l’écurie en toute sécurité.
Je te conseille la lecture de l’histoire du fils prodigue, dans l’évangile de Luc, c’est une des plus belles histoires de la Bible qui prouve l’amour inconditionnel de Dieu pour ses enfants. Dieu ne trie pas ses enfants entre les bons et les mauvais. Il aime quand nous prenons conscience de combien nous nous abîmons l’âme à nous vautrer dans l’orgueil, l’individualisme ou la rébellion.
Se repentir, c’est avoir le courage et l’humilité de se relever, faire le chemin inverse même si on meurt de honte et se précipiter dans Ses Bras. Parce SES bras sont toujours grands ouverts, Dieu peut effacer ton ardoise si tu le veux de tout ton cœur.
A chaque jour suffit sa peine pour apprendre à dépendre totalement de Dieu.
Depuis l’annonce du reconfinement, je lis chaque jour Temps d’incertitudes, tant de certitudes. Ce sont les méditations quotidiennes écrites par les employés de la Maison de la Bible en Suisse pendant le confinement du printemps 2020. J’aime vraiment son titre et le visuel de la couverture : une montagne suisse indestructible : le Cervin.
Ce n’est pas long à lire mais ça fait beaucoup de bien pour dire au grand bazar de nos pensées : « ouste » . Chaque jour se conclut par une prière parce que Dieu est un ami qui attend qu’on lui parle, que l’on se confie. Une de mes clientes préférées à la librairie m’a dit qu’il lui arrivait d’avoir des fous rires avec Dieu.
Ce livre est aussi une belle aventure humaine, fruit du groupe Whatsapp entre les employés de la société Biblique de Genève et La Maison de la Bible. Je vous recommande aussiLa Bible Manuscrite, un superbe livre édité par l’Alliance biblique française. Plus de 444 copistes ont recopié comme au Moyen-Age les Psaumes et le Nouveau testament avec leurs dessins et leurs plumes de calligraphie.
Droits réservés Alain Auderset
Je lis égalementA l’écoute de Dieu écrit par David Théry. Ce livre sur l’écoute de la voix de Dieu a été illustré par Alain Auderset, mon auteur de BD favori. Une illustration du livre m’a cueillie : tout est dit ! Les chants de louange relayent aussi ce cadeau inestimable !
» Les plans des hommes et du malin ne peuvent m’arracher de ta main » En Jésus seul, Héritage
» Abba Père, je suis émerveillé Saisi par l’immensité de Ton amour pour moi Abba Père, si grande est ta tendresse Ton coeur est grand ouvert, et je viens plonger dans Tes bras «
Abba Père, Collectif cieux ouverts
Alors hauts les cœurs, que ce confinement soit l’occasion de vous ressourcer auprès de la meilleure source d’amour qui soit : Jésus. Pensez-y quand vous verrez le visuel d’une célèbre source auvergnate en ouvrant le frigo !
* En toute transparence, les liens des ouvrages et disques cités vous dirigent vers la librairie 7ici, commerce de proximité en centre-ville. Mais ce ne sont pas des liens affiliés.
Bon j’avoue ce n’est pas le livre le plus évident à lire, je vous l’accorde. Mais je me suis lancée dans ce challenge pendant le confinement et je m’étonne moi même à vouloir lire la suite semaine après semaine…
J’ai souvent calé après le livre de l’Exode et ses trente-deux chapitres.Cela m’énervait un peu de ne jamais avoir lu la Bible en entier à cause de ça, alors j’ai pris mon plus beau Moleskine et je me suis lancée.
C’est mon troisième carnet sur la Bible. J’ai lu les Evangiles en premier, puis les Actes des apôtres dans un second carnet avec l’Apocalypse. J’ai vraiment aimé lire les livres de la Genèse et de l’Exode. Ils m’ont beaucoup inspirée dans le domaine du dessin.
J’ai commencé par un beau palmier, souvenir du jardin de ma tante à Marseille pour illustrer le récit de la création. Pour l’Exode, je me suis inspirée du superbe chant de Bethel Church Je ne suis plus esclave de la peur.
J’ai dessiné la mer des Roseaux qui s’ouvre en deux par Dieu pour lasser passer le peuple élu. La mer engloutit l’armée de Pharaon mais aussi nos peurs, les rejets et autres emprises toxiques que nous subissions avant de connaître l’amour du Père. Le livre de l’Exode est un excellent livre de développement personnel beaucoup plus efficace que les mensonges de gourous sectaires.
Ensuite, je me suis accrochée pour lire trois livres pas bien évidents. Les séries de règles de vie en société dans le désert, ce n’est pas palpitant mais j’en ai tiré des enseignements : l’insistance sur le repos hebdomadaire dédié à Dieu, comment utiliser les sols à bon escient, les mesures de protection sociale des pauvres, des opprimés, de la veuve et de l’orphelin…
Chaque livre de l’Ancien testament comprend une trentaine de chapitres en moyenne. J’aime mieux les récits d’aventures que les longues listes dans l’Ancien testament, je le reconnais. Avec plein de petits doodles (des petits dessins symboliques comme des rébuts), je mets la Bible en images et ce moyen mémo technique m’aide beaucoup. Je dessine une paire d’alliance dorées pour symboliser l’alliance entre Dieu et les hommes, je trace des grands aplats bleus pour représenter les miracles de Dieu qui stoppe les cours d’eau (balèze le mec !), je dessine des roseaux et des pyramides, je me crois dans l’Egypte luxuriante…
Là, je vais m’ atteler aux murailles de Jéricho. Je suis ravie, j’ai pile la bonne nuance de feutre aquarellable pour faire plus vrai. Par ailleurs, créer un mini sommaire des trente-sept livres de l’Ancien testament m’a bien aidée.
J’espère que cet article parviendra à vous convaincre que l’Ancien testament peut être un régal de lecture. Certains considèrent la Bible comme une oeuvre littéraire (je suis d’accord avec ça, mais pour moi c’est un livre à part, des paroles de Vie qui ont une force libératrice pleine de promesses personnellement pour moi, deux mille ans plus tard).
J’aime bien étudier les thèmes du livre, les personnages en action, le but de ce livre et le message de Dieu dans un contexte historique et spirituel bien particulier. Nul besoin d’être un spécialiste de l’Antiquité pour lire l’Ancien testament, il suffit juste d’avoir un coeur et un Esprit ouvert à une transformation.
Je suis un peu atterrée par la censure grotesque de l’Education nationale envers Matthieu Faucher, l’instituteur d’un petit village Malicornay. Il a été suspendu de son poste pour avoir fait une séquence d’apprentissage autour des textes de la Bible. Virons la Bible de la Pléiade tant qu’on y est…
D’autres articles sur le Bible journaling et la foi chrétienne :
Le dimanche, nous allons habituellement à l’église et cela nous manque beaucoup. Vivement début juin ! La bonne nouvelle, c’est que Dieu on peut le rencontrer partout : chez soi, dans la forêt commeAlain Auderset, dans la rue quand on peste contre les contraintes du confinement. Loin de nous avoir abandonné, il nous accompagne dans cette épreuve inédite avec des chants qui parlent de Lui et encouragent notre foi.
La louange met en paroles et en musiques des versets de la Bible de manière harmonieuse mais aussi inspirée par le Saint-Esprit. Quand on chante, on proclame la puissance de vie de Dieu. C’est mon meilleur remède contre la sinistrose et j’ai eu envie de vous le partager.
C’est de loin mon chant favori, celui qui m’a aidée dans ma foi quand j’étais seule dans ma chambre de bonne, que je redoublais des études élitistes. J’aime particulièrement ces paroles : » Rien ne pourrait égaler tes promesses pour moi » et « Je t’aimerai, je tiendrai par la foi ». Pour moi rien cela signifie autant les mauvaises nouvelles que la poudre aux yeux trop belle pour être vraie. Je l’ai choisi comme l’un des chants de notre mariage. C’est un grand classique connu internationalement.
C’est le chant préféré de ma petite fille. Elle a quinze mois mais elle lève déja le bras dès les premières notes. J’aime beaucoup les paroles de ce cantique, la voix d’ Andrée Grise et les arrangements musicaux du groupe Héritage. Ils ont remis au goût du jour des cantiques vieux de trois siècles mais toujours aussi forts comme A toi la gloire. Chapeau au solo de trompette dans ce morceau qui nous redonne le sourire le mati quand on s’est levé du pied gauche.
Un de mes chants favoris pour la force de son texte. Il affirme haut et fort l’amour adoptif et inconditionnel de Dieu pour ses enfants. Le compositeur que je connais bien, s’est inspiré du livre des Romains dans le Nouveau testament. J’aime beaucoup le vidéo-clip qui a été tourné dans le jardin du temple protestant de Saint-Germain en Laye.
Le déconfinement, c’est peut-être l’occasion pour vous de rompre la solitude, de rejoindre une communauté spirituelle ?
J’ai découvert Matt Marvane dans la librairie chrétienne où je travaille et j’ai eu la chance d’écouter un de ses concerts en petit comité dans un café des Halles et c’était un moment fort sympa.
Il est pasteur entre Lyon et Dijon et chante avec son épouse Sarah (elle a une chaîne Youtube avec des messages très intéressants). Il a sorti plusieurs albums comme Noirs et blancs en hommage à Martin Luther King, Résistance et bientôt un album hommage à Keith Green, un conducteur de louange américain disparu. J’écoute en boucle Je chanterai pour la puissance des paroles et ma petite fille aime bien le duo avec Paul Baloche, Heavenly Father en 2015.
Et vous quels sont les chants de louange qui vous portent ?
En cette période délicate de confinement, j’ai plus de temps chaque matin pour exercer une routine qui m’aide beaucoup dans le quotidien : noter la Bible et la dessiner.
Pour mes trente ans, une de mes amies très proche m’a offert un joli carnet Moleskine et un rouleau de masking tape. Ce fut le déclic (elle me connaît bien cette Rebecca ! ) Je me suis lancée à faire un journal quotidien de mes lectures de la Bible et des méditations au jour le jour issues du site Top chrétien.
Mais rapidement, j’ai dû choisir un autre mode de fonctionnement tant la Bible est un livre dense, composé de soixante-six livres.
J’ai commencé par un premier carnet pour lire et noter les quatre évangiles dans le Nouveau testament ( j’ai commencé par le plus facile). Ensuite, un second carnet pour les actes des Apôtres, les lettres aux premières communautés chrétiennes et l’Apocalypse. Enfin, j’ai commencé mon troisième carnet avec l’Ancien testament. Je n’ai jamais réussi à lire l’Ancien testament en entier et le Bible journaling va m’aider à réussir ce challenge.
J’utilise la Bible d’étude Ze Bible vraiment géniale pour ses titres en rouge bien lisibles, ses petits encarts courts mais percutants, les introductions synthétiques de chaque livre. Je n’ai pas encore utilisé les pages thématiques sur l’amour de Dieu, le pardon, la justice… mais je compte le faire une fois que j’aurai fini l’Ancien testament. C’est un cadeau précieux qui m’a été offert pour une journée de bénévolat et elle me sert beaucoup !
J’utilise aussi les stickers de Maïté Roche, une illustratrice souvent publiée par les éditions Mame, ou encore ceux de Ma mini Bible avec autocollants édités par Cedis. Il ne faut pas que ce soit des stickers trop enfantins non plus.
Dans le Bible journaling, ce sont les environnements qui comptent. Je m’explique : la Genèse c’est le livre de l’écologie par excellence. Je me suis inspirée d’un très beau palmier du jardin de ma tante sur les hauteurs de Marseille.
J’ y ai ajouté une calligraphie un peu jolie sans être trop élaborée dans des tons verts pour ma première page. Ensuite, j’ai mis en petits dessins, ce qui me paraissait important dans les cinquante chapitres de ce livre. Et enfin, j’ai réalisé une page synthétique à la fin pour résumer le livre : les quatre grandes parties du livre avec ses personnages principaux, les grands thèmes de ce livre, les différentes facettes de la personnalité de Dieu… Cela m’encourage même à lire un commentaire de théologie entier sur chacun des livres de la Bible.
Droits réservés Maryse Marsailly. Blogostelle
Pour l’Exode, changement de décor. C’est l’Egypte qui m’a inspirée, cela me titillait déjà avec l’histoire de Joseph dans la Genèse. L’illustration où la princesse égyptienne recueille Moïse m’a vraiment séduite.
Je me suis éclatée à dessiner les bords du Nil avec ses roseaux, ses nénuphars et ses fleurs de lotus. Cela m’a rappelé mes cours d’histoire-géographie de 6eme que j’aimais tant ou encore mes études plus laborieuses à l’Ecole du Louvre. L’Egypte fut une grande civilisation antique dont je raffole de sa peinture mais sa fascination pour la mort me pose question spirituellement.
Derniers conseils, je n’utilise pas la Bible journal de bord qui est un très bon outil pour mes amies du groupe Facebook de Bible journaling. J’aime utiliser toute ma page comme je l’entend. J’ai choisi un code typographique et un code couleur pour les titres, la pagination des chapitres de la Bible.
J’aime qu’il y ait un équilibre visuel entre les pages entre les petits dessins, les bandes de masking tape ou de papiers cartonnés, les illustrations plus importantes… Je me suis inspirée du livre de Ralph Shallis, Si tu veux aller loin, éditions Farel. Il préconisait d’utiliser des surligneurs de couleur selon les thématiques : le pardon, la justice, le salut… c’est ambitieux mais très utile.
Réaliser un journal artistique quotidien autour de la Bible est une activité qui me fait beaucoup de bien surtout en cette période difficile ce printemps.
Pourquoi la Bible ?
C’est un livre intemporel qui raconte comment d’autres ont été confrontés avant moi aux épreuves comme les catastrophes naturelles, les guerres, les épidémies… Mais ce n’est pas seulement un livre, c’est aussi l’expression vivante de la Parole de Dieu.
« Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Au commencement, la Parole était avec Dieu. Par elle, Dieu a fait toutes choses et il n’a rien fait sans elle. En elle, il y a la vie, et la vie est la lumière des êtres humains. La lumière brille dans la nuit, mais la nuit ne l’a pas reçue « .
* Sans être des liens affiliés, j’ai choisi de privilégier le site de vente en ligne d’une librairie indépendante, celle où je travaille. Notre économie sera solide si nous en prenons soin !
Dimanche dernier, il faisait moche donc nous avons regardé le DVD La voix du pardondevant une bonne mousse au chocolat, une fin de week-end cocooning comme on les aime en automne.
Ce film est sorti au cinéma en mai dernier et j’attendais avec impatience sa sortie en DVD car j’aime les biopics musicaux comme Walk the line ou les films qui parlent du pardon comme La cabane.
Le résumé :
C’est une histoire vraie, celle de Bart Millard, le chanteur du groupe américain Mercy me. Il a grandi au Texas auprès d’un père violent et alcoolique qui a fait fuir la maman de Bart, une des scènes assez difficiles du film. On compatit à la brûlure que cette douleur cause au petit garçon qui court après le camion de déménagement et qui croit que c’est de sa faute.
Sa petite amie veut l’épauler car elle se soucie de Bart et de son père, mais la honte que ressent cet enfant battu l’isole tellement que Shannon va s’éloigner de lui, lassée de son comportement froid et distant. Il va fuir en tournée avec un groupe de louange chrétienne Mercy me et ce sera le début d’un long travail introspectif en chanson….
L’enseignante qui croit en Bart et qui va l’encourager à chanter.
Mon avis :
La voix du pardon est tout sauf une petite rêverie chrétienne, pleine de bons sentiments, malgré les apparences. Les scènes où Bart, enfant, puis jeune adulte est violenté, sont pénibles à voir. Les réalisateurs, les frères Erwin, sont arrivés à montrer l’atmosphère vraiment toxique d’un foyer dysfonctionnel où la maman a fui à toutes jambes.
Le personnage le plus intéressant est bien sûr, le père violent, Arthur. Remarquablement interprété par Dennis Quaid, il est odieux et buté, enfermé dans ses idées noires qui décourageraient n’importe quel enfant.
Bart explique à son public quand il présente sa chanson If i can only imagine, qu’il n’ avait qu’un seul nom pour qualifier son père : celui de monstre. Et que si l’Évangile avait transformé cet homme, elle pouvait transformer n’importe qui.
C’est le message de ce film : le pardon est très difficile d’un point de vue humain, c’est Dieu qui donne cette force. J’ai lu l’autobiographie insoutenable de Natascha Kampusch qui a été séquestrée pendant huit ans en Autriche. Avec une maturité exceptionnelle, elle a compris qu’il était vital pour elle qu’elle pardonne rapidement à son ravisseur ses sévices parce que sinon la haine, la colère et l’amertume l’auraient détruite.
Il serait dommage de coller une étiquette chrétienne à ce film. Oui La voix du pardon est un film évangélique dans lequel tout le monde ne se reconnait pas. Certains caustiques vont dire que c’est un peu niais d’aller dans des colonies chrétiennes et de noter des bonnes valeurs dans un journal de bord. Et bien ça peut structurer un enfant, qu’il vive dans un foyer joyeux ou dans un environnement difficile. Ce film ne s’adresse pas seulement à un public chrétien, il adresse un message d’espérance à tous ceux qui veulent soigner des relations empoisonnées par la violence, le rejet, l’alcool, la mauvaise estime de soi, la jalousie…
Arthur, le père violent transformé par Dieu
Enfin, j’ai beaucoup aimé l’attachement des membres du groupe à leur leader, les relations fraternelles qui existent entre eux quand ils viennent le chercher à la mort de son père. Mercy me a un producteur réputé : Scott Brickell qui les prend sous son aile un peu comme un père.
Il pousse Bart à ne pas céder à la facilité et à se livrer personnellement car c’est dans le secret de l’intimité que l’on est souvent le plus inspiré pour écrire une chanson. I can only imagine a touché les gens puisque le cd est devenu double disque de platine en 2001.
Je ne peux qu’imaginer
Je ne peux qu’imaginer
Je ne peux qu’imaginer
Quand viendra ce jour
Où je me tiendrai revêtu du Christ
Je ne peux qu’imaginer
Quand je passerai
L’éternité à te louer
Je ne peux qu’imaginer
Je ne peux qu’imaginer
Que ressentira mon coeur
Le désir de danser ou de te contempler
Le désir de m’incliner ou la force de m’avancer
De chanter Alléluia
Dans dans le silence adorer
Je ne peux qu’imaginer
Je ne peux qu’imaginer
J’ai bien aimé l’altruisme d’ Amy Grant, la star dans la lumière, qui laisse à l’auteur sa chanson même si des milliers de dollars sont en jeu. Une industrie de la musique chrétienne à Nashville : Walk the line, des images d’archive avec le vrai Bart Millard qui raconte son histoire à la Maison blanche devant Barack Obama…
Jusqu’à présent, je dénonçais pas mal l’aspect marketé des oeuvres feel good au cinéma ou en littérature. Mais vu l’état de la société actuelle et la qualité de certaines productions comme les films d’ Olivier Nakache et Eric Toledano ou encore le roman La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille, je me dis que le feel-good ça met du baume au cœur dans la brume générale et ça ne fait pas de mal !
Saje productions est une société de production catholique qui produit des films chrétiens dans plus de 200 salles en France comme Jésus l’enquête ou prochainement Interview avec Dieu, annoncé dans les cinémas Gaumont et Pathé par exemple.
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